Ils vont, normalement, par paire,
se déplacent toujours à deux
je reste à leur écoute
Ils me parlent ...
à leur manière
Lorsque je marche trop,
des ampoules bourgeonnent
Si je marche sur un sol mal entretenu
gare aux verrues
Vite, chez le dermato
qui guérit les bobos
S'ils s'échauffent,
après dix kilomètres,
un bain de pied je leur offrirai
Enfin, vous l'aurez compris
il faut toujours s'en préoccuper
N'oubliez pas,
que c'est terrible d'avoir mal aux pieds
Et aussi,
ce n'est pas pour rien
que l'on dit bien dans sa tête,
bien dans ses baskets !
lundi 29 juin 2009
J'ai oublié ...
Ma tête est pire qu'un gruyère,
je ne sais comment faire
Pour les courses,
je dois me munir
d'un papier et d'un crayon
Et encore ...
j'en oublie les trois quart
Ce n'est que sortie du magasin,
que la mémoire me revient
Je me promets, malgré tout,
d'épingler sur le frigo
les mémos et autres pense-bêtes
Rien n'y fait,
j'ai encore oublié
ce que je devais marquer
C'est vraiment navrant ...
Ce n'est qu'une fois,
devant mes placards
que je retrouve la tête
je ne sais comment faire
Pour les courses,
je dois me munir
d'un papier et d'un crayon
Et encore ...
j'en oublie les trois quart
Ce n'est que sortie du magasin,
que la mémoire me revient
Je me promets, malgré tout,
d'épingler sur le frigo
les mémos et autres pense-bêtes
Rien n'y fait,
j'ai encore oublié
ce que je devais marquer
C'est vraiment navrant ...
Ce n'est qu'une fois,
devant mes placards
que je retrouve la tête
Le barbecue
Voici revenue la belle saison
des grillades, du barbecue
Installons tables, chaises,
nappe et faisons les fous !
Oublions la corvée vaisselle,
rien que du carton
pour une fois,
ça sera plus festif
Première étape,
préparation des braises
Point facile,
surtout si l'on est novice
Petits bois réunis facilitent la prise
du journal pour aider
et voici la belle flambée
Rajoutons du charbon et attendons ...
Une heure plus tard,
si tout va bien,
brochettes, merguez,
légumes pourront se faire dorer
la pilule
Les femmes affairées depuis le matin,
proposent salades diverses, gâteaux ...
Il ne reste plus qu'aux hommes
à montrer leur talent,
dans le débouchage des litrons
Tout est prêt, on peut enfin manger.
Merci, à tous pour ce délicieux repas
La panse bien pleine,
une petite sieste s'impose ...
C'est la tête remplie de souvenirs,
de rire et de chansons
que nous nous quittons
Merci à la belle saison !!
des grillades, du barbecue
Installons tables, chaises,
nappe et faisons les fous !
Oublions la corvée vaisselle,
rien que du carton
pour une fois,
ça sera plus festif
Première étape,
préparation des braises
Point facile,
surtout si l'on est novice
Petits bois réunis facilitent la prise
du journal pour aider
et voici la belle flambée
Rajoutons du charbon et attendons ...
Une heure plus tard,
si tout va bien,
brochettes, merguez,
légumes pourront se faire dorer
la pilule
Les femmes affairées depuis le matin,
proposent salades diverses, gâteaux ...
Il ne reste plus qu'aux hommes
à montrer leur talent,
dans le débouchage des litrons
Tout est prêt, on peut enfin manger.
Merci, à tous pour ce délicieux repas
La panse bien pleine,
une petite sieste s'impose ...
C'est la tête remplie de souvenirs,
de rire et de chansons
que nous nous quittons
Merci à la belle saison !!
samedi 27 juin 2009
Quelle chaleur !
Le thermomètre, ne sait plus
où donner de la tête ...
Vite, trouvons un peu de fraicheur,
allongeons-nous sur les draps
de coton
La chaleur augmente ...
Le sirocco, enveloppe les corps
leur donnant moiteurs et désinvoltures
abandonnés, sans retenues
Aiguisant les envies
les effleurements, se font
les bisous dans le cou,
propices à une invitation
Une tendre étreinte naît
où donner de la tête ...
Vite, trouvons un peu de fraicheur,
allongeons-nous sur les draps
de coton
La chaleur augmente ...
Le sirocco, enveloppe les corps
leur donnant moiteurs et désinvoltures
abandonnés, sans retenues
Aiguisant les envies
les effleurements, se font
les bisous dans le cou,
propices à une invitation
Une tendre étreinte naît
Oisiveté
Aujourd'hui, j'ai décidé
de jouir d'une certaine oisiveté,
comprenez, ne rien faire
c'est tellement rare
de pouvoir se complaire,
dans cet état
Nous, les femmes
sommes toujours si affairées
aux tâches ménagères,
au travail,
aux enfants et au mari
Nous devons nous diviser,
enfin nous multiplier,
à raison d'au moins,
deux tâches simultanées
D'ailleurs, les hommes en général
nous admirent, ils nous reconnaissent
au moins cette qualité
Là, et la différence entre homme
et femme
nous sommes pluri et eux mono
Mais de l'oisiveté, rarement
nous pouvons en jouir,
enfin en profiter
de jouir d'une certaine oisiveté,
comprenez, ne rien faire
c'est tellement rare
de pouvoir se complaire,
dans cet état
Nous, les femmes
sommes toujours si affairées
aux tâches ménagères,
au travail,
aux enfants et au mari
Nous devons nous diviser,
enfin nous multiplier,
à raison d'au moins,
deux tâches simultanées
D'ailleurs, les hommes en général
nous admirent, ils nous reconnaissent
au moins cette qualité
Là, et la différence entre homme
et femme
nous sommes pluri et eux mono
Mais de l'oisiveté, rarement
nous pouvons en jouir,
enfin en profiter
mercredi 24 juin 2009
Sale temps ou presque
Aujourd'hui, orage sur tout le territoire
Sale temps, pour sortir, se promener ...
Refermez vous donc les fleurs,
la pluie si drue, va abimer vos jolies couleurs
délavées, vous serez
trempée, je rentrerai
déçues, nous serons
par le mauvais temps
Espérons tout de même une embellie,
juste un petit coin de ciel bleu,
pour abriter mon joli bouquet
et mon cœur qui attend,
le prince charmant
Peut être que si je me force,
à y trouver du bonheur,
je pourrai gambader
dans les jolies flaques d'eau
Salissant au passage,
chaussures et pantalon
Mais le cœur léger,
tel une ado
je déambulerai,
en chantonnant gaiement,
que revienne le beau temps
Sale temps, pour sortir, se promener ...
Refermez vous donc les fleurs,
la pluie si drue, va abimer vos jolies couleurs
délavées, vous serez
trempée, je rentrerai
déçues, nous serons
par le mauvais temps
Espérons tout de même une embellie,
juste un petit coin de ciel bleu,
pour abriter mon joli bouquet
et mon cœur qui attend,
le prince charmant
Peut être que si je me force,
à y trouver du bonheur,
je pourrai gambader
dans les jolies flaques d'eau
Salissant au passage,
chaussures et pantalon
Mais le cœur léger,
tel une ado
je déambulerai,
en chantonnant gaiement,
que revienne le beau temps
Hypocrisie
Connaissez, vous cet homme,
qui vous côtoie depuis quelques années,
et qui n'a jamais pris la peine de vous saluer
Le miracle est arrivé ...
Il vous pose une simple question,
qui attire non votre curiosité,
mais plutôt une certaine méfiance
Un homme vieillissant,
qui se croit beau,
sous des allures de jeune premier
Qui arrive en pays conquis,
se ventant, se croyant amusant
Si des belles se sont vautrées
au fond de son lit
qu'il passe son chemin,
de moi il n'aura rien
Aucune reconnaissance,
rien que du mépris
qui vous côtoie depuis quelques années,
et qui n'a jamais pris la peine de vous saluer
Le miracle est arrivé ...
Il vous pose une simple question,
qui attire non votre curiosité,
mais plutôt une certaine méfiance
Un homme vieillissant,
qui se croit beau,
sous des allures de jeune premier
Qui arrive en pays conquis,
se ventant, se croyant amusant
Si des belles se sont vautrées
au fond de son lit
qu'il passe son chemin,
de moi il n'aura rien
Aucune reconnaissance,
rien que du mépris
Suprêmement ...supportable
J'ai fais semblant de t'ignorer,
durant toute la journée ...
Puis, tu t'es assis à mes côtés,
tu as commencé à tapoter sur les touches
de ton clavier
Chaque clapotis était une douce mélodie
Forcée de constater que tu me rendais
toute chose ...
malgré ma retenue, ma fausse indifférence,
mon être était chamboulé
Je n'osais me tourner vers toi,
craignant que tu lises dans mes pensées
le bouleversement que tu me procurais
Mon cœur chavirait,
ma tête se contentait de me répéter ...
"ne pas le regarder, rester zen"
Lorsque tu eus fini ton travail,
tu t'étiras ...
Comme tu étais beau,
divinement attirant
Qu'avais-je pu faire,
pour me retrouver dans cette situation,
c'était suprêmement insupportable
et si bon à la fois
durant toute la journée ...
Puis, tu t'es assis à mes côtés,
tu as commencé à tapoter sur les touches
de ton clavier
Chaque clapotis était une douce mélodie
Forcée de constater que tu me rendais
toute chose ...
malgré ma retenue, ma fausse indifférence,
mon être était chamboulé
Je n'osais me tourner vers toi,
craignant que tu lises dans mes pensées
le bouleversement que tu me procurais
Mon cœur chavirait,
ma tête se contentait de me répéter ...
"ne pas le regarder, rester zen"
Lorsque tu eus fini ton travail,
tu t'étiras ...
Comme tu étais beau,
divinement attirant
Qu'avais-je pu faire,
pour me retrouver dans cette situation,
c'était suprêmement insupportable
et si bon à la fois
mardi 23 juin 2009
Le geste de trop
Des allusions, vous sont faites,
celles que l'on croit dans un premier temps,
bien flatteuses, puis deviennent insidieuses,
presque obscènes
On vous dit jolie, vous caresse,
sans permission aucune
Ceux ne sont après tout,
que des gestes, bien dérisoires
mais si ciblés ...
Vous vous rétractez,
on vous calme,
vous prétextant, une plaisanterie
Vous vous rebellez, osez en parler
pour que se dresse enfin
des barrières
entre votre agresseur et vous
Tout le monde ne comprend pas
vos accusations,
on vous regarde de travers,
vous rit au nez
Vous êtes bientôt l'accusé,
et non la victime
Vous doutez de tout,
de vous, des autres ...
Des questions martèlent
votre tête ...
Qui est cette personne
si proche de vous
qui s'est finalement permis,
le geste de trop
celles que l'on croit dans un premier temps,
bien flatteuses, puis deviennent insidieuses,
presque obscènes
On vous dit jolie, vous caresse,
sans permission aucune
Ceux ne sont après tout,
que des gestes, bien dérisoires
mais si ciblés ...
Vous vous rétractez,
on vous calme,
vous prétextant, une plaisanterie
Vous vous rebellez, osez en parler
pour que se dresse enfin
des barrières
entre votre agresseur et vous
Tout le monde ne comprend pas
vos accusations,
on vous regarde de travers,
vous rit au nez
Vous êtes bientôt l'accusé,
et non la victime
Vous doutez de tout,
de vous, des autres ...
Des questions martèlent
votre tête ...
Qui est cette personne
si proche de vous
qui s'est finalement permis,
le geste de trop
Pas de ma faute
Monsieur le juge ...
c'est pas de ma faute,
j'ai pas fais exprès de voler
Je suis, disons à l'âge,
du développement pubère
Je dois manger,
pour grandir,
pour voir développer
mes instruments,
de reproduction
Ceux que les filles aiment tant
Pourquoi ai-je couru ...
Pour entretenir mon corps,
il faut développer sa poitrine,
enfin les pectoraux
pour rouler des mécaniques
devant les filles
Oui, monsieur le juge,
je sais ... j'aurai pas dû
mais ce n'est pas de ma faute
Si la vie, n'était pas ainsi faite,
avec au milieu de moi,
un trou grand comme le canal du midi
Qui me demande constamment,
de la nourriture
Je pense que je n'aurai pas volé
Et puis, il y a aussi les filles,
Monsieur le juge
y' en a tout le temps
Elles dansent avec leur court jupon,
moi, ça m'affole Monsieur le juge
Aux bras, j'en voudrai
des dizaines, me faisant des bisous
Je sais Monsieur le juge,
je n'ai pas l'âge requis
Enfin, vous savez vous,
plus que les autres certainement
il suffit parfois d'un clignement de cil
pour que notre cœur chavire
Et que nous ne soyons plus maître de nous
Aussi, c'est pour toutes ses raisons,
que j'ai volé Monsieur le juge
Je vous demande juste,
l'indulgence à un ventre affamé,
qui a suivi son instinct,
celui de primate chasseur
c'est pas de ma faute,
j'ai pas fais exprès de voler
Je suis, disons à l'âge,
du développement pubère
Je dois manger,
pour grandir,
pour voir développer
mes instruments,
de reproduction
Ceux que les filles aiment tant
Pourquoi ai-je couru ...
Pour entretenir mon corps,
il faut développer sa poitrine,
enfin les pectoraux
pour rouler des mécaniques
devant les filles
Oui, monsieur le juge,
je sais ... j'aurai pas dû
mais ce n'est pas de ma faute
Si la vie, n'était pas ainsi faite,
avec au milieu de moi,
un trou grand comme le canal du midi
Qui me demande constamment,
de la nourriture
Je pense que je n'aurai pas volé
Et puis, il y a aussi les filles,
Monsieur le juge
y' en a tout le temps
Elles dansent avec leur court jupon,
moi, ça m'affole Monsieur le juge
Aux bras, j'en voudrai
des dizaines, me faisant des bisous
Je sais Monsieur le juge,
je n'ai pas l'âge requis
Enfin, vous savez vous,
plus que les autres certainement
il suffit parfois d'un clignement de cil
pour que notre cœur chavire
Et que nous ne soyons plus maître de nous
Aussi, c'est pour toutes ses raisons,
que j'ai volé Monsieur le juge
Je vous demande juste,
l'indulgence à un ventre affamé,
qui a suivi son instinct,
celui de primate chasseur
Firmament
Joli mot, à consonance étincelante
faisant pensées à la voute étoilée
au ciel, aux mille pensées
que j'ai pour toi mon amour
Je le décrocherai,
pour t'en faire un berceau,
où tu t'endormiras,
après une dure et longue journée
Où tu feras de doux et beaux rêves,
balancer doucement au grès des astres
Les étoiles s'éteindront,
La lune veillera tout simplement
sur toi, mon amour
et mes pensées t'accompagneront
faisant pensées à la voute étoilée
au ciel, aux mille pensées
que j'ai pour toi mon amour
Je le décrocherai,
pour t'en faire un berceau,
où tu t'endormiras,
après une dure et longue journée
Où tu feras de doux et beaux rêves,
balancer doucement au grès des astres
Les étoiles s'éteindront,
La lune veillera tout simplement
sur toi, mon amour
et mes pensées t'accompagneront
Le cordonnier
S'en allant,
par monts et par vaux,
le cordonnier
est bien mal chaussé
Il n'a que pour seul
habit, une chemise,
un pantalon, son tablier
et ses galoches
Dieu m'en est témoin,
sa paire de chaussures,
aussi rigide et peu commode,
entaille les pauvres pieds
Meurtris, et écorchés,
qui pourra lui soigner ...
Ne dit on pas,
que les chausseurs
sont toujours les plus mal chaussés
En voici la preuve,
encore une fois ...
Si vous êtes intéressées,
n'hésitez pas à vous arrêter
pansez les pieds,
et le cœur de notre bougre
bien mal chaussé
par monts et par vaux,
le cordonnier
est bien mal chaussé
Il n'a que pour seul
habit, une chemise,
un pantalon, son tablier
et ses galoches
Dieu m'en est témoin,
sa paire de chaussures,
aussi rigide et peu commode,
entaille les pauvres pieds
Meurtris, et écorchés,
qui pourra lui soigner ...
Ne dit on pas,
que les chausseurs
sont toujours les plus mal chaussés
En voici la preuve,
encore une fois ...
Si vous êtes intéressées,
n'hésitez pas à vous arrêter
pansez les pieds,
et le cœur de notre bougre
bien mal chaussé
lundi 22 juin 2009
Je n'aime pas du tout ...
Je n'aime pas du tout,
ce qui ressemble de prêt ou de loin
à des andouillettes,
trop gras, trop bizarre, texture indéfinissable ...
je n'aime pas du tout,
les tripes et tripoux,
mêmes si ça ressemble aux andouillettes,
je déteste la texture caoutchoutée
Alors par pitié,
si vous m'invitez
EVITEZ !!
Ou alors, ne m'invitez pas,
ça sera mieux
enfin je pense, je n'en suis pas encore sûr
j'ai peur que mon estomac ne supporte pas
cette étrange mixture
Je vous en pris restons en là!
Tout ça pour des abats,
qui ont abattu mes boyaux,
mes envies, ma gourmandise
et tout le tralala
ce qui ressemble de prêt ou de loin
à des andouillettes,
trop gras, trop bizarre, texture indéfinissable ...
je n'aime pas du tout,
les tripes et tripoux,
mêmes si ça ressemble aux andouillettes,
je déteste la texture caoutchoutée
Alors par pitié,
si vous m'invitez
EVITEZ !!
Ou alors, ne m'invitez pas,
ça sera mieux
enfin je pense, je n'en suis pas encore sûr
j'ai peur que mon estomac ne supporte pas
cette étrange mixture
Je vous en pris restons en là!
Tout ça pour des abats,
qui ont abattu mes boyaux,
mes envies, ma gourmandise
et tout le tralala
A l'ombre du poirier ...
A l'ombre du poirier,
tu as perdu la tête,
dans le corsage charmant,
le joli décolleté
Je t'ai retrouvé,
sous le pommier,
ivre des charmes
qui s'offraient
Tu ne parlais plus,
tu balbutiais, des mots insensés,
la tête te tournait
tu ne voyais plus
que les collines qui s'avançaient
Je pense que tu songeais
à y gambader
Gare, aux jolies mains,
qui s'avancent
vers les fruits ainsi arborés
Le piège de l'amour
fait souvent son office,
quand on y pense le moins
tu as perdu la tête,
dans le corsage charmant,
le joli décolleté
Je t'ai retrouvé,
sous le pommier,
ivre des charmes
qui s'offraient
Tu ne parlais plus,
tu balbutiais, des mots insensés,
la tête te tournait
tu ne voyais plus
que les collines qui s'avançaient
Je pense que tu songeais
à y gambader
Gare, aux jolies mains,
qui s'avancent
vers les fruits ainsi arborés
Le piège de l'amour
fait souvent son office,
quand on y pense le moins
Court mais bon
Sensuels effleurements,
y mettre de la passion,
des sensations naissent
des frissons assurément
Un laisser-aller survient
Épris ils le seront,
jusqu'au bout de la nuit
assurément
y mettre de la passion,
des sensations naissent
des frissons assurément
Un laisser-aller survient
Épris ils le seront,
jusqu'au bout de la nuit
assurément
Pomélo
Ta bouille ronde, parfumée,
aux accents acidulés,
me donne envie de goûter,
à la fraicheur de ta pulpe
Je t'épluche, te divise
élimine avec application ton enveloppe
pour voir jaillir tes sacs emplis de jus,
qui éclatent sans retenu,
sur ma langue impatiente
La délicatesse de tes saveurs,
fait naître des sensations,
des doux frissons parcourant ma peau
C'est ainsi que tu es
toi le pomélo, un fruit surprenant
mais rafraichissant
aux accents acidulés,
me donne envie de goûter,
à la fraicheur de ta pulpe
Je t'épluche, te divise
élimine avec application ton enveloppe
pour voir jaillir tes sacs emplis de jus,
qui éclatent sans retenu,
sur ma langue impatiente
La délicatesse de tes saveurs,
fait naître des sensations,
des doux frissons parcourant ma peau
C'est ainsi que tu es
toi le pomélo, un fruit surprenant
mais rafraichissant
Le premier pas sur la lune
Aujourd'hui, ça fait 40 ans,
qu'un homme a marché sur la lune
Quelle révolution !
si on leur avait dit à nos ancêtres,
que nous, humains, poserions
le pied sur la lune
Beaucoup aurait été enfermé,
pour débilité
En si peu de temps,
les progrès ont été fulgurant
Des hommes, des animaux ont été envoyé
des satellites en orbite
gravitent à des milliers de km au dessus de nos têtes
Espérons qu'ils ne retomberont jamais,
Espérons que l'univers ne devienne pas un grand dépotoir
La terre est si belle vue du ciel,
alors vu de l'espace, elle est superbe
Mais, protégeons là,
car les progrès aussi grands qu'ils nous paraissent
ne nous prédisent pas
le devenir de notre planète
qu'un homme a marché sur la lune
Quelle révolution !
si on leur avait dit à nos ancêtres,
que nous, humains, poserions
le pied sur la lune
Beaucoup aurait été enfermé,
pour débilité
En si peu de temps,
les progrès ont été fulgurant
Des hommes, des animaux ont été envoyé
des satellites en orbite
gravitent à des milliers de km au dessus de nos têtes
Espérons qu'ils ne retomberont jamais,
Espérons que l'univers ne devienne pas un grand dépotoir
La terre est si belle vue du ciel,
alors vu de l'espace, elle est superbe
Mais, protégeons là,
car les progrès aussi grands qu'ils nous paraissent
ne nous prédisent pas
le devenir de notre planète
Cahin caha
Cahin Caha,
je vais par les chemins
Cahin Caha,
annoncer la nouvelle
Cahin Caha,
j'en perds haleine
Cahin Caha,
le roi est destitué !!
Cahin Caha,
Vivre la république
Cahin Caha,
Vive la liberté !!
je vais par les chemins
Cahin Caha,
annoncer la nouvelle
Cahin Caha,
j'en perds haleine
Cahin Caha,
le roi est destitué !!
Cahin Caha,
Vivre la république
Cahin Caha,
Vive la liberté !!
samedi 20 juin 2009
C'est tout frais
Voir le lait sortir du pis de la chèvre,
qui attend impatiemment
Le liquide est encore tiéde,
sortant de l'antre de la bête
A présent, le breuvage blanc est acheminé
pour en extraire le meilleur, du fromage par exemple
Moulé il sera, frais, demi-sec ou sec
il sera préparé lentement, l'affinage se faisant
Vous le trouverez en rayon, mais assurément,
il n'y a rien de meilleur que d'aller le chercher dans la chèvrerie
De le déguster, avec du miel, en dessert,
ou chaud, déposé sur un lit de salade
Personnellement, j'aime le manger sur place,
par petits bouts avec un plaisir fou de gouter
un produit frais sans conservateur, ni colorant
qui attend impatiemment
Le liquide est encore tiéde,
sortant de l'antre de la bête
A présent, le breuvage blanc est acheminé
pour en extraire le meilleur, du fromage par exemple
Moulé il sera, frais, demi-sec ou sec
il sera préparé lentement, l'affinage se faisant
Vous le trouverez en rayon, mais assurément,
il n'y a rien de meilleur que d'aller le chercher dans la chèvrerie
De le déguster, avec du miel, en dessert,
ou chaud, déposé sur un lit de salade
Personnellement, j'aime le manger sur place,
par petits bouts avec un plaisir fou de gouter
un produit frais sans conservateur, ni colorant
N'oublions pas
Des victimes, des soldats disparus là-bas,
il reste des dépouilles rarement, des souvenirs sûrement
Pensons aussi, aux milliers de personnes,
qui ont survécues et en sont revenues
Beaucoup meurtries dans leurs chaires,
ne pourront oublier les horreurs de la guerre
D'autres tenteront de les effacer,
enfermant dans une malle,
les souvenirs accumulés
Lorsqu'une petite fille, par curiosité,
ouvrira bien maladroitement une boite,
où sont rangées les photos
Elle verra, le visage du papa,
pour la première fois,
devenir dur et sévère,
refermant le couvercle,
il interdit à l'enfant d'y revenir
Il préférait oublier...
Mais la curiosité, l'emporta ...
Adolescente, elle revint sur les souvenirs
elle voulait des réponses ...
Qui était ce les hommes, autour de son papa,
en tenue militaire de surcroit
Son papa dû bien malgré lui,
refaire surgir le passé,
il lui expliqua, qu'il avait connu la guerre,
qu'il avait perdu beaucoup d'amis
Et même s'il en était revenu,
il n'oublirait pas cette partie de vie
il reste des dépouilles rarement, des souvenirs sûrement
Pensons aussi, aux milliers de personnes,
qui ont survécues et en sont revenues
Beaucoup meurtries dans leurs chaires,
ne pourront oublier les horreurs de la guerre
D'autres tenteront de les effacer,
enfermant dans une malle,
les souvenirs accumulés
Lorsqu'une petite fille, par curiosité,
ouvrira bien maladroitement une boite,
où sont rangées les photos
Elle verra, le visage du papa,
pour la première fois,
devenir dur et sévère,
refermant le couvercle,
il interdit à l'enfant d'y revenir
Il préférait oublier...
Mais la curiosité, l'emporta ...
Adolescente, elle revint sur les souvenirs
elle voulait des réponses ...
Qui était ce les hommes, autour de son papa,
en tenue militaire de surcroit
Son papa dû bien malgré lui,
refaire surgir le passé,
il lui expliqua, qu'il avait connu la guerre,
qu'il avait perdu beaucoup d'amis
Et même s'il en était revenu,
il n'oublirait pas cette partie de vie
jeudi 18 juin 2009
Odieusement bon
Ce soir,
fêtons dignement notre rencontre
Installons-nous devant un film,
et laissons nos corps se parler ...
Sans un mot,
ta main a effleuré mes cheveux,
puis est descendue sur mon cou
Je t'ai souris
tu m'as enlacé,
déposant un tendre baiser
sur mes lèvres humectées
Installée au creux des coussins
je me suis déchaussée
allongeant mes gambettes, sur les tiennes
Je me plaignais,
comme à l'accoutumée,
d'avoir mal aux mollets
Attendri, mais un peu agacé,
tu m'as conseillé de faire plus d'exercices
J'ai ri ...
Le film continuait,
l'intrigue était à son comble ...
Je sais ... tu voulais le suivre ...
Mes yeux parcouraient ton corps,
nonchalamment installé dans le canapé
Je sentis le calme m'envahir,
pour la première fois depuis longtemps
je pouvais me laisser aller
Cette impression de temps suspendu,
de bonheur retrouvé,
me fit penser "c'est trop bon, ce moment"
La suite dit on n'est pas pour les enfants
mais tout ce que je vous en dirai,
c'est simplement que c'était, odieusement bon
Là, fini le film
les bandits sont démasqués
les amoureux ...(je vous laisse deviner...)
fêtons dignement notre rencontre
Installons-nous devant un film,
et laissons nos corps se parler ...
Sans un mot,
ta main a effleuré mes cheveux,
puis est descendue sur mon cou
Je t'ai souris
tu m'as enlacé,
déposant un tendre baiser
sur mes lèvres humectées
Installée au creux des coussins
je me suis déchaussée
allongeant mes gambettes, sur les tiennes
Je me plaignais,
comme à l'accoutumée,
d'avoir mal aux mollets
Attendri, mais un peu agacé,
tu m'as conseillé de faire plus d'exercices
J'ai ri ...
Le film continuait,
l'intrigue était à son comble ...
Je sais ... tu voulais le suivre ...
Mes yeux parcouraient ton corps,
nonchalamment installé dans le canapé
Je sentis le calme m'envahir,
pour la première fois depuis longtemps
je pouvais me laisser aller
Cette impression de temps suspendu,
de bonheur retrouvé,
me fit penser "c'est trop bon, ce moment"
La suite dit on n'est pas pour les enfants
mais tout ce que je vous en dirai,
c'est simplement que c'était, odieusement bon
Là, fini le film
les bandits sont démasqués
les amoureux ...(je vous laisse deviner...)
En exile
Depuis toujours,
j'occupais une place
importante dans ton cœur
J'en suis sûre,
tes yeux te trahissaient
lorsque tu me voyais
je pouvais lire,
les aveux qu'ils me faisaient
Depuis, cette rencontre,
tu n'es plus le même,
ton regard a changé
je ne suis plus celle
que tu as aimé
Il me semble même,
que peu à peu,
tu me chasses de ta vie
En exile, je suis,
depuis
j'occupais une place
importante dans ton cœur
J'en suis sûre,
tes yeux te trahissaient
lorsque tu me voyais
je pouvais lire,
les aveux qu'ils me faisaient
Depuis, cette rencontre,
tu n'es plus le même,
ton regard a changé
je ne suis plus celle
que tu as aimé
Il me semble même,
que peu à peu,
tu me chasses de ta vie
En exile, je suis,
depuis
Bateau blanc
Surgissant des flots,
le magnifique bateau
vogue sur l'eau
J'aime le voir
sur l'océan,
il me fait penser,
à un oiseau, un goéland ...
Que j'aimerai me promener
sur son dos,
me laissant porter par les courants
J'envisagerai, même,
de voler, me laisser porter par le vent
Que j'aime te regarder,
toi, mon bateau blanc
le magnifique bateau
vogue sur l'eau
J'aime le voir
sur l'océan,
il me fait penser,
à un oiseau, un goéland ...
Que j'aimerai me promener
sur son dos,
me laissant porter par les courants
J'envisagerai, même,
de voler, me laisser porter par le vent
Que j'aime te regarder,
toi, mon bateau blanc
Parcourir le monde
Courir à perdre haleine,
dans un vaste champs de blé,
Puis se rouler dans l'herbe,
et se laisser glisser sur la colline
Atteindre les dunes,
et marcher péniblement
Rejoindre la mer,
et nager librement
Arriver sur un autre continent,
et tout recommencer
dans un vaste champs de blé,
Puis se rouler dans l'herbe,
et se laisser glisser sur la colline
Atteindre les dunes,
et marcher péniblement
Rejoindre la mer,
et nager librement
Arriver sur un autre continent,
et tout recommencer
Anniversaire
Dès le lever,
il est là,
me regardant fixement
3 secondes plus tard,
un léger murmure,
au creux de mon oreille
me disant : bon anniversaire
Celui de nos 94 mois de mariage
on ne va pas dire sans nuage
mais avec toujours autant de délicatesse
Il compte les ans, les mois
du bonheur qu'il a eu
en me voyant pour la première fois
Où l'invitant à 200 km de son antre
je lui ai fait vivre un conte de fée
dont le héros central fut lui
On s'aime depuis ce jour,
il ne se passe pas un moment
sans qu'il me regarde avec amour
il est là,
me regardant fixement
3 secondes plus tard,
un léger murmure,
au creux de mon oreille
me disant : bon anniversaire
Celui de nos 94 mois de mariage
on ne va pas dire sans nuage
mais avec toujours autant de délicatesse
Il compte les ans, les mois
du bonheur qu'il a eu
en me voyant pour la première fois
Où l'invitant à 200 km de son antre
je lui ai fait vivre un conte de fée
dont le héros central fut lui
On s'aime depuis ce jour,
il ne se passe pas un moment
sans qu'il me regarde avec amour
Les copains
Depuis quelques mois,
j'étais sans nouvelles d'eux,
ou si peu
Depuis, que je suis rentrée
les relations sont revenues,
comme renouées par le passé
Je les surprend à me taquiner,
à tenter de me faire sourire
La pesanteur des faits,
ne m'incite guère à me libérer
C'est avec des efforts surhumains,
que je tente de baisser ma garde
Scrutant à l'horizon,
si mes ennemis, ne sont pas là,
à m'épier, à sauter sur l'occasion,
pour mieux m'enfoncer
Méfiante, je demeure,
même si je sais que certains,
sont des copains, enfin presque des amis
Je ne veux leur faire de mal,
mais de réserve je reste
pour éviter d'ajouter une souffrance,
à ma détresse
j'étais sans nouvelles d'eux,
ou si peu
Depuis, que je suis rentrée
les relations sont revenues,
comme renouées par le passé
Je les surprend à me taquiner,
à tenter de me faire sourire
La pesanteur des faits,
ne m'incite guère à me libérer
C'est avec des efforts surhumains,
que je tente de baisser ma garde
Scrutant à l'horizon,
si mes ennemis, ne sont pas là,
à m'épier, à sauter sur l'occasion,
pour mieux m'enfoncer
Méfiante, je demeure,
même si je sais que certains,
sont des copains, enfin presque des amis
Je ne veux leur faire de mal,
mais de réserve je reste
pour éviter d'ajouter une souffrance,
à ma détresse
Assumons
Malgré un pseudo,
je cache de derrière les fagots,
des mots alignés,
des histoires passées ou actuelles
Ce n'est pas beau,
je le reconnais ...
Les pensées s'envolent
et les mots se gravent à jamais
Vexer, je n'aime point
mais rendre le mal que l'on me veut
assurément, je le ferai
Alors assumons,
soyons vrai
je cache de derrière les fagots,
des mots alignés,
des histoires passées ou actuelles
Ce n'est pas beau,
je le reconnais ...
Les pensées s'envolent
et les mots se gravent à jamais
Vexer, je n'aime point
mais rendre le mal que l'on me veut
assurément, je le ferai
Alors assumons,
soyons vrai
mercredi 17 juin 2009
C'est pas le pied
Demain,
sera la seconde journée
de mon retour
à ce que l'on appelle,
un travail
Péniblement,
je remet le pied à l'étrier
certes, je n'ai pas à me plaindre,
je suis quasiment à la fin de l'année
Mais j'aurai tant aimé,
que les événements se passent autrement
Que mon ventre s'arrondisse au fil des mois
que ma mère soit là, pour m'encourager
qu'elle se réjouisse d'avoir un petit fils
Finalement, c'est pas le pied
tout a échoué,
j'ai un vague à l'âme,
qui a du mal à me quitter
Quand on me demande ...
"comment ça va", je ne sais,
ce que je dois répondre
En vérité, j'aimerai m'échapper,
me terrer, en attendant
que les événements soient loin
dans le passé
sera la seconde journée
de mon retour
à ce que l'on appelle,
un travail
Péniblement,
je remet le pied à l'étrier
certes, je n'ai pas à me plaindre,
je suis quasiment à la fin de l'année
Mais j'aurai tant aimé,
que les événements se passent autrement
Que mon ventre s'arrondisse au fil des mois
que ma mère soit là, pour m'encourager
qu'elle se réjouisse d'avoir un petit fils
Finalement, c'est pas le pied
tout a échoué,
j'ai un vague à l'âme,
qui a du mal à me quitter
Quand on me demande ...
"comment ça va", je ne sais,
ce que je dois répondre
En vérité, j'aimerai m'échapper,
me terrer, en attendant
que les événements soient loin
dans le passé
Plus tard
Avancer dans la vie,
faire de belles promesses,
qui se meurent au fond d'un tiroir
Faire des projets,
voyager, partir sur les routes
rêver à une certaine liberté
Décider de tourner la page,
d'aller voir ailleurs
de vivre mille vies
L'esprit en est capable,
mais sommes nous vraiment sûr
de vouloir tout plaquer,
ne préférons-nous pas rêvasser ...
Simplement, remettre à plus tard
nos doux rêves, nos tendres pensées
avec peut être l'espoir de les concrétiser
faire de belles promesses,
qui se meurent au fond d'un tiroir
Faire des projets,
voyager, partir sur les routes
rêver à une certaine liberté
Décider de tourner la page,
d'aller voir ailleurs
de vivre mille vies
L'esprit en est capable,
mais sommes nous vraiment sûr
de vouloir tout plaquer,
ne préférons-nous pas rêvasser ...
Simplement, remettre à plus tard
nos doux rêves, nos tendres pensées
avec peut être l'espoir de les concrétiser
Le félin
Doucement,
il s'éveille,
s'étire,
puis se lève
La démarche assurée,
il roule les épaules
lui donnant un aspect sensuel
Il ondule du bassin,
les gestes sont lents et précis
Puis, se rend dans la salle de bain,
où un rugissement se fait entendre
celle du félin,
qui sort de sa torpeur
Après une douche,
le corps ruisselant de mille gouttes
il s'enroule dans le linge
Puis, tel un chaton
joue avec le bout de chiffon
Qu'il est beau l'animal, le félin,
que j'appelle simplement
mon homme, chaque matin
il s'éveille,
s'étire,
puis se lève
La démarche assurée,
il roule les épaules
lui donnant un aspect sensuel
Il ondule du bassin,
les gestes sont lents et précis
Puis, se rend dans la salle de bain,
où un rugissement se fait entendre
celle du félin,
qui sort de sa torpeur
Après une douche,
le corps ruisselant de mille gouttes
il s'enroule dans le linge
Puis, tel un chaton
joue avec le bout de chiffon
Qu'il est beau l'animal, le félin,
que j'appelle simplement
mon homme, chaque matin
Tasse de café
C'est le matin,
le soleil joue à travers les persiennes,
j'ouvre un œil, puis l'autre
je m'étire ...
je lève la tête,
je regarde l'heure
il est déjà 7 h
je suis en retard,
je dois me dépêcher
J'ouvre le placard,
je met en marche la cafetière ...
Un doux arôme s'échappe,
avec lenteur de cet instrument
Je prépare le petit déjeuner
la bonne odeur du café
me met de bonne humeur
Je verse le breuvage
puis le bois
Il glisse doucement
dans ma gorge
Cette dose,
réveille enfin mes neurones
endormis
Pas le temps de continuer,
je suis en retard,
vite mon blouson
et en route pour une nouvelle journée
le soleil joue à travers les persiennes,
j'ouvre un œil, puis l'autre
je m'étire ...
je lève la tête,
je regarde l'heure
il est déjà 7 h
je suis en retard,
je dois me dépêcher
J'ouvre le placard,
je met en marche la cafetière ...
Un doux arôme s'échappe,
avec lenteur de cet instrument
Je prépare le petit déjeuner
la bonne odeur du café
me met de bonne humeur
Je verse le breuvage
puis le bois
Il glisse doucement
dans ma gorge
Cette dose,
réveille enfin mes neurones
endormis
Pas le temps de continuer,
je suis en retard,
vite mon blouson
et en route pour une nouvelle journée
Changement de vie
Assis sur les marches de sa maison,
l'homme pense, un instant
"j'aimerai changer de vie"
un génie, passant par là
exauça son vœu.
Et c'est ainsi, que la nouvelle existence débuta
belle voiture, amis, maison
de l'argent à foison
l'homme est royalement accueilli par tous
aimé également
Mais un jour, la banqueroute vient
le milliardaire, perd rapidement tout ce qu'il a acquit
avec le génie
Adieu, meubles, vie somptueuse
passant de la lumière à l'ombre
il ne lui reste plus rien de ce somptueux destin
Sauf, une petite chose
qui m'a foi est bien précieuse
pour remonter la pente,
et refaire sa vie, ailleurs ...
C'est la santé !!
l'homme l'a toujours,
et d'elle ne veut s'en séparer
l'homme pense, un instant
"j'aimerai changer de vie"
un génie, passant par là
exauça son vœu.
Et c'est ainsi, que la nouvelle existence débuta
belle voiture, amis, maison
de l'argent à foison
l'homme est royalement accueilli par tous
aimé également
Mais un jour, la banqueroute vient
le milliardaire, perd rapidement tout ce qu'il a acquit
avec le génie
Adieu, meubles, vie somptueuse
passant de la lumière à l'ombre
il ne lui reste plus rien de ce somptueux destin
Sauf, une petite chose
qui m'a foi est bien précieuse
pour remonter la pente,
et refaire sa vie, ailleurs ...
C'est la santé !!
l'homme l'a toujours,
et d'elle ne veut s'en séparer
mardi 16 juin 2009
Assise
Sur un banc,
je regarde à ma façon
déambuler les gens,
se fatiguer, s'aimer, se détester
Le long du fleuve,
mon regard se perd
j'aimerai comprendre,
ce que j'ai bien pu te faire ...
Assise, je demeure
perdue, le cœur meurtri
tu m'assassines un peu,
chaque jour par ton attitude
Je me souviens pourtant,
de quelques vestiges
de notre passion
que nous avions façonné au gré
des saisons
Que s'est il passé ?
pour que nous devenions des étrangers
Suis-je si différente,
ne sachant retenir les grains de sable
qui furent, autrefois le ciment de notre liaison
Ils filent, à présent, entre mes doigts
je ne peux arrêter la course du temps
et je te dis à ma façon,
assise, je resterai sur ce banc
espérant de nouveau que tu m'y rejoindras
je regarde à ma façon
déambuler les gens,
se fatiguer, s'aimer, se détester
Le long du fleuve,
mon regard se perd
j'aimerai comprendre,
ce que j'ai bien pu te faire ...
Assise, je demeure
perdue, le cœur meurtri
tu m'assassines un peu,
chaque jour par ton attitude
Je me souviens pourtant,
de quelques vestiges
de notre passion
que nous avions façonné au gré
des saisons
Que s'est il passé ?
pour que nous devenions des étrangers
Suis-je si différente,
ne sachant retenir les grains de sable
qui furent, autrefois le ciment de notre liaison
Ils filent, à présent, entre mes doigts
je ne peux arrêter la course du temps
et je te dis à ma façon,
assise, je resterai sur ce banc
espérant de nouveau que tu m'y rejoindras
Réservée
Admirative des autres, je suis
j'aimerai tant leur ressembler,
me trémousser sur une piste,
avoir le verbe haut
et ne jamais éclater en sanglots
Je voudrai être,
la personne que je ne serai jamais,
celle qui aimerait être l'élue de ton cœur
partager avec ferveur des moments de douceur
Mais ma timidité m'empêche de m'exprimer
enfermée, je demeure dans cette prison
je dois le reconnaître, réservée je suis
et je serai toute ma vie,
De l'aube à l'aurore, je resterai la femme
que tu n'auras jamais dans ton lit
j'aimerai tant leur ressembler,
me trémousser sur une piste,
avoir le verbe haut
et ne jamais éclater en sanglots
Je voudrai être,
la personne que je ne serai jamais,
celle qui aimerait être l'élue de ton cœur
partager avec ferveur des moments de douceur
Mais ma timidité m'empêche de m'exprimer
enfermée, je demeure dans cette prison
je dois le reconnaître, réservée je suis
et je serai toute ma vie,
De l'aube à l'aurore, je resterai la femme
que tu n'auras jamais dans ton lit
Ultime baiser
Je voudrai être la brise qui t'effleure la joue le matin
le baiser qui se dépose sur tes lèvres rougies par le froid
la volupté d'une étreinte retrouvée
A ma manière, je voudrai être tout cela
Mais, aujourd'hui, en ses lieux,
je dois bien l'avouer, je dois juste me contenter ...
de te contempler une dernière fois,
et puis m'en aller ...
Mais avant, laisses-moi,
te déposer un ultime baiser
le baiser qui se dépose sur tes lèvres rougies par le froid
la volupté d'une étreinte retrouvée
A ma manière, je voudrai être tout cela
Mais, aujourd'hui, en ses lieux,
je dois bien l'avouer, je dois juste me contenter ...
de te contempler une dernière fois,
et puis m'en aller ...
Mais avant, laisses-moi,
te déposer un ultime baiser
Délicate pensée
Toute cette journée,
tu m'as épiée
je ne savais que penser
je t'ai dévisagé ...
Quelques temps auparavant,
je t'avais confier quelques écrits de moi,
attendant une critique, des paroles,
enfin des mots retentissants, sur tes lèvres
Apparemment, tu es loin de l'ami
que j'ai cru avoir, et percevoir
me serai-je trompée à ce point...
Les délicates pensées que je croyais,
que tu émettrais,
sans doute, je ne les verrai jamais
déçue, je ne voudrai être par toi,
aussi j'espère encore que tu seras
l'ami qui me critiquera
tu m'as épiée
je ne savais que penser
je t'ai dévisagé ...
Quelques temps auparavant,
je t'avais confier quelques écrits de moi,
attendant une critique, des paroles,
enfin des mots retentissants, sur tes lèvres
Apparemment, tu es loin de l'ami
que j'ai cru avoir, et percevoir
me serai-je trompée à ce point...
Les délicates pensées que je croyais,
que tu émettrais,
sans doute, je ne les verrai jamais
déçue, je ne voudrai être par toi,
aussi j'espère encore que tu seras
l'ami qui me critiquera
Belle de nuit
Au pays des fleurs,
on te connait de part ta froideur,
enveloppée, tu demeures le jour
de tes pétales , tu veux t'habiller,
sobre, tu es
Mais, la nuit
telle une femme aux milles senteurs,
tu te dévoiles, sensuelle, enivrante
tu montres tes splendeurs
Tu abuses de tes charmes,
en donnant tes couleurs,
aux doux mets,
préparés par le cuisinier
Attention cependant,
aux limaces qui veulent te dévorer
abimée tu serais
par tant de voracité
on te connait de part ta froideur,
enveloppée, tu demeures le jour
de tes pétales , tu veux t'habiller,
sobre, tu es
Mais, la nuit
telle une femme aux milles senteurs,
tu te dévoiles, sensuelle, enivrante
tu montres tes splendeurs
Tu abuses de tes charmes,
en donnant tes couleurs,
aux doux mets,
préparés par le cuisinier
Attention cependant,
aux limaces qui veulent te dévorer
abimée tu serais
par tant de voracité
Un ami
On le voudrait, prêt à tout,
Tout sacrifier, au nom de la liberté
Liberté de penser,
Penser à la solidarité,
Solidarité de tout abandonner,
Abandonner nul ne sera,
l'ami restera
pour toujours et à jamais
le symbole de l'amitié
Tout sacrifier, au nom de la liberté
Liberté de penser,
Penser à la solidarité,
Solidarité de tout abandonner,
Abandonner nul ne sera,
l'ami restera
pour toujours et à jamais
le symbole de l'amitié
Flots bleus
Chancelants, au grès du vent,
les flots font vaciller les navires
qui s'aventurent sur leurs dos
Ils entraînent dans leur danse,
les marins qui perdent pieds
oscillant de tous côtés
Quel drôle de roulis, de tangage,
se fait à bord
Mais ne perdons pas à l'esprit,
rien n'est plus beau que naviguer
sur les écailles de la mer,
ou flots bleus de l'océan
les flots font vaciller les navires
qui s'aventurent sur leurs dos
Ils entraînent dans leur danse,
les marins qui perdent pieds
oscillant de tous côtés
Quel drôle de roulis, de tangage,
se fait à bord
Mais ne perdons pas à l'esprit,
rien n'est plus beau que naviguer
sur les écailles de la mer,
ou flots bleus de l'océan
Lueur de vie
Petite lueur de vie,
ne tenant parfois qu'à un fil
l'espérance anime l'esprit
et le cœur si ça vous dit
Même dans les plus sombres moments
de notre existence, il y a toujours
même au fond de nulle part,
l'espoir de la trouver
Elle est là, pour nous rappeler
qu'après les bas, il y a les hauts
qu'après la pluie, vient le beau temps
Mais gardons en mémoire,
qu'elle n'est jamais bien loin,
même si tout nous parait,
dérisoire
ne tenant parfois qu'à un fil
l'espérance anime l'esprit
et le cœur si ça vous dit
Même dans les plus sombres moments
de notre existence, il y a toujours
même au fond de nulle part,
l'espoir de la trouver
Elle est là, pour nous rappeler
qu'après les bas, il y a les hauts
qu'après la pluie, vient le beau temps
Mais gardons en mémoire,
qu'elle n'est jamais bien loin,
même si tout nous parait,
dérisoire
La vieille
Les rides ont envahi sa peau,
autrefois si lisse,
la soleil a buriné son visage,
ses yeux bleus sont des étincelles
dans le visage fatigué
Ses mains, ont vieilli aussi
L'arthrose, les douleurs se sont invitées
dans son corps meurtri,
courbé, il est par les années passées
Les jambes voudraient encore gambader
comme autrefois,
mais elles restent raides, et douloureuses
les déplacements se raréfiant
Malgré cette enveloppe qui s'use
la vieille, reste jeune dans son cœur
Ce n'est sans un certain amusement,
qu'elle ironise sur les choses de la vie
autrefois si lisse,
la soleil a buriné son visage,
ses yeux bleus sont des étincelles
dans le visage fatigué
Ses mains, ont vieilli aussi
L'arthrose, les douleurs se sont invitées
dans son corps meurtri,
courbé, il est par les années passées
Les jambes voudraient encore gambader
comme autrefois,
mais elles restent raides, et douloureuses
les déplacements se raréfiant
Malgré cette enveloppe qui s'use
la vieille, reste jeune dans son cœur
Ce n'est sans un certain amusement,
qu'elle ironise sur les choses de la vie
lundi 15 juin 2009
Semis du printemps
L'air est doux,
propice au jardinage
L'homme enfourche les bottes,
et c'est à grandes enjambées
qu'il arrive jusqu'au terrain
Détrempé par la pluie,
le sol est gras et lourd
c'est avec pénibilité,
que le jardinier retourne la terre
Au bout d'une heure,
le voici à la fin de son labeur
Il ne lui reste plus qu'à utiliser la rasette,
pour effectuer le sillon, qui servira
à nicher les graines de la future récolte
Ce n'est qu'après beaucoup d'amour et de patience,
que le jardinier pourra contempler
le fruit de son métier
propice au jardinage
L'homme enfourche les bottes,
et c'est à grandes enjambées
qu'il arrive jusqu'au terrain
Détrempé par la pluie,
le sol est gras et lourd
c'est avec pénibilité,
que le jardinier retourne la terre
Au bout d'une heure,
le voici à la fin de son labeur
Il ne lui reste plus qu'à utiliser la rasette,
pour effectuer le sillon, qui servira
à nicher les graines de la future récolte
Ce n'est qu'après beaucoup d'amour et de patience,
que le jardinier pourra contempler
le fruit de son métier
Le concerto
l'acoustique de la salle impose le respect,
le son est bon, l'oreille attentive
les pensées s'envolent au fil des notes
Léger est l'air,
la monotonie n'est pas de mise,
juste des moments qui sentent bon,
la naïveté retrouvée
Se laisser aller à une improvisation,
s'imaginer danser,
se laisser emporter,
par le tourment des événements
le son est bon, l'oreille attentive
les pensées s'envolent au fil des notes
Léger est l'air,
la monotonie n'est pas de mise,
juste des moments qui sentent bon,
la naïveté retrouvée
Se laisser aller à une improvisation,
s'imaginer danser,
se laisser emporter,
par le tourment des événements
Natation
A coups de bras,
j'essaye de tenir tête,
enfin de garder,
celle-ci hors de l'eau
N'est-ce pas un paradoxe,
pour un verseau
de ne pas savoir nager
A peine, barboter
me suffirait...
Tout ce que je sais faire,
c'est m'accrocher désespérément,
au bord du ruisseau
Telle est la condition
du pauvre poisson,
qui ne sait pas pratiquer
la natation
j'essaye de tenir tête,
enfin de garder,
celle-ci hors de l'eau
N'est-ce pas un paradoxe,
pour un verseau
de ne pas savoir nager
A peine, barboter
me suffirait...
Tout ce que je sais faire,
c'est m'accrocher désespérément,
au bord du ruisseau
Telle est la condition
du pauvre poisson,
qui ne sait pas pratiquer
la natation
Trop de choix ...
J'aime pas ci,
j'aime pas là,
je fais régime,
c'est trop gras ...
Autant de phrases,
qui sans cessent reviennent
dans nos conversations
Imaginons, un instant
ne pas avoir le choix,
de manger tous les mêmes choses,
même si ça ne nous plairait pas,
ne pouvant faire autrement
Serait on aussi difficile,
éprouverait on le besoin de goûter
autre chose
d'éduquer notre goût à d'autres saveurs
Nous, ne pourrions certainement plus dire
ces phrases là, nous rêverions peut-être,
à une nourriture plus variée, plus riches,
exacerbant nos papilles endormies
j'aime pas là,
je fais régime,
c'est trop gras ...
Autant de phrases,
qui sans cessent reviennent
dans nos conversations
Imaginons, un instant
ne pas avoir le choix,
de manger tous les mêmes choses,
même si ça ne nous plairait pas,
ne pouvant faire autrement
Serait on aussi difficile,
éprouverait on le besoin de goûter
autre chose
d'éduquer notre goût à d'autres saveurs
Nous, ne pourrions certainement plus dire
ces phrases là, nous rêverions peut-être,
à une nourriture plus variée, plus riches,
exacerbant nos papilles endormies
Edulcorée
Si je vous dis alléger,
vous me répondrez
maigrir, et peut-être même édulcorée
mais ce n'est pas de régime,
dont je veux parler,
c'est de la vie,
On la voudrait peinte en rose,
tout le temps,
mais ne se voilons pas la face
Elle peut être cruelle,
comme belle
Les mauvais moments que nous traversons,
sont sans doute là, pour nous rappeler
que les petits moments de bonheur
doivent être savourés
Et c'est ainsi que va le monde,
dans l'insouciance, nous avançons,
Si tout va bien, on se plaint quand même
d'être trop bien
et quand tout va mal, on regrette le temps de calme
L'homme est ainsi fait,
il ne se contente jamais de ce qu'il a
il voit toujours à côté, et sous peine d'en vouloir plus,
il peut perdre encore plus
Aussi, soyons réaliste,
vivons et savourons les événements
soyons positif, même dans la peine,
un bonheur peut venir,
même si très loin, il nous apparaît
Et peut être, adoucirons-nous
un peu ce monde qui peut être si dur
et impitoyable, parfois
vous me répondrez
maigrir, et peut-être même édulcorée
mais ce n'est pas de régime,
dont je veux parler,
c'est de la vie,
On la voudrait peinte en rose,
tout le temps,
mais ne se voilons pas la face
Elle peut être cruelle,
comme belle
Les mauvais moments que nous traversons,
sont sans doute là, pour nous rappeler
que les petits moments de bonheur
doivent être savourés
Et c'est ainsi que va le monde,
dans l'insouciance, nous avançons,
Si tout va bien, on se plaint quand même
d'être trop bien
et quand tout va mal, on regrette le temps de calme
L'homme est ainsi fait,
il ne se contente jamais de ce qu'il a
il voit toujours à côté, et sous peine d'en vouloir plus,
il peut perdre encore plus
Aussi, soyons réaliste,
vivons et savourons les événements
soyons positif, même dans la peine,
un bonheur peut venir,
même si très loin, il nous apparaît
Et peut être, adoucirons-nous
un peu ce monde qui peut être si dur
et impitoyable, parfois
vendredi 12 juin 2009
Petite prière
Prions pour nos âmes échouées
de n'avoir pas rencontrées l'être aimé
Prions, pour celles, qui l'ont trouvé
et qui l'ont laissé échapper
Prions, pour les âmes égarées
les malheureux qui souffrent
Prions, pour les gens sans cœur
ceux qui blessent les âmes en peine
Prions, pour le renouveau
la solidarité, l'amour retrouvé
de n'avoir pas rencontrées l'être aimé
Prions, pour celles, qui l'ont trouvé
et qui l'ont laissé échapper
Prions, pour les âmes égarées
les malheureux qui souffrent
Prions, pour les gens sans cœur
ceux qui blessent les âmes en peine
Prions, pour le renouveau
la solidarité, l'amour retrouvé
jeudi 11 juin 2009
Framboise
Cœur de fruit acidulé,
ton goût flatte les papilles
je te cueille,
te déguste,
te savoure,
déchirée ou égrainée
je t'aime comme tu es
Récoltée en été,
je fais de toi,
confiture, tarte, gâteau
tout simplement
pour régaler les amis
que j'invite à la bonne saison
ton goût flatte les papilles
je te cueille,
te déguste,
te savoure,
déchirée ou égrainée
je t'aime comme tu es
Récoltée en été,
je fais de toi,
confiture, tarte, gâteau
tout simplement
pour régaler les amis
que j'invite à la bonne saison
Ecrin de verdure
Dans un écrin de verdure,
je t'ai donné la vie
loin du tumulte de la ville
tu t'es blotti contre moi,
mon petit garçon
Des douleurs, j'ai voulu
te préserver
Pardonnes-moi de t'avoir
garder pour moi
Je ne comprends pas
pourquoi tu me rejettes
à présent
Je regarde cet écrin
où je t'ai donné la vie
il est bien vide sans toi
et mon cœur se lamente
il pleure chaque nuit
de t'avoir perdu
toi mon bébé,
mon petit garçonnet
je t'ai donné la vie
loin du tumulte de la ville
tu t'es blotti contre moi,
mon petit garçon
Des douleurs, j'ai voulu
te préserver
Pardonnes-moi de t'avoir
garder pour moi
Je ne comprends pas
pourquoi tu me rejettes
à présent
Je regarde cet écrin
où je t'ai donné la vie
il est bien vide sans toi
et mon cœur se lamente
il pleure chaque nuit
de t'avoir perdu
toi mon bébé,
mon petit garçonnet
Tristesse
Les mains jointes,
le dos courbé,
les yeux rougis
par les larmes versées
La petite dame, est là,
assise sur la chaise, contemplant,
par la fenêtre, l'hiver qui,
étend son manteau blanc
recouvrant ainsi,
la tombe de son mari
le dos courbé,
les yeux rougis
par les larmes versées
La petite dame, est là,
assise sur la chaise, contemplant,
par la fenêtre, l'hiver qui,
étend son manteau blanc
recouvrant ainsi,
la tombe de son mari
Moi, aussi ...
Mon beau monsieur,
rencontré au coin d'une rue,
près du portique de la chapelle
a osé me dire,
ces quelques mots à l'oreille : je vous aime ...
Cette phrase a résonné sur mon tympan
puis s'est engouffré dans mon cochlée
A présent, elle hante mes nuits
j'aimerai lui dire ... en le revoyant
simplement ...
Moi, aussi !!
rencontré au coin d'une rue,
près du portique de la chapelle
a osé me dire,
ces quelques mots à l'oreille : je vous aime ...
Cette phrase a résonné sur mon tympan
puis s'est engouffré dans mon cochlée
A présent, elle hante mes nuits
j'aimerai lui dire ... en le revoyant
simplement ...
Moi, aussi !!
Dans le creux de l'oreille ...
Dans le creux de l'oreille,
je lui ai susurré quelques mots,
elle a semblé surprise,
puis s'est offusquée
Ses yeux se sont assombris
pourtant, je ne lui avais demandé
rien de bien méchant,
quelques centimètres de sa peau
que je convoitais depuis deux mois
Son père, n'a pas semblé apprécier
cette entrevue aussi rapprochée,
éconduit par la belle et le maître des lieux
j'ai du me résoudre à partir,
l'âme lourde et le cœur brisé
de pas avoir pu la toucher.
je lui ai susurré quelques mots,
elle a semblé surprise,
puis s'est offusquée
Ses yeux se sont assombris
pourtant, je ne lui avais demandé
rien de bien méchant,
quelques centimètres de sa peau
que je convoitais depuis deux mois
Son père, n'a pas semblé apprécier
cette entrevue aussi rapprochée,
éconduit par la belle et le maître des lieux
j'ai du me résoudre à partir,
l'âme lourde et le cœur brisé
de pas avoir pu la toucher.
Décolleté
D'hiver en été,
rien n'est pareil
la gorge de la dame
se protège
des mauvais coups,
du froid
Du printemps à l'automne,
elle fait comme les plantes,
elle arbore fièrement
un décolleté,
qui peut être plongeant, ou non,
selon l'esprit de la dame
Les messieurs ne sont pas en reste,
ils sont là, le regard vif
sur cette gorge déployée,
mise à nue au gré des saisons
Prêt à jouer les preux chevaliers
à couvrir la dame de baisers
pour mieux la contempler
et peut être, même espérer,
la réchauffer
rien n'est pareil
la gorge de la dame
se protège
des mauvais coups,
du froid
Du printemps à l'automne,
elle fait comme les plantes,
elle arbore fièrement
un décolleté,
qui peut être plongeant, ou non,
selon l'esprit de la dame
Les messieurs ne sont pas en reste,
ils sont là, le regard vif
sur cette gorge déployée,
mise à nue au gré des saisons
Prêt à jouer les preux chevaliers
à couvrir la dame de baisers
pour mieux la contempler
et peut être, même espérer,
la réchauffer
Festin
Nous y connaissons un rayon,
nous les ch'ti du Nord,
on aime festoyer !!!
Un repas typique de là-bas,
jour de fête au village
c'est la ducasse (traduction : fête foraine)
traditionnellement : la tarte au sucre ou aux prunes
Mais avant ...
Prenons un bouillon avec des asperges, autrement dit
un velouté, c'est plus posé
ensuite un vol au vent sera de rigueur
puis la langue de bœuf mijotée,
la veille dans le jus de cuisson
Passons au plat de résistance,
en principe une pièce de viande, des légumes
et des pomme de terre
C'est pas tout cela ...
mais il faut un peu de repos à l'estomac
après avoir ingurgité tant de mets
Un trou Normand,
traditionnellement est appelé
pour faire glisser ...
Alors pour moi, ça sera de l'angélique
c'est bien connu,
liqueur qui fait digérer
Un petit tour à la ducasse,
pour amuser grands et petits,
et tasser la première partie
Ah oui, je ne vous avez pas prévenue,
c'était le premier morceau ...
Vous trouverez, en rentrant, sur la table,
du jambon avec de la salade
puis le fromage : le maroille,
bien évidemment, accompagné de pain
Vous êtes repu ?
eh bien tanpis pour vous,
le meilleur est à venir
le dessert !
les tartes de nos grand-mères
sucre dégoulinant ou prunes fondantes
c'est une belle récompense
après s'être attablé les 3/4 que la journée
Et enfin pour clôturer ce festin
la pause café et sa liqueur.
Faisons comme le mineur, une rasade
de genièvre dans le breuvage noir
Après cette après-midi, fort copieuse
ponctuée de sourire, de joie et de sieste parfois
Je vous conseillerai de rouler lentement,
ou de rentrer un peu plus tard
Car le gendarme veille au grain,
verbalisé, il irait bon train
nous les ch'ti du Nord,
on aime festoyer !!!
Un repas typique de là-bas,
jour de fête au village
c'est la ducasse (traduction : fête foraine)
traditionnellement : la tarte au sucre ou aux prunes
Mais avant ...
Prenons un bouillon avec des asperges, autrement dit
un velouté, c'est plus posé
ensuite un vol au vent sera de rigueur
puis la langue de bœuf mijotée,
la veille dans le jus de cuisson
Passons au plat de résistance,
en principe une pièce de viande, des légumes
et des pomme de terre
C'est pas tout cela ...
mais il faut un peu de repos à l'estomac
après avoir ingurgité tant de mets
Un trou Normand,
traditionnellement est appelé
pour faire glisser ...
Alors pour moi, ça sera de l'angélique
c'est bien connu,
liqueur qui fait digérer
Un petit tour à la ducasse,
pour amuser grands et petits,
et tasser la première partie
Ah oui, je ne vous avez pas prévenue,
c'était le premier morceau ...
Vous trouverez, en rentrant, sur la table,
du jambon avec de la salade
puis le fromage : le maroille,
bien évidemment, accompagné de pain
Vous êtes repu ?
eh bien tanpis pour vous,
le meilleur est à venir
le dessert !
les tartes de nos grand-mères
sucre dégoulinant ou prunes fondantes
c'est une belle récompense
après s'être attablé les 3/4 que la journée
Et enfin pour clôturer ce festin
la pause café et sa liqueur.
Faisons comme le mineur, une rasade
de genièvre dans le breuvage noir
Après cette après-midi, fort copieuse
ponctuée de sourire, de joie et de sieste parfois
Je vous conseillerai de rouler lentement,
ou de rentrer un peu plus tard
Car le gendarme veille au grain,
verbalisé, il irait bon train
clic clac
C'est pas possible,
que ce chien est maladroit !
Tantôt un jappement,
tantôt un piétinement
mais jamais une montée
sans piaillement
Il bouge à présent sa queue,
espérant trouver,
un compromis certain,
pour entamer la dite montée
1,2 et 3, serait ce la formule magique
pour que d'un coup le chien
ait le courage de prendre son élan
pour monter enfin sur le canapé
Je n'en suis pas sûre,
mais en attendant je l'entend
gambader, faire des allers-retours
sur le plancher que je viens de cirer
que ce chien est maladroit !
Tantôt un jappement,
tantôt un piétinement
mais jamais une montée
sans piaillement
Il bouge à présent sa queue,
espérant trouver,
un compromis certain,
pour entamer la dite montée
1,2 et 3, serait ce la formule magique
pour que d'un coup le chien
ait le courage de prendre son élan
pour monter enfin sur le canapé
Je n'en suis pas sûre,
mais en attendant je l'entend
gambader, faire des allers-retours
sur le plancher que je viens de cirer
Terre d'asile
On lui avait promis
une fois passée la frontière,
elle serait accueillie,
reçue et aimée
Car dans son pays,
règne tyrannie
la liberté est en prison,
les opposants aussi
Vous comprenez,
monsieur le Président
elle doit être déclarée
"réfugiée politique",
c'est pour elle,
primordial
Si vous la renvoyez,
tous les efforts seront
anéantis
Elle ne pourra échapper
à son terrible destin
Aussi, monsieur le Président
soyez indulgent,
permettez lui que notre pays
devienne une terre d'asile
pour elle et sa famille
une fois passée la frontière,
elle serait accueillie,
reçue et aimée
Car dans son pays,
règne tyrannie
la liberté est en prison,
les opposants aussi
Vous comprenez,
monsieur le Président
elle doit être déclarée
"réfugiée politique",
c'est pour elle,
primordial
Si vous la renvoyez,
tous les efforts seront
anéantis
Elle ne pourra échapper
à son terrible destin
Aussi, monsieur le Président
soyez indulgent,
permettez lui que notre pays
devienne une terre d'asile
pour elle et sa famille
Parler pour ne rien dire ou si peu ...
Je l'avoue sans aucune retenue
papoter, parler j'adore
même pour ne parler de rien
de la pluie, du beau temps
des choses banales
je suis là
pour vous envahir
Mais point trop de papotage,
dites-moi... et vous,
quel est votre passe-temps ?
ah oui ... vous aussi ... vous aimez
bavarder, tient donc ...
c'est étrange
sommes-nous fait pour nous entendre
ou sommes-nous définitivement
rivaux dans le tourment des mots
papoter, parler j'adore
même pour ne parler de rien
de la pluie, du beau temps
des choses banales
je suis là
pour vous envahir
Mais point trop de papotage,
dites-moi... et vous,
quel est votre passe-temps ?
ah oui ... vous aussi ... vous aimez
bavarder, tient donc ...
c'est étrange
sommes-nous fait pour nous entendre
ou sommes-nous définitivement
rivaux dans le tourment des mots
D'outre-tombe
Je reviens vous hanter,
mon règne n'est pas fini
je suis là et bien là
pour en témoigner
ah ro sur les manants,
qui ont convoitisés ma place
nul besoin de vous faire un dessin
quittaient les lieux avant
que s'abattent sur vous
mon courroux
Je n'envie aucunement
votre devenir
je surgis là où on ne m'attendait plus
je vous dis : "oust !! et bon vent !"
avec l'espoir de ne plus vous revoir
mon règne n'est pas fini
je suis là et bien là
pour en témoigner
ah ro sur les manants,
qui ont convoitisés ma place
nul besoin de vous faire un dessin
quittaient les lieux avant
que s'abattent sur vous
mon courroux
Je n'envie aucunement
votre devenir
je surgis là où on ne m'attendait plus
je vous dis : "oust !! et bon vent !"
avec l'espoir de ne plus vous revoir
mercredi 10 juin 2009
Ode au Vin

Vin, vigneron,
gueuleton à ma façon
Rouge, blanc, rose,
des couleurs mélangées
mon esprit s'embrume
et chavire
Plaisir gustatif
ou ivresse des sens
tout est dans la nature
mais avec modération
il faut procéder
J'aime gambader
dans les vignes
dès le soir venu
quelles senteurs
j'aime retrouver
Admirer les serments tortueux
qui se plient sous le poids
des grappes
A pleine main,
je veux vous cueillir
vous prendre,
vous jeter,
vous écraser
Dans quelques mois,
on pourra voir si vous promettez
Si c'est le cas,
un bel avenir, je vous promets
dans les caves d'un sommelier
Un peu de réconfort
tu es mon réconfort
mon amour
mon sport à moi
dans la chambre tu ne demeureras point
je te ferai vivre
à 100 à l'heure dans ma végétation
enivrante
Je te dominerai
on s'amusera
dans nos ébats
Tu vis en moi
je t'insuffle ma force
celle de combattre
tous les mauvais esprits
mon amour
mon sport à moi
dans la chambre tu ne demeureras point
je te ferai vivre
à 100 à l'heure dans ma végétation
enivrante
Je te dominerai
on s'amusera
dans nos ébats
Tu vis en moi
je t'insuffle ma force
celle de combattre
tous les mauvais esprits
l'après rêve
J'ai rêvé que j'étais un minuscule homme,
que j'escaladais ton corps, enfin
plus précisément que j'en descendais
comme aimanté, je me devais d'essayer,
au moins une fois
Je ne sais par quel hasard,
j'étais installé sur ton crâne,
me penchant, je me surpris
à dire "c'est haut, je ne ferais pas
de vieux os, si je tombe"
Avec précaution, je m'attela
à une corde et je pris mon envol
le front fut une étape un peu déserte,
pas grand chose à voir,
je filais droit, le nez, m'accueillit
chatouillé au rythme
de tes battements de cils
je pus contempler tes iris,
ils semblaient me sourire...
Puis, j'échouais sur tes lèvres entre ouvertes
ourlées de rouge, qui me laissaient tant
de souvenirs,
impérissables, je dois dire
Une petite pause,
sur ton cou
avant de m'aventurer dans le creux
de ton décolleté...
Hélas, le réveil sonna
adieu rêve dont je ne connaitrai
jamais la fin ... qui sait ...
Songeur, je me retourne
tu es à mes côtés, je te touche,
tu n'es pas un rêve,
je me mets à penser
et si je continuais au présent,
ce que j'avais rêvé
que j'escaladais ton corps, enfin
plus précisément que j'en descendais
comme aimanté, je me devais d'essayer,
au moins une fois
Je ne sais par quel hasard,
j'étais installé sur ton crâne,
me penchant, je me surpris
à dire "c'est haut, je ne ferais pas
de vieux os, si je tombe"
Avec précaution, je m'attela
à une corde et je pris mon envol
le front fut une étape un peu déserte,
pas grand chose à voir,
je filais droit, le nez, m'accueillit
chatouillé au rythme
de tes battements de cils
je pus contempler tes iris,
ils semblaient me sourire...
Puis, j'échouais sur tes lèvres entre ouvertes
ourlées de rouge, qui me laissaient tant
de souvenirs,
impérissables, je dois dire
Une petite pause,
sur ton cou
avant de m'aventurer dans le creux
de ton décolleté...
Hélas, le réveil sonna
adieu rêve dont je ne connaitrai
jamais la fin ... qui sait ...
Songeur, je me retourne
tu es à mes côtés, je te touche,
tu n'es pas un rêve,
je me mets à penser
et si je continuais au présent,
ce que j'avais rêvé
Savate
Savate, mot argot du nord
pour désigner la pantoufle,
le chausson
celui qu'on enfile pour se délasser
lorsque la journée finie, on rentre du travail
Je viens d'apprendre,
que ce nom signifierai un sport de combat
mais je me vois mal lancer ma savate,
elle est difficile à tenir
alors si je la lance, je risquerai l'accident
Ne riez pas ce n'est pas drôle...
et laissez tranquille ma savate
c'est vrai que je la traine depuis longtemps
trouée au dessus et sur les côtés
elle prend souvent l'eau
malgré ces incidents,
je vous dirai, sans contexte,
que je suis fière de mettre mes pieds dedans
pour désigner la pantoufle,
le chausson
celui qu'on enfile pour se délasser
lorsque la journée finie, on rentre du travail
Je viens d'apprendre,
que ce nom signifierai un sport de combat
mais je me vois mal lancer ma savate,
elle est difficile à tenir
alors si je la lance, je risquerai l'accident
Ne riez pas ce n'est pas drôle...
et laissez tranquille ma savate
c'est vrai que je la traine depuis longtemps
trouée au dessus et sur les côtés
elle prend souvent l'eau
malgré ces incidents,
je vous dirai, sans contexte,
que je suis fière de mettre mes pieds dedans
Coup de pouce
Sortant du cursus scolaire,
le jeune ne connait
le monde du travail
que par les stages effectués
Il aimerait tant,
s'installer...
on lui dit souvent
sans expérience, vous êtes
et ne pouvez considéré être qualifié
Il faut vous perfectionner
et puis revenir ...
Le courrier s'amoncelle,
des demandes se comptent
par centaines
mais de réponses une ou deux
et encore pas de celle que l'on espère
Puis, un jour,
après bien des démarches
le jeune tombe sur un monsieur
un patron vieillissant qui cherche
repreneur de sa maison
Il lui dit "ok, mon garçon.
Je t'embauche, mais saches
que je devrai te former
et par la suite je te laisserai
mon entreprise adorée".
Je veux que tu la traites
avec respect
C'est un bijou,
elle tourne pratiquement seule,
avec comme seul maître : moi
Les années passent
le tandem fonctionne
à merveille
L'entreprise a prospéré
et compte à présent 10 ouvriers
Mais, il est temps
pour le vieux monsieur
de raccrocher
Le jeune homme le remercie,
tant il a appris,
humilité et amour du métier
Le jeune homme en effet,
se souvient, du monsieur,
qui l'a accepté
du coup de pouce dans la vie
qu'il lui a donné
le jeune ne connait
le monde du travail
que par les stages effectués
Il aimerait tant,
s'installer...
on lui dit souvent
sans expérience, vous êtes
et ne pouvez considéré être qualifié
Il faut vous perfectionner
et puis revenir ...
Le courrier s'amoncelle,
des demandes se comptent
par centaines
mais de réponses une ou deux
et encore pas de celle que l'on espère
Puis, un jour,
après bien des démarches
le jeune tombe sur un monsieur
un patron vieillissant qui cherche
repreneur de sa maison
Il lui dit "ok, mon garçon.
Je t'embauche, mais saches
que je devrai te former
et par la suite je te laisserai
mon entreprise adorée".
Je veux que tu la traites
avec respect
C'est un bijou,
elle tourne pratiquement seule,
avec comme seul maître : moi
Les années passent
le tandem fonctionne
à merveille
L'entreprise a prospéré
et compte à présent 10 ouvriers
Mais, il est temps
pour le vieux monsieur
de raccrocher
Le jeune homme le remercie,
tant il a appris,
humilité et amour du métier
Le jeune homme en effet,
se souvient, du monsieur,
qui l'a accepté
du coup de pouce dans la vie
qu'il lui a donné
Emotivité
Votre vue m'émeut,
je ne sais comment définir
cette impression
mais j'aimerai vous le dire
je suis en émotion
Vous m'avez emmené
au cinéma
la musique m'a transportée,
mon cœur s'est affolé
Nous sommes allés dîner
il y avait du monde
je me suis enfouie
tant j'étais étouffée
Vous n'avez pas compris
j'en suis navrée
mais d'émotivité
je suis handicapée
je ne sais comment définir
cette impression
mais j'aimerai vous le dire
je suis en émotion
Vous m'avez emmené
au cinéma
la musique m'a transportée,
mon cœur s'est affolé
Nous sommes allés dîner
il y avait du monde
je me suis enfouie
tant j'étais étouffée
Vous n'avez pas compris
j'en suis navrée
mais d'émotivité
je suis handicapée
Aveu fait, mais non pardonné
Soyons bref,
ceci est sans conséquence
ou nullement,
enfin pratiquement
Vous m'avez avoué
des sentiments
mais cocu je suis déjà
Si vous souhaitez,
mon pardon
sachez que je dédaigne
votre déclaration
Épris j'aimerai
mais de vous, jamais
ceci est sans conséquence
ou nullement,
enfin pratiquement
Vous m'avez avoué
des sentiments
mais cocu je suis déjà
Si vous souhaitez,
mon pardon
sachez que je dédaigne
votre déclaration
Épris j'aimerai
mais de vous, jamais
Timbrée de toi
Nouvellement installé dans ma vie,
je te contemple
ta peau est aussi douce,
que la surface d'un timbre
je t'admire ...
Haut en couleur est notre union,
jamais le même et toujours charmant
Il y a bien dans ce paysage,
quelques écueils,
mais peu importe,
il faut une imperfection
pour te rendre attendrissant
Parfois, je te trouve collant,
mais n'est ce pas normal
pour un jeune premier
Finalement, je dois bien l'avouer
je dois être amoureuse
enfin, en quelque sorte timbrée de toi
je te contemple
ta peau est aussi douce,
que la surface d'un timbre
je t'admire ...
Haut en couleur est notre union,
jamais le même et toujours charmant
Il y a bien dans ce paysage,
quelques écueils,
mais peu importe,
il faut une imperfection
pour te rendre attendrissant
Parfois, je te trouve collant,
mais n'est ce pas normal
pour un jeune premier
Finalement, je dois bien l'avouer
je dois être amoureuse
enfin, en quelque sorte timbrée de toi
mardi 9 juin 2009
La bretelle
Tu la fais glisser,
en douceur
le long de mon bras,
elle descend ...
je suis l'effleurement
de tes doigts sur ma peau bronzée
Je ferme les yeux,
je titube un peu
j'aime à te sentir,
si près
Lentement,
tu décroches les attaches
Libérant ma poitrine,
qui t'invite à la caresser
tout en douceur,
je veux te laisser m'aimer
en douceur
le long de mon bras,
elle descend ...
je suis l'effleurement
de tes doigts sur ma peau bronzée
Je ferme les yeux,
je titube un peu
j'aime à te sentir,
si près
Lentement,
tu décroches les attaches
Libérant ma poitrine,
qui t'invite à la caresser
tout en douceur,
je veux te laisser m'aimer
Sacré
Sacré polisson,
je te dis ...
tu me regardes
me dévisages
puis enfouis ta face
dans ma chevelure
Tu ne songes qu'à t'y perdre ...
Puis, tu te relèves
et me contemples de nouveau
Je ferme les yeux,
un délice m'envahit
celui de sentir encore
le sacré moment,
enfin le délicieux
moment où tu me diras
je t'aime mon amour
je te dis ...
tu me regardes
me dévisages
puis enfouis ta face
dans ma chevelure
Tu ne songes qu'à t'y perdre ...
Puis, tu te relèves
et me contemples de nouveau
Je ferme les yeux,
un délice m'envahit
celui de sentir encore
le sacré moment,
enfin le délicieux
moment où tu me diras
je t'aime mon amour
40 rugissants
Au 40 ème rugissant,
je t'ai aimé passionnément
la chaleur laissée
par l'enlacement de nos corps
a suffit à me rendre,
belle de désir
Façonnée entre tes mains
je chancelle jusqu'au petit matin
A présent, j'attends
la prochaine lune,
je pense ... encore ...
à nos moments de fusion
J'en fais le serment,
toujours je veux me donner
à toi
et te rendre à ma façon,
les mille joies éprouvées
lors de notre union
je t'ai aimé passionnément
la chaleur laissée
par l'enlacement de nos corps
a suffit à me rendre,
belle de désir
Façonnée entre tes mains
je chancelle jusqu'au petit matin
A présent, j'attends
la prochaine lune,
je pense ... encore ...
à nos moments de fusion
J'en fais le serment,
toujours je veux me donner
à toi
et te rendre à ma façon,
les mille joies éprouvées
lors de notre union
La pluie
Je ne vous dirai pas qu'elle fait
des claquettes, c'est déjà pris ...
Originaire du Nord,
je sais de quoi je parle
on n'y est pour ainsi dire ... habitués
Personnellement, je l'aime
lorsqu'elle est fine,
pénétrante, elle devient
ruisselante, elle apparaît
les fleurs et les légumes
se gorgent de cette eau
Et puis, il ne faut pas oublier
de contempler l'après-pluie,
lorsque les dernières gouttes
sèchent au soleil,
que les escargots sortent leurs antennes
et que les enfants font des clapotis
dans les mares laissées par la pluie
des claquettes, c'est déjà pris ...
Originaire du Nord,
je sais de quoi je parle
on n'y est pour ainsi dire ... habitués
Personnellement, je l'aime
lorsqu'elle est fine,
pénétrante, elle devient
ruisselante, elle apparaît
les fleurs et les légumes
se gorgent de cette eau
Et puis, il ne faut pas oublier
de contempler l'après-pluie,
lorsque les dernières gouttes
sèchent au soleil,
que les escargots sortent leurs antennes
et que les enfants font des clapotis
dans les mares laissées par la pluie
lundi 8 juin 2009
Pudique
Je me cache sous de longs manteaux,
je rougis aux réflexions
ma couleur préférée : le violet
l'améthyste me plait...
les bijoux, ok mais pas trop
et surtout discrets
les mots me blessent
mais j'en joue après tout
ils m'aident à prendre forme
à vivre en 3 D,
au milieu des gens
je me cache volontairement
Je suis pudique
et maintenant
que vous le savez
je rougis de vous l'avoir dit
je rougis aux réflexions
ma couleur préférée : le violet
l'améthyste me plait...
les bijoux, ok mais pas trop
et surtout discrets
les mots me blessent
mais j'en joue après tout
ils m'aident à prendre forme
à vivre en 3 D,
au milieu des gens
je me cache volontairement
Je suis pudique
et maintenant
que vous le savez
je rougis de vous l'avoir dit
le soldat
Son métier : nous protéger
permettre à chacun d'entre nous
de sortir de chez soi,
avoir un travail, des vacances,
une vie plus ou moins régulée
Il se bat pour que la liberté,
soit respectée et non bafouée
Son rythme de vie,
est toute fois chamboulée
il doit s'adapter
une vie régulée, il a ...
mais à sa manière
Offrir sa vie pour son pays,
n'est pas son but
mais s'il le faut, il le fera
car son métier s'est toute sa vie
Dévouement jusqu'à l'extrême
le soldat doit être respecté
et non méprisé
permettre à chacun d'entre nous
de sortir de chez soi,
avoir un travail, des vacances,
une vie plus ou moins régulée
Il se bat pour que la liberté,
soit respectée et non bafouée
Son rythme de vie,
est toute fois chamboulée
il doit s'adapter
une vie régulée, il a ...
mais à sa manière
Offrir sa vie pour son pays,
n'est pas son but
mais s'il le faut, il le fera
car son métier s'est toute sa vie
Dévouement jusqu'à l'extrême
le soldat doit être respecté
et non méprisé
La lune
D'habitude si bienveillante,
je pense que là,
ça déborde en tous sens
les sentiments sont contradictoires
chez les gens
je ne reconnais personne,
même moi, j'en deviens lunatique
Un simple mot,
et tout part,
sans dessus-dessous
Soyons plus cool,
attendons que dame lune
reprenne sa forme normale
pas celle qui agit sur les humeurs
qui nous rend si mordants
J'espère que nous n'aurons pas
à attendre très longtemps
car les situations de quiproquo
c'est pas ma tasse de thé
et j'espère à vous non plus
Sacrée lune, amie des jardiniers
tu leur joues aussi de sacré tour
refusant de faire pousser les légumes
mais plutôt les cheveux
Ce n'est pas parce que le soleil,
tu l'attends souvent
que nous devons en pâtir pour autant ;-)
je pense que là,
ça déborde en tous sens
les sentiments sont contradictoires
chez les gens
je ne reconnais personne,
même moi, j'en deviens lunatique
Un simple mot,
et tout part,
sans dessus-dessous
Soyons plus cool,
attendons que dame lune
reprenne sa forme normale
pas celle qui agit sur les humeurs
qui nous rend si mordants
J'espère que nous n'aurons pas
à attendre très longtemps
car les situations de quiproquo
c'est pas ma tasse de thé
et j'espère à vous non plus
Sacrée lune, amie des jardiniers
tu leur joues aussi de sacré tour
refusant de faire pousser les légumes
mais plutôt les cheveux
Ce n'est pas parce que le soleil,
tu l'attends souvent
que nous devons en pâtir pour autant ;-)
Remise en jeu
Terme bien barbare
pour annoncer que deux secondes avant,
on était sur la touche
Qu'on avait rien à faire sur place,
sinon passer le flambeau
Vous avez regardé, l'air hagard
les événements, qui se sont enchaînés
qui ont eu lieu sans vous
Vous secouez la tête,
ce temps est terminé
vous êtes là, prêt à revenir dans la vie
à être acteur de votre destin
Vous faîtes votre rentrée
ou plutôt votre remise en jeu
de votre situation, que vous défendez
à nouveau
pour annoncer que deux secondes avant,
on était sur la touche
Qu'on avait rien à faire sur place,
sinon passer le flambeau
Vous avez regardé, l'air hagard
les événements, qui se sont enchaînés
qui ont eu lieu sans vous
Vous secouez la tête,
ce temps est terminé
vous êtes là, prêt à revenir dans la vie
à être acteur de votre destin
Vous faîtes votre rentrée
ou plutôt votre remise en jeu
de votre situation, que vous défendez
à nouveau
Cancanière
Cachée derrière ses brises-vitres,
elle scrute le passage des voisins
Le vendredi, elle réunit sa cours
et les langues y vont bon train
Avez-vous vu Mme Augustin,
elle a un œil en moins ...
M. Du Flanc, toujours aussi
radin ...
La journée se poursuit,
au rythme des cancans
Même si rien n'est vrai,
les cancanières déforment la vérité
parfois pour connaître celle-ci
mais souvent pour occuper
leur propre vie
car elles sont pauvres en événements
ou voudraient connaître tout des gens
Lorsque leur réunion se termine
elles repartent chacune chez elle,
persuadées de détenir la vérité
Cela ne serait pas si grave,
si elle la gardait pour elle
mais le malheur, c'est qu'elle prêche
en plus pour leur paroisse de cancanière
Aussi, collantes qu'un chewing-gum
elles s'empressent de répandre
les nouvelles, souvent fausses
qui abiment, blessent
les personnes concernées
elle scrute le passage des voisins
Le vendredi, elle réunit sa cours
et les langues y vont bon train
Avez-vous vu Mme Augustin,
elle a un œil en moins ...
M. Du Flanc, toujours aussi
radin ...
La journée se poursuit,
au rythme des cancans
Même si rien n'est vrai,
les cancanières déforment la vérité
parfois pour connaître celle-ci
mais souvent pour occuper
leur propre vie
car elles sont pauvres en événements
ou voudraient connaître tout des gens
Lorsque leur réunion se termine
elles repartent chacune chez elle,
persuadées de détenir la vérité
Cela ne serait pas si grave,
si elle la gardait pour elle
mais le malheur, c'est qu'elle prêche
en plus pour leur paroisse de cancanière
Aussi, collantes qu'un chewing-gum
elles s'empressent de répandre
les nouvelles, souvent fausses
qui abiment, blessent
les personnes concernées
La voisine
Elle n'a rien à faire de la journée
elle rumine les problèmes
et si ce n'est pas le cas,
elle s'en crée,
ça occupe ...
car elle n' a rien à faire
Médisante, rebondissant
sur les affaires des autres
elle voudrait tout savoir
Rien ne la contrarie plus,
que de ne pas se mêler
des amours de l'une,
du travail de l'autre
Elle est têtue,
et voudrait que rien ne lui soit caché
Elle répand les cancans
plus vite que la lumière
Elle ne sait faire que ça
c'est son métier, celui auquel
elle s'est destinée
elle rumine les problèmes
et si ce n'est pas le cas,
elle s'en crée,
ça occupe ...
car elle n' a rien à faire
Médisante, rebondissant
sur les affaires des autres
elle voudrait tout savoir
Rien ne la contrarie plus,
que de ne pas se mêler
des amours de l'une,
du travail de l'autre
Elle est têtue,
et voudrait que rien ne lui soit caché
Elle répand les cancans
plus vite que la lumière
Elle ne sait faire que ça
c'est son métier, celui auquel
elle s'est destinée
Pause
Papiers, à régler
Papiers à envoyer
Papier à trier
Je dis stop !!
je demande une pause
un souffle d'air
annonçant un renouveau
Vite de l'oxygène !!
Je me noie sous les décisions
Il me faut plus de temps
pour gérer,
assumer,
tous les éléments qui viennent du passé
Papiers à envoyer
Papier à trier
Je dis stop !!
je demande une pause
un souffle d'air
annonçant un renouveau
Vite de l'oxygène !!
Je me noie sous les décisions
Il me faut plus de temps
pour gérer,
assumer,
tous les éléments qui viennent du passé
harcèlement
Tenter d'aller de l'avant,
malgré les difficultés,
les on dits, les simples d'esprits
Mais, malgré notre volonté d'avancer,
il y a toujours un grain de sable
dans les rouages, qui vient entraver
le fonctionnement
On essaye de vous faire culpabiliser,
de vous entrainer vers le fond
On vous dit, vous aviez promis
mais quelle promesse ...
de louer une maison, qui ne l'est pas
avec des travaux à réaliser dans l'immédiat
pour être au moins habitable
Vous n'êtes pas Crésus,
devant régler des dettes,
vous êtes obnubilé par les factures
Mais les gens, sont là pour vous rappeler
qu'ils ont une vie,
qu'ils ont décidé que comme vous êtes seule
avec du patrimoine,
ça sera vous, qui assumera leur condition humaine
Vous devez trouver une solution,
puisque eux n'en n'ont pas,
on ne leur a rien proposé, puisqu'ils refusent tout
têtus, ils vous assaillent de demandes, dès qu'il vous voit
vous devenez irascible dès que l'on s'adresse à vous
car harcelé vous l'êtes,
par le seul pêché de posséder trop de bien,
du malheureusement au décès que vous n'avez pas demandé
malgré les difficultés,
les on dits, les simples d'esprits
Mais, malgré notre volonté d'avancer,
il y a toujours un grain de sable
dans les rouages, qui vient entraver
le fonctionnement
On essaye de vous faire culpabiliser,
de vous entrainer vers le fond
On vous dit, vous aviez promis
mais quelle promesse ...
de louer une maison, qui ne l'est pas
avec des travaux à réaliser dans l'immédiat
pour être au moins habitable
Vous n'êtes pas Crésus,
devant régler des dettes,
vous êtes obnubilé par les factures
Mais les gens, sont là pour vous rappeler
qu'ils ont une vie,
qu'ils ont décidé que comme vous êtes seule
avec du patrimoine,
ça sera vous, qui assumera leur condition humaine
Vous devez trouver une solution,
puisque eux n'en n'ont pas,
on ne leur a rien proposé, puisqu'ils refusent tout
têtus, ils vous assaillent de demandes, dès qu'il vous voit
vous devenez irascible dès que l'on s'adresse à vous
car harcelé vous l'êtes,
par le seul pêché de posséder trop de bien,
du malheureusement au décès que vous n'avez pas demandé
dimanche 7 juin 2009
Tour de France
Depuis 106 ans,
les corps sveltes nous charment
au rythme des paysages
nous redécouvrons avec joie
les lieux de notre rencontre,
des vacances et que sais-je encore...
Pour la grimpette,
maillot blanc à pois rouge,
un événement pour une coccinelle
Maillot jaune,
pour le premier au général
Maillot trempée de sueur
pour le plus valeureux,
mais malheureux homme,
arrivé bon dernier
Mais toujours avoir,
la possibilité d'être classé
pour arriver au 14 juillet
le 1 er sur les champs élysées
les corps sveltes nous charment
au rythme des paysages
nous redécouvrons avec joie
les lieux de notre rencontre,
des vacances et que sais-je encore...
Pour la grimpette,
maillot blanc à pois rouge,
un événement pour une coccinelle
Maillot jaune,
pour le premier au général
Maillot trempée de sueur
pour le plus valeureux,
mais malheureux homme,
arrivé bon dernier
Mais toujours avoir,
la possibilité d'être classé
pour arriver au 14 juillet
le 1 er sur les champs élysées
Dernier hommage
En sortant du cimetière,
je me suis dis finalement,
c'est bien de le préparer
il faut y penser !!
C'est un soulagement
pour la famille, ne pas
devoir payer les obsèques
et puis, c'est l'ultime étape
de la vie
Ça peut paraître macabre,
de songer déjà à partir
mais faire prendre
des décisions à des gens
qui ne sont pas dans votre tête
c'est pas mieux
Ils ont la délicate tâche
de se mettre à votre place ...
mais finalement ils font au mieux
comme ils peuvent
et selon les moyens donnés
Au rythme où vont les choses
c'est bientôt plus cher que de naître
Je sais, je sais, je suis encore jeune
pour y penser...
mais on peut dire que ça sera vraiment
les dernières choses que nous feront
Ça allégera le porte-monnaie,
mais pas la peine
le testament ouvert,
les héritiers devront se débrouiller
pour accepter ou refuser
Mais les funérailles,
point de choix ils auront,
payer, ils devront
Quelle épine du pied,
je leur retirerai
puisque d'avance,
j'aurai tout orchestré
je me suis dis finalement,
c'est bien de le préparer
il faut y penser !!
C'est un soulagement
pour la famille, ne pas
devoir payer les obsèques
et puis, c'est l'ultime étape
de la vie
Ça peut paraître macabre,
de songer déjà à partir
mais faire prendre
des décisions à des gens
qui ne sont pas dans votre tête
c'est pas mieux
Ils ont la délicate tâche
de se mettre à votre place ...
mais finalement ils font au mieux
comme ils peuvent
et selon les moyens donnés
Au rythme où vont les choses
c'est bientôt plus cher que de naître
Je sais, je sais, je suis encore jeune
pour y penser...
mais on peut dire que ça sera vraiment
les dernières choses que nous feront
Ça allégera le porte-monnaie,
mais pas la peine
le testament ouvert,
les héritiers devront se débrouiller
pour accepter ou refuser
Mais les funérailles,
point de choix ils auront,
payer, ils devront
Quelle épine du pied,
je leur retirerai
puisque d'avance,
j'aurai tout orchestré
Saltimbanque
Ta profession de foi,
tu la fais dans la rue
Saltimbanque, tu es...
Dansant, chantant
te faisant payer
pour l'amusement
que tu procures
Tu charmes les passantes
leur soutirant quelques menues
monnaies, de quoi vivre
toi et ta famille
On t'écoute, le cœur vacillant,
rêvant au prince charmant
tu la fais dans la rue
Saltimbanque, tu es...
Dansant, chantant
te faisant payer
pour l'amusement
que tu procures
Tu charmes les passantes
leur soutirant quelques menues
monnaies, de quoi vivre
toi et ta famille
On t'écoute, le cœur vacillant,
rêvant au prince charmant
Hiver
Période où la nature est au repos
La campagne semble morte
Les derniers vestiges des saisons passées
sont là pour en témoigner
Noire est la plaine,
le corbeau peut en parler
Il est là avec son ami le merle
que ne chante plus, se tait,
ne contemple que la morne vallée
Quand reviendra donc le bonheur
le temps de l'insouciance
éliminant la morte saison
Les arbres bourgeonneront,
les fleurs s'éveilleront
et nous seront là, avec les enfants
contemplant une fois encore
les saisons qui s'enchainent,
du temps qui passe inlassablement
jusqu'à notre mort,
c'est certain
La campagne semble morte
Les derniers vestiges des saisons passées
sont là pour en témoigner
Noire est la plaine,
le corbeau peut en parler
Il est là avec son ami le merle
que ne chante plus, se tait,
ne contemple que la morne vallée
Quand reviendra donc le bonheur
le temps de l'insouciance
éliminant la morte saison
Les arbres bourgeonneront,
les fleurs s'éveilleront
et nous seront là, avec les enfants
contemplant une fois encore
les saisons qui s'enchainent,
du temps qui passe inlassablement
jusqu'à notre mort,
c'est certain
vendredi 5 juin 2009
Indisciplinée
Indisciplinée, je voudrai me qualifier...
aujourd'hui, j'aimerai tourner le dos au passé
ne plus être la personne sage, timide,
en retrait, regardant les amis,
se faisant une raison,
être une incomprise toute sa vie
J'ai aussi compris,
que l'on pouvait par des écrits
devenir une autre, savourer des avis
se faire vôtre, l'espace d'un poème,
vous faire chavirer l'esprit
Oui, je veux être indisciplinée,
jouer la rebelle, celle du cœur et de l'esprit
à travers mes écrits
aujourd'hui, j'aimerai tourner le dos au passé
ne plus être la personne sage, timide,
en retrait, regardant les amis,
se faisant une raison,
être une incomprise toute sa vie
J'ai aussi compris,
que l'on pouvait par des écrits
devenir une autre, savourer des avis
se faire vôtre, l'espace d'un poème,
vous faire chavirer l'esprit
Oui, je veux être indisciplinée,
jouer la rebelle, celle du cœur et de l'esprit
à travers mes écrits
Cueillette de la fleur
A peine 18 ans,
belle et rebelle,
elle se divertit en chantant
Le jeune homme
s'évertue à contrôler
ses pulsions
Il lui adresse un sourire ...
La jeune fille lui rend
puis vient une conversation
qui au fil du temps
devient plus envahissante,
les jeunes gens sont pris
par le jeu des sentiments
Par une belle après-midi,
ils se retrouvent dans son lit
de gestes maladroits,
il effeuille la belle
puis vient la cueillette de la fleur
9 mois plus tard,
imprévu, un petit garçon né
de cette promiscuité
les noces seront célébrées
au mieux, en mai
belle et rebelle,
elle se divertit en chantant
Le jeune homme
s'évertue à contrôler
ses pulsions
Il lui adresse un sourire ...
La jeune fille lui rend
puis vient une conversation
qui au fil du temps
devient plus envahissante,
les jeunes gens sont pris
par le jeu des sentiments
Par une belle après-midi,
ils se retrouvent dans son lit
de gestes maladroits,
il effeuille la belle
puis vient la cueillette de la fleur
9 mois plus tard,
imprévu, un petit garçon né
de cette promiscuité
les noces seront célébrées
au mieux, en mai
Vibrations
Une salle, la musique
nous envahit,
nous les voyants
nous dansons
Arrive une personne sourde
Elle se tient aux murs
se sentirait elle mal ?
les gens la regardent à leur façon
Une personne, interloquée
lui dit : que faites vous ?
c'est sa façon à lui de danser
n'ayant pas la notion de musique
les vibrations,
prennent écho sur les parois,
permettant au sourd de danser,
peut être mieux que les gens
voyants, coincés dans leurs vêtements
nous envahit,
nous les voyants
nous dansons
Arrive une personne sourde
Elle se tient aux murs
se sentirait elle mal ?
les gens la regardent à leur façon
Une personne, interloquée
lui dit : que faites vous ?
c'est sa façon à lui de danser
n'ayant pas la notion de musique
les vibrations,
prennent écho sur les parois,
permettant au sourd de danser,
peut être mieux que les gens
voyants, coincés dans leurs vêtements
De crépon
L'air fripon
la cotonnade laisse
la place au crépon,
tissu doux et
sensuellement léger
emportant la dame
au gré du vent
Le vêtement est cette fois-ci
plus lâche,
un col tunisien,
un décolleté entrouvert ...
anime le désir de l'homme
celui d'apercevoir, ne serait ce
qu'un instant la peau colorée
de la dame qui se laisser bercer
par l'odeur marine, et le vent
la cotonnade laisse
la place au crépon,
tissu doux et
sensuellement léger
emportant la dame
au gré du vent
Le vêtement est cette fois-ci
plus lâche,
un col tunisien,
un décolleté entrouvert ...
anime le désir de l'homme
celui d'apercevoir, ne serait ce
qu'un instant la peau colorée
de la dame qui se laisser bercer
par l'odeur marine, et le vent
De cotonnade
Une plage, une silhouette,
une dame, vêtue d'une cotonnade
vêtement blanc évidemment
léger et transparent
On devine en la regardant
une poitrine bien formée
des hanches rondes
des jambes élancées
Léger, se faisant oublier
la dame déambule
alerte, le vent s'engouffre
s'amusant allègrement
avec la chevelure,
longue est la crinière
Quel beau paysage,
avec cette dame
vêtue d'une cotonnade
une dame, vêtue d'une cotonnade
vêtement blanc évidemment
léger et transparent
On devine en la regardant
une poitrine bien formée
des hanches rondes
des jambes élancées
Léger, se faisant oublier
la dame déambule
alerte, le vent s'engouffre
s'amusant allègrement
avec la chevelure,
longue est la crinière
Quel beau paysage,
avec cette dame
vêtue d'une cotonnade
jeudi 4 juin 2009
A une voix près ...
Vous, qui vous disputez pour une simple phrase,
un minuscule événement
placé ou non intentionnellement
qui entraîne une déferlante de non-dit
de ressentis, pas toujours plaisant
Nous, sommes ici pour faire vibrer,
vivre les gens au grès de nos écrits
La critique doit devenir habituelle,
et non vous mettre dans l'embarras
Vous savez, que le succès est bien éphémère
dans un métier où la popularité est plutôt
chasse gardée
Le terrain est si petit, et vos sentiments si grands
tant d'émotion à avouer, à animer
Nous, nous devons nous contenter
parfois, d'être minimaliste
Recevoir une voix, un avis c'est une récompense
une reconnaissance
Et même si elle fait mal, déçoit parfois
elle est là, pour nous dire, on existe en tant qu'artiste
un minuscule événement
placé ou non intentionnellement
qui entraîne une déferlante de non-dit
de ressentis, pas toujours plaisant
Nous, sommes ici pour faire vibrer,
vivre les gens au grès de nos écrits
La critique doit devenir habituelle,
et non vous mettre dans l'embarras
Vous savez, que le succès est bien éphémère
dans un métier où la popularité est plutôt
chasse gardée
Le terrain est si petit, et vos sentiments si grands
tant d'émotion à avouer, à animer
Nous, nous devons nous contenter
parfois, d'être minimaliste
Recevoir une voix, un avis c'est une récompense
une reconnaissance
Et même si elle fait mal, déçoit parfois
elle est là, pour nous dire, on existe en tant qu'artiste
Délivrée
Après bien des tourments
des pages blanches tournées
arrachées parfois,
pour simplement oublier
Je me sens à présent délivrée...
du passé,
du poids des années,
des souffrances accumulées,
Mon cœur se sent léger
tel une plume,
il revit ...
sur les épaules, plus de poids
je me redresse, me tenant droite,
le regard fixé dans le lointain
Je veux avancer,
reprendre des activités
ne pas oublier, mais me sentir libérée
vivre et savourer chaque seconde
comme un bon vin
rester consciente que la vie
est bien trop courte,
pour s'appesantir aussi longtemps
sur les événements
des pages blanches tournées
arrachées parfois,
pour simplement oublier
Je me sens à présent délivrée...
du passé,
du poids des années,
des souffrances accumulées,
Mon cœur se sent léger
tel une plume,
il revit ...
sur les épaules, plus de poids
je me redresse, me tenant droite,
le regard fixé dans le lointain
Je veux avancer,
reprendre des activités
ne pas oublier, mais me sentir libérée
vivre et savourer chaque seconde
comme un bon vin
rester consciente que la vie
est bien trop courte,
pour s'appesantir aussi longtemps
sur les événements
13
Je bannis ce chiffre de mon vocabulaire
d'autant plus si le jour est un vendredi
on le dit faisant le bonheur
pour ma part, il est à l'origine
de bien des souffrances...
Celles d'un père,
trop vite disparu
malgré l'âge avancé
je ne me suis pas résolue
à ne plus le voir
déambuler dans son jardin,
me faisant la moral
Mon père était tout pour moi,
la nounou qui me gardait
le confident qui me protégeait
Ben oui, les rôles étaient inversés
ma mère au travail...
mon père à la maison...
mais qui s'en plaignait,
pas moi, en tous cas !!
J'aurai souhaiter seulement bannir
ce jour, où allant à l'école
je voulu lui dire "au revoir"
Et c'est là sur le canapé du salon,
qu'il gisait, agonisant...
la douleur ne sait pas calmée,
même après toutes ces années
Je garde en mémoire,
les derniers instants
de mon père,
un matin
d'un certain
vendredi 13 mars 1987
d'autant plus si le jour est un vendredi
on le dit faisant le bonheur
pour ma part, il est à l'origine
de bien des souffrances...
Celles d'un père,
trop vite disparu
malgré l'âge avancé
je ne me suis pas résolue
à ne plus le voir
déambuler dans son jardin,
me faisant la moral
Mon père était tout pour moi,
la nounou qui me gardait
le confident qui me protégeait
Ben oui, les rôles étaient inversés
ma mère au travail...
mon père à la maison...
mais qui s'en plaignait,
pas moi, en tous cas !!
J'aurai souhaiter seulement bannir
ce jour, où allant à l'école
je voulu lui dire "au revoir"
Et c'est là sur le canapé du salon,
qu'il gisait, agonisant...
la douleur ne sait pas calmée,
même après toutes ces années
Je garde en mémoire,
les derniers instants
de mon père,
un matin
d'un certain
vendredi 13 mars 1987
Ensorcelante
Un regard, une étincelle
c'est si irréel...
trop facile de tomber
sur un amour éternel
Et pourtant, à sa façon ...
Elle séduit sans renoncement,
elle captive le cœur de l'homme,
ensorcelante ...
l'homme ne peut détacher son regard
elle l'emmène, gravissant coûte que coûte
les étages jusqu'au 7 ème ciel
c'est si irréel...
trop facile de tomber
sur un amour éternel
Et pourtant, à sa façon ...
Elle séduit sans renoncement,
elle captive le cœur de l'homme,
ensorcelante ...
l'homme ne peut détacher son regard
elle l'emmène, gravissant coûte que coûte
les étages jusqu'au 7 ème ciel
Fragrance
Une femme, un parfum
une odeur se libérant sous le vent
un sillage qu'on aimerait,
éternel
Suivre cette inconnue,
dans la rue
se laisser gouverner
par les senteurs dégagées
Ce n'est pas un leurre,
c'est une réalité
se sentir porter
par cette fragrance
Se dire, je connais ...
j'ai déjà senti
se poser la question,
sur qui...
se laisser mener
par le bout du nez
une odeur se libérant sous le vent
un sillage qu'on aimerait,
éternel
Suivre cette inconnue,
dans la rue
se laisser gouverner
par les senteurs dégagées
Ce n'est pas un leurre,
c'est une réalité
se sentir porter
par cette fragrance
Se dire, je connais ...
j'ai déjà senti
se poser la question,
sur qui...
se laisser mener
par le bout du nez
Joue contre joue
Fête de la musique
21 juin 2008,
une rencontre
qui marqua notre vie
Tapissé au bord de la piste,
admirant les danseurs
tu étais là...
Je t'ai offert un verre,
puis t'ai demandé de partager une danse
Qui aurai pu croire,
que de ce tendre enlacement
aurait eu raison de mes sentiments
Et c'est joue contre joue,
qu'à chaque mouvement
nos cœurs se sont mis à battre à l'unisson
21 juin 2008,
une rencontre
qui marqua notre vie
Tapissé au bord de la piste,
admirant les danseurs
tu étais là...
Je t'ai offert un verre,
puis t'ai demandé de partager une danse
Qui aurai pu croire,
que de ce tendre enlacement
aurait eu raison de mes sentiments
Et c'est joue contre joue,
qu'à chaque mouvement
nos cœurs se sont mis à battre à l'unisson
Sur la pointe des pieds
Sur la pointe des pieds,
j'ai déposé un bisou sur ta joue,
puis je suis descendue
sur la commissure de tes lèvres
Doucement, je t'ai bercé dans mes bras
j'ai voulu réchauffer ton cœur meurtri
des années passées à aimer,
un être qui n'avait aucun sentiment concret
Sur la pointe des pieds,
je suis partie de la chambre
où paisiblement tu dors à présent
apaisé, j'ai réussi à te rassurer
Non, tu n'es pas l'homme insensible
et froid qu'elle a voulu faire croire
Tu es à mon avis, un être plein de charme,
et vulnérable,
qui se protège, comme il peut,
des douleurs du passé
j'ai déposé un bisou sur ta joue,
puis je suis descendue
sur la commissure de tes lèvres
Doucement, je t'ai bercé dans mes bras
j'ai voulu réchauffer ton cœur meurtri
des années passées à aimer,
un être qui n'avait aucun sentiment concret
Sur la pointe des pieds,
je suis partie de la chambre
où paisiblement tu dors à présent
apaisé, j'ai réussi à te rassurer
Non, tu n'es pas l'homme insensible
et froid qu'elle a voulu faire croire
Tu es à mon avis, un être plein de charme,
et vulnérable,
qui se protège, comme il peut,
des douleurs du passé
Cacophonie de couleurs
S'essayer ...
Mettre une touche de bleue
plus loin, des pâquerettes blanches
de la lavande en massif, odorant
des zinnias, des iris, des lys
Traiter cette palette,
avec respect et dignité
la protéger de l'humidité, des vermines
Puis, la laisser profiter
du soleil, du climat
Revenir après quelques mois,
et contempler la cacophonie de couleurs
S'émerveiller devant la composition du jardin
cet amas de senteurs
tailler les buissons,
rendre un air ... disons, domestiqué
face aux visiteurs qui s'empressent,
d' admirer les floraisons de l'été
Mettre une touche de bleue
plus loin, des pâquerettes blanches
de la lavande en massif, odorant
des zinnias, des iris, des lys
Traiter cette palette,
avec respect et dignité
la protéger de l'humidité, des vermines
Puis, la laisser profiter
du soleil, du climat
Revenir après quelques mois,
et contempler la cacophonie de couleurs
S'émerveiller devant la composition du jardin
cet amas de senteurs
tailler les buissons,
rendre un air ... disons, domestiqué
face aux visiteurs qui s'empressent,
d' admirer les floraisons de l'été
Déranger
Pousser la porte,
s'installer au milieu de la pièce,
éveiller la curiosité
déranger !!
Ecrire ce que l'on a au fond du cœur,
déborder d'amour pour l'autre
sans pudeur livrer sa vie
mais déranger !!
Parler, critiquer, se taire,
un silence peut parfois dire
plus, qu'un long discours
déranger !
Se mettre à crier,
vociférer, se dire que l'on est incompris
déranger !!
Ne pas rentrer dans le moule,
être quelqu'un de différent
déranger !!
Prendre la vie à bras le corps
vivre à cent à l'heure
mais déranger quand même !!
et toujours !! mais finalement EXISTER ...
s'installer au milieu de la pièce,
éveiller la curiosité
déranger !!
Ecrire ce que l'on a au fond du cœur,
déborder d'amour pour l'autre
sans pudeur livrer sa vie
mais déranger !!
Parler, critiquer, se taire,
un silence peut parfois dire
plus, qu'un long discours
déranger !
Se mettre à crier,
vociférer, se dire que l'on est incompris
déranger !!
Ne pas rentrer dans le moule,
être quelqu'un de différent
déranger !!
Prendre la vie à bras le corps
vivre à cent à l'heure
mais déranger quand même !!
et toujours !! mais finalement EXISTER ...
A bas l'amertume
Si j'avais su que j'approuverai
les textes des softs séries dites américaine,
je me serai dit : "je suis tombée sur la tête"
mais une phrase à retenue mon attention
"il faut garder un grain de folie, pour sourire à la vie"
Alors gardons-le !!
précieux pour écarter l'amertume
qui remplit trop souvent nos vies
Pour ma part, j'en veux plein de grains
pour sourire à la vie
je veux bannir pour un temps
ce mot "amertume", faire table rase du passé
et vous ? passez-vous commande en grains ?
les textes des softs séries dites américaine,
je me serai dit : "je suis tombée sur la tête"
mais une phrase à retenue mon attention
"il faut garder un grain de folie, pour sourire à la vie"
Alors gardons-le !!
précieux pour écarter l'amertume
qui remplit trop souvent nos vies
Pour ma part, j'en veux plein de grains
pour sourire à la vie
je veux bannir pour un temps
ce mot "amertume", faire table rase du passé
et vous ? passez-vous commande en grains ?
Garder la tête haute
Comme je l'ai dis précedemment
j'ai du faire face
à l'indifférence, à la méprise des gens
c'est vrai ma mère avait son caractère
Scorpion, elle ne se laissait marcher dessus
Même au fond de son lit,
les gens n'osaient frapper à sa porte ;
car déterminée, ils la craignaient
elle défendait simplement son bien
Car lorsque vous êtes affaibli,
les rapaces ne sont pas loin
on en compte facilement sur les 2 mains
A présent, qu'elle est disparue
nombreuses sont les personnes
qui retournant leur veste,
tente de charmer la nouvelle propriétaire
Ils croient quoi, que j'ai oublié...
que je suis niée
au point de faire table rase du passé
Ils n'étaient pas là, lorsque ma mère
à de nombreuses reprises a failli
passer de vie à trépas
la seule personne dévouée fut l'aide à domicile
2 mois, après sa mort, elle va régulièrement
fleurir la tombe de ma mère
elle a du mal à s'y faire ...
elle trouve très mesquin, les gens qui voudraient
franchir la porte afin être reçu, se dire être ami
alors que dans les mauvais moments
la place des proches et des voisins étaient quasi vide !!
Je ne suis pas scorpion,
mais j'ai en héritage, une partie de son caractère
et me faire marcher sur les pieds,
ça il en est hors de question
ma mère serait fière de la personne que je suis,
garder la tête haute, j'ai
et je l'en remercie
j'ai du faire face
à l'indifférence, à la méprise des gens
c'est vrai ma mère avait son caractère
Scorpion, elle ne se laissait marcher dessus
Même au fond de son lit,
les gens n'osaient frapper à sa porte ;
car déterminée, ils la craignaient
elle défendait simplement son bien
Car lorsque vous êtes affaibli,
les rapaces ne sont pas loin
on en compte facilement sur les 2 mains
A présent, qu'elle est disparue
nombreuses sont les personnes
qui retournant leur veste,
tente de charmer la nouvelle propriétaire
Ils croient quoi, que j'ai oublié...
que je suis niée
au point de faire table rase du passé
Ils n'étaient pas là, lorsque ma mère
à de nombreuses reprises a failli
passer de vie à trépas
la seule personne dévouée fut l'aide à domicile
2 mois, après sa mort, elle va régulièrement
fleurir la tombe de ma mère
elle a du mal à s'y faire ...
elle trouve très mesquin, les gens qui voudraient
franchir la porte afin être reçu, se dire être ami
alors que dans les mauvais moments
la place des proches et des voisins étaient quasi vide !!
Je ne suis pas scorpion,
mais j'ai en héritage, une partie de son caractère
et me faire marcher sur les pieds,
ça il en est hors de question
ma mère serait fière de la personne que je suis,
garder la tête haute, j'ai
et je l'en remercie
La cours d'école
On devrait toujours prendre plaisir
dans la journée à avoir des moments d'insouciance
mais ce n'est malheureusement pas toujours vrai
bien souvent, c'est le lieu de règlement de compte
je parle en connaissance de cause
mais le temps, guéri de tout, enfin en parti,
il prend sa revanche
A présent, je méprise
les gens qui autrefois se sont montrés méchants,
gratuitement
tout cela parce que j'étais terriblement timide
et mal dans ma peau
Le cours de la vie,
s'est chargé de rendre la monnaie de leur pièce,
libre, je suis
je n'ai de compte à rendre à personne et surtout pas à eux
Alors, oui à la cours d'école,
mais non au lynchage gratuit,
à la méchanceté des gens
Toujours, j'ai voulu faire la paix
mais jamais on ne m'a considéré
la différence blesse, dérange
au point de rendre méchant
est ce cela, la loi du plus fort
les faibles, doivent ils rester dominé
et ne pas s'en relever
Mon histoire est différente
de parents âgés, je suis née
je n'ai aucun compte à rendre
même aux voisins, qui m'ont parfois fait
la tête, et qui me cire les bottes à présent
afin de les sortir de la panade
ce n'est pas 10 jours qui changeront
7 ans de souffrance et d'isolement
dans la journée à avoir des moments d'insouciance
mais ce n'est malheureusement pas toujours vrai
bien souvent, c'est le lieu de règlement de compte
je parle en connaissance de cause
mais le temps, guéri de tout, enfin en parti,
il prend sa revanche
A présent, je méprise
les gens qui autrefois se sont montrés méchants,
gratuitement
tout cela parce que j'étais terriblement timide
et mal dans ma peau
Le cours de la vie,
s'est chargé de rendre la monnaie de leur pièce,
libre, je suis
je n'ai de compte à rendre à personne et surtout pas à eux
Alors, oui à la cours d'école,
mais non au lynchage gratuit,
à la méchanceté des gens
Toujours, j'ai voulu faire la paix
mais jamais on ne m'a considéré
la différence blesse, dérange
au point de rendre méchant
est ce cela, la loi du plus fort
les faibles, doivent ils rester dominé
et ne pas s'en relever
Mon histoire est différente
de parents âgés, je suis née
je n'ai aucun compte à rendre
même aux voisins, qui m'ont parfois fait
la tête, et qui me cire les bottes à présent
afin de les sortir de la panade
ce n'est pas 10 jours qui changeront
7 ans de souffrance et d'isolement
Equilibre
Emprunt d'une certaine "délicatesse"
l'amour n'est que prétexte
à engager la conversation
Parler des sentiments qui animent
les êtres, leur procure du bonheur
quoi de plus charmant,
de plus sympa au fond
Les personnes sont à l'écoute,
tendent l'oreille, à ce charmant discours
qui les flattent, poussent leur ego
à en vouloir toujours plus
Mais aussi, à se stabiliser
à être comme l'on dit "équilibré"
auprès de l'être aimé
l'amour n'est que prétexte
à engager la conversation
Parler des sentiments qui animent
les êtres, leur procure du bonheur
quoi de plus charmant,
de plus sympa au fond
Les personnes sont à l'écoute,
tendent l'oreille, à ce charmant discours
qui les flattent, poussent leur ego
à en vouloir toujours plus
Mais aussi, à se stabiliser
à être comme l'on dit "équilibré"
auprès de l'être aimé
En bordure de l'Yèvres

Au gré de la saison,
j'ai pris mon sac
m'en allant fièrement
Mes pas m' amenèrent dans un petit village
au fin fond du Cher
Son nom : Mehun sur Yèvres
J'appris que là, résidait
un musée sur la porcelaine,
les ruines du château de Charles VII
un magnifique parc et aussi
une faïencerie construite en 1818,
reconnue de part le monde,
pour la qualité de sa vaisselle
C'est avec empressement,
que je découvris toutes les qualités
de mon village apprivoisé
Les gens étaient charmant
les monuments encore plus
le temps passa...
l'horloge de la porte, ne tarda
pas à se faire rappeler
18 h, il fallait rentrer
je pris mon sac et repris ma route
me jurant, que je reviendrai
dans ce coin charmant,
découvert en randonnant
Arbre creux
l'arbre est là,
planté en bordure de route
on ne lui a pas demandé son avis,
il est là, depuis si longtemps
qu'il connait largement les gens
Il a vu la fille du boulanger
se marier, puis vieillir
et maintenant mourir
Pour lui aussi, le temps
est venu de quitter la terre
bientôt il sera déraciné,
on le vira sans autre forme
pour en planter un autre
plus jeune, plus vigoureux
qui résistera comme l'on dit
à la vie citadine
L'arbre a vécu, mais il est là
malgré le mauvais temps,
il a réussi à tenir bon
il est devenu creux,
les branches sont toujours
vigoureuses,
malgré la raréfaction de sève
Si vous le regardez,
vous apercevrez un cœur
gravé dans son écorce
celui de Caroline, la femme
du voisin
qui bat depuis si longtemps
pour Julien
planté en bordure de route
on ne lui a pas demandé son avis,
il est là, depuis si longtemps
qu'il connait largement les gens
Il a vu la fille du boulanger
se marier, puis vieillir
et maintenant mourir
Pour lui aussi, le temps
est venu de quitter la terre
bientôt il sera déraciné,
on le vira sans autre forme
pour en planter un autre
plus jeune, plus vigoureux
qui résistera comme l'on dit
à la vie citadine
L'arbre a vécu, mais il est là
malgré le mauvais temps,
il a réussi à tenir bon
il est devenu creux,
les branches sont toujours
vigoureuses,
malgré la raréfaction de sève
Si vous le regardez,
vous apercevrez un cœur
gravé dans son écorce
celui de Caroline, la femme
du voisin
qui bat depuis si longtemps
pour Julien
Au lendemain
Dans mon sac, j'ai mis :
- une paire de gants pour me tenir chaud,
à l'abri des gelures et des gerçures
- un polaire, pour m'emmitoufler
lorsque le vent glacial s'amuse
à tournoyer
- une paire de chaussette, en laine
afin de chauffer le pauvre être que je suis
Mais je ne retrouve pas ma carte,
celle du chemin de ton cœur ...
Sans elle, que faire ...
t'aimerai-je de nouveau ...
te retrouverai-je...
ce n'est pas sûr
Et c'est ainsi, que j'ai dû me résoudre,
après une quête en vain
à attendre quelques heures de plus
à me séparer de toi
pour mieux te retrouver
jusqu'au lendemain
- une paire de gants pour me tenir chaud,
à l'abri des gelures et des gerçures
- un polaire, pour m'emmitoufler
lorsque le vent glacial s'amuse
à tournoyer
- une paire de chaussette, en laine
afin de chauffer le pauvre être que je suis
Mais je ne retrouve pas ma carte,
celle du chemin de ton cœur ...
Sans elle, que faire ...
t'aimerai-je de nouveau ...
te retrouverai-je...
ce n'est pas sûr
Et c'est ainsi, que j'ai dû me résoudre,
après une quête en vain
à attendre quelques heures de plus
à me séparer de toi
pour mieux te retrouver
jusqu'au lendemain
mercredi 3 juin 2009
Menthe poivrée
Tu as jailli dans mon jardin,
poussant de façon sauvage,
afin de confirmer ta présence
j'ai roulé entre mes doigts
une de tes feuilles duveteuse
Ta volupté, s'est réveillée
j'ai humé cette odeur
c'était doux, poivrée
de la menthe en somme
Ta cousine, la menthe douce,
admire ton caractère marqué
mais se console en étant
l'incomparable élément
du thé marocain
Finalement que tu sois poivrée,
ou douce, tu nous fais battre le cœur
poussant de façon sauvage,
afin de confirmer ta présence
j'ai roulé entre mes doigts
une de tes feuilles duveteuse
Ta volupté, s'est réveillée
j'ai humé cette odeur
c'était doux, poivrée
de la menthe en somme
Ta cousine, la menthe douce,
admire ton caractère marqué
mais se console en étant
l'incomparable élément
du thé marocain
Finalement que tu sois poivrée,
ou douce, tu nous fais battre le cœur
Iris
Complice des moments du peintre
l'iris dépose des couleurs
chatoyantes sur le pinceau
Fleurissant en cette saison,
il impressionne par son caractère
ses rhizomes sont là présents,
sur la terre, nous enjoignant
de les séparer
en effet, leurs dislocations
les feront prospérer
l'iris dépose des couleurs
chatoyantes sur le pinceau
Fleurissant en cette saison,
il impressionne par son caractère
ses rhizomes sont là présents,
sur la terre, nous enjoignant
de les séparer
en effet, leurs dislocations
les feront prospérer
Doucement
Un voile de douceur,
un vent léger
une brise intimiste
se mêle aux voilages
de la chambre
L'air est frais,
propice au repos, allongés,
les corps s'abandonnent
s'endorment sous la brise
Les rêves sont là,
activant les désirs
une douce torpeur s'installe,
les bouches se cherchent
les corps se pressent
le chant de l'amour peut commencer
un vent léger
une brise intimiste
se mêle aux voilages
de la chambre
L'air est frais,
propice au repos, allongés,
les corps s'abandonnent
s'endorment sous la brise
Les rêves sont là,
activant les désirs
une douce torpeur s'installe,
les bouches se cherchent
les corps se pressent
le chant de l'amour peut commencer
Invitation
Un simple carton,
dans une enveloppe satinée,
juste quelques mots griffonnés,
une adresse, une demande
en quelque sorte
et le sourire apparait
sur les lèvres de la dame
Un retour, une réponse ...
Une adresse, un parfum,
une acceptation de rendez-vous
un sourire se dessine,
sur la bouche masculine
La dame a acquiescé,
l'invitation a produit l'effet escompté
dans une enveloppe satinée,
juste quelques mots griffonnés,
une adresse, une demande
en quelque sorte
et le sourire apparait
sur les lèvres de la dame
Un retour, une réponse ...
Une adresse, un parfum,
une acceptation de rendez-vous
un sourire se dessine,
sur la bouche masculine
La dame a acquiescé,
l'invitation a produit l'effet escompté
Greffé du portable
A la sortie des bureaux,
je les vois, endimanché
dans leur costume trois pièces
les hommes d'affaire,
qui ont subi une greffe
celle du portable à l'oreille
Et encore, parfois c'est l'oreillette
nouveau gadget qui leur est implanté
Or, connexion ...
impossible d'entamer une conversation
ils sont là, plantés, à l'affut des appels
refusant notre propre présence
dont l'unique objet de convoitise
ne se résume qu'à un rectangle
de technologie, dite avancée
On appelle ça l'évolution ...
de la communication
je les vois, endimanché
dans leur costume trois pièces
les hommes d'affaire,
qui ont subi une greffe
celle du portable à l'oreille
Et encore, parfois c'est l'oreillette
nouveau gadget qui leur est implanté
Or, connexion ...
impossible d'entamer une conversation
ils sont là, plantés, à l'affut des appels
refusant notre propre présence
dont l'unique objet de convoitise
ne se résume qu'à un rectangle
de technologie, dite avancée
On appelle ça l'évolution ...
de la communication
Mon ange
Il est là au-dessus de moi,
il me regarde,
l'air attendri
il me protège
je le sens ...
Même si je ne le vois pas,
Il reste autour de moi
volant légèrement
il m'est fidèle,
autant qu'un ami
Mon ange est
terriblement séduisant
enfin, je l'imagine
grand, mince avec une voix douce
Non, je ne l'entends pas non plus,
mais mon cœur lui parle
à chaque pas chancelant que je fais,
il est là pour me rassurer
il me regarde,
l'air attendri
il me protège
je le sens ...
Même si je ne le vois pas,
Il reste autour de moi
volant légèrement
il m'est fidèle,
autant qu'un ami
Mon ange est
terriblement séduisant
enfin, je l'imagine
grand, mince avec une voix douce
Non, je ne l'entends pas non plus,
mais mon cœur lui parle
à chaque pas chancelant que je fais,
il est là pour me rassurer
Au fond des yeux
Des yeux,
Des paupières qui
balayent le regard
l'iris s'agrandit en fonction
de la luminosité
et la pupille colorée
s'émancipe à la vue
de l'être aimé
Bleu, océan
Vert, printemps
Marron, bois
Gris, orage
chaque regard est unique,
est rend louange
à la nature
Il me semble voir,
en chacun
une âme coloriée
peinte aux couleurs
des saisons
Ne vous étonnez point
que l'on charme
en regardant l'autre
que l'on tombe en pâmoison,
sans autre façon
Des paupières qui
balayent le regard
l'iris s'agrandit en fonction
de la luminosité
et la pupille colorée
s'émancipe à la vue
de l'être aimé
Bleu, océan
Vert, printemps
Marron, bois
Gris, orage
chaque regard est unique,
est rend louange
à la nature
Il me semble voir,
en chacun
une âme coloriée
peinte aux couleurs
des saisons
Ne vous étonnez point
que l'on charme
en regardant l'autre
que l'on tombe en pâmoison,
sans autre façon
mardi 2 juin 2009
Sur la plage
J'aime les immenses plages du Nord,
de celles qui n'en finissent jamais
de se dévêtir ou pas, au gré de la marée
J'aime m'y promener,
admirer les petits crabes,
qui s'éloignent en marchant de guingois
ramasser les coquillages
les crevettes grises, pour l'apéritif
J'aime aussi, et pardessus tout
m'asseoir sur le sable fin
creuser une première tranchée
prendre un seau, le remplir
et faire apparaître des tours
J'aime remplir mon seau d'eau salée
et submerger les douves construites,
admirer ce château bien éphémère,
que le vent balayera
contemplatif, je le vois s'effacer
J'aime aussi, me cacher sous un grand parasol,
à l'abri du soleil qui me fait de l'œil
et déguster une glace,
pour rafraîchir mes papilles
de celles qui n'en finissent jamais
de se dévêtir ou pas, au gré de la marée
J'aime m'y promener,
admirer les petits crabes,
qui s'éloignent en marchant de guingois
ramasser les coquillages
les crevettes grises, pour l'apéritif
J'aime aussi, et pardessus tout
m'asseoir sur le sable fin
creuser une première tranchée
prendre un seau, le remplir
et faire apparaître des tours
J'aime remplir mon seau d'eau salée
et submerger les douves construites,
admirer ce château bien éphémère,
que le vent balayera
contemplatif, je le vois s'effacer
J'aime aussi, me cacher sous un grand parasol,
à l'abri du soleil qui me fait de l'œil
et déguster une glace,
pour rafraîchir mes papilles
Le jardin
Des massifs d'hortensias ornent les allées
un peu plus loin, un rhododendron
lisse les pétales de ses corolles
au fond, les cœurs de Marie
s'agitent au gré de la brise
la rangée de rosiers fait
rempart de ses épines,
formant un fier bataillon
Au milieu, un pommier
au moins centenaire,
qui se dresse, arborant
les quelques vestiges du printemps
Le weigelia ploie sous les grappes de fleurs
un autre arbre, jaillit : un cerisier du japon
Enfin, la vigne vierge semble avoir trouvé
sa place de première dame,
elle se déplie, s'étend fièrement le long
de la palissade, sans précaution
Adieu, fraises, framboises et kiwi
le thym fait grise mine, s'étouffant
sous les herbes folles de ne plus être domptées
un peu plus loin, un rhododendron
lisse les pétales de ses corolles
au fond, les cœurs de Marie
s'agitent au gré de la brise
la rangée de rosiers fait
rempart de ses épines,
formant un fier bataillon
Au milieu, un pommier
au moins centenaire,
qui se dresse, arborant
les quelques vestiges du printemps
Le weigelia ploie sous les grappes de fleurs
un autre arbre, jaillit : un cerisier du japon
Enfin, la vigne vierge semble avoir trouvé
sa place de première dame,
elle se déplie, s'étend fièrement le long
de la palissade, sans précaution
Adieu, fraises, framboises et kiwi
le thym fait grise mine, s'étouffant
sous les herbes folles de ne plus être domptées
Fête des mères
Dans 7 jours, exactement,
nous encenserons les mamans
Même si je n'ai plus la mienne,
je dédie ce poème à toutes celles
qui l'ont été, le sont, ou le seront
C'est non sans une certaine mélancolie,
que j'irai déposé ce premier bouquet
sur ta tombe, ma maman chérie
Je me souviens, de la tendresse
de tes mains sur mon visage,
de tes baisers, le matin au réveil
de ton regard doux et bienveillant
Il n'y a qu'une maman,
pour comprendre
ce que ressent son enfant
pour le consoler, l'aimer
le pousser dans la vie
Même si un jour,
nous devons quitter le nid
nous revenons toujours
dans ses bras,
nous faire coocooner
lui demander de nous protéger
encore une fois
nous encenserons les mamans
Même si je n'ai plus la mienne,
je dédie ce poème à toutes celles
qui l'ont été, le sont, ou le seront
C'est non sans une certaine mélancolie,
que j'irai déposé ce premier bouquet
sur ta tombe, ma maman chérie
Je me souviens, de la tendresse
de tes mains sur mon visage,
de tes baisers, le matin au réveil
de ton regard doux et bienveillant
Il n'y a qu'une maman,
pour comprendre
ce que ressent son enfant
pour le consoler, l'aimer
le pousser dans la vie
Même si un jour,
nous devons quitter le nid
nous revenons toujours
dans ses bras,
nous faire coocooner
lui demander de nous protéger
encore une fois
Havre de paix
Ce que j'aimerai ...
c'est un peu de légéreté
traiter de tout, sans se prendre la tête
siroter une tasse de thé,
allongée à l'abri d'un arbre en humant,
les senteurs des fleurs
J'aimerai savourer chaque seconde,
me laissant bercer au gré du vent
je fermerai les yeux ...
le soleil me halant doucement
mais ma peau ne sait que rougir,
devenant rapidement une pivoine
finalement, j'aurai pu prendre
la grosse tête
mais il n'en est rien,
je ne suis heureuse que
dans cet havre de paix,
que j'ai retrouvé
c'est un peu de légéreté
traiter de tout, sans se prendre la tête
siroter une tasse de thé,
allongée à l'abri d'un arbre en humant,
les senteurs des fleurs
J'aimerai savourer chaque seconde,
me laissant bercer au gré du vent
je fermerai les yeux ...
le soleil me halant doucement
mais ma peau ne sait que rougir,
devenant rapidement une pivoine
finalement, j'aurai pu prendre
la grosse tête
mais il n'en est rien,
je ne suis heureuse que
dans cet havre de paix,
que j'ai retrouvé
lundi 1 juin 2009
éclat de malchance
Diagnostic : réservé ...
Je ne bouge plus
la tête, enfin le regard ose s'articuler
essayant d'exprimer
des idées, nul ne peut
m'empêcher de pensée
mais je n'avance plus
mon corps s'est figé
pratiquement instantanément
Aurai-je reçu un éclat
de malchance ?
je me revois déambulant
pas plus tard, qu'il y a
quelques instants
Puis m'engouffrer avec frénésie
dans ce bolide, acheté mardi soir
je passe la marche arrière ...
il recule !!
A présent une petite seconde suffit
pour me retrouver devant la grille
je contemple la route, qui se déroule
A tombeau ouvert, je roule ...
Puis soudain, l'accident
l'acte bête, celui qui a transformé
ma vie du bolide à quatre roues
à celui à deux roues, plus lent,
communément appelé
fauteuil roulant
Mais ma vie n'est pas finie,
me répètent inlassablement
les médecins
je l'ai encore ce bien si précieux
avec lequel j'ai joué
et que j'ai bien failli perdre
dans cet accident
Mais moi, bien égoïstement
je ne peux que contempler
l'étendu des dégâts
j'ai tout gâché...
L'avenir prometteur,
les études, les amis
tout ça s'est fini.
On ne regarde plus l'homme,
mais le paralysé que je suis
c'est aussi tristement que
je dois penser
à me reconstruire maintenant
Je ne bouge plus
la tête, enfin le regard ose s'articuler
essayant d'exprimer
des idées, nul ne peut
m'empêcher de pensée
mais je n'avance plus
mon corps s'est figé
pratiquement instantanément
Aurai-je reçu un éclat
de malchance ?
je me revois déambulant
pas plus tard, qu'il y a
quelques instants
Puis m'engouffrer avec frénésie
dans ce bolide, acheté mardi soir
je passe la marche arrière ...
il recule !!
A présent une petite seconde suffit
pour me retrouver devant la grille
je contemple la route, qui se déroule
A tombeau ouvert, je roule ...
Puis soudain, l'accident
l'acte bête, celui qui a transformé
ma vie du bolide à quatre roues
à celui à deux roues, plus lent,
communément appelé
fauteuil roulant
Mais ma vie n'est pas finie,
me répètent inlassablement
les médecins
je l'ai encore ce bien si précieux
avec lequel j'ai joué
et que j'ai bien failli perdre
dans cet accident
Mais moi, bien égoïstement
je ne peux que contempler
l'étendu des dégâts
j'ai tout gâché...
L'avenir prometteur,
les études, les amis
tout ça s'est fini.
On ne regarde plus l'homme,
mais le paralysé que je suis
c'est aussi tristement que
je dois penser
à me reconstruire maintenant
Désordonnée
Un papier rangé,
une pile dérangée,
j'en suis presque agacée
Qui osera, me dire
que je suis désordonnée ?
oui, vous !! dites le moi !!
je jubile ...
Dans mon fourre tout,
je mets mes pensées
mes amis , mes idées
le plus surprenant
c'est que j'arrive à y retrouver
au millimètre près, tout ce
que j'y avais caché
On va dire que je suis
une inconditionnelle du dérangement
pas que dans le classement
mais aussi dans la maison
c'est un vrai chambardement
C'est pire qu'un cafarnaum,
je rigole
faisant plus peur aux autres,
qu'à moi-même
je délire, c'est mon p'tit plaisir
et ça fait du bien !!
Car nul autre moi ne sait où sont
ranger les clefs de mon paradis
je suis affublée des mots :
bordélique, désordonnée
mais tout le monde le sait
et en rigole maintenant
qu'ils me connaissent
un peu plus
C'est pratiquement un soulagement
une pile dérangée,
j'en suis presque agacée
Qui osera, me dire
que je suis désordonnée ?
oui, vous !! dites le moi !!
je jubile ...
Dans mon fourre tout,
je mets mes pensées
mes amis , mes idées
le plus surprenant
c'est que j'arrive à y retrouver
au millimètre près, tout ce
que j'y avais caché
On va dire que je suis
une inconditionnelle du dérangement
pas que dans le classement
mais aussi dans la maison
c'est un vrai chambardement
C'est pire qu'un cafarnaum,
je rigole
faisant plus peur aux autres,
qu'à moi-même
je délire, c'est mon p'tit plaisir
et ça fait du bien !!
Car nul autre moi ne sait où sont
ranger les clefs de mon paradis
je suis affublée des mots :
bordélique, désordonnée
mais tout le monde le sait
et en rigole maintenant
qu'ils me connaissent
un peu plus
C'est pratiquement un soulagement
Passage
Soupirs sédentaires,
je erre ...
Nulle vie, ne vaut
d'être vécu sans
une parcelle d'amour
Irons-nous jusqu'à ...
l'interdit
Souffrirons-nous ...
de ne pas nous donner
Tenterons-nous
de passer, simplement,
de l'amitié à l'amour
Nous ne le savons pas
même notre cœur,
hésite, à tenter,
cette nouvelle aventure
Aurait il peur,
craindrait il d'y perdre la raison
Nul, ne sait...
n'y perdrions nous pas nos âmes,
notre tendre complicité
Est il si difficile,
de passer le cap de l'amour
sans détruire celle de l'amitié
si profondément ancré dans nos vies,
sans ébrécher nos coeurs
je erre ...
Nulle vie, ne vaut
d'être vécu sans
une parcelle d'amour
Irons-nous jusqu'à ...
l'interdit
Souffrirons-nous ...
de ne pas nous donner
Tenterons-nous
de passer, simplement,
de l'amitié à l'amour
Nous ne le savons pas
même notre cœur,
hésite, à tenter,
cette nouvelle aventure
Aurait il peur,
craindrait il d'y perdre la raison
Nul, ne sait...
n'y perdrions nous pas nos âmes,
notre tendre complicité
Est il si difficile,
de passer le cap de l'amour
sans détruire celle de l'amitié
si profondément ancré dans nos vies,
sans ébrécher nos coeurs
Le corbeau

Drapé d'un manteau noir
le corbeau erre parmi les parcs et jardins
on peut le reconnaître à son croassement
arpentant depuis longtemps la butte Montmartre,
il s'est fait noble
crevant les yeux aux pendus haut et court
aux garnements, aux opposants
c'est avec une certaine délectation
qu'il dépeça les cadavres
du canal St Martin
Oiseau de mauvaise augure,
autrefois, il infestait les villes
à défaut de campagne, lorsque
cette dernière était appauvri
en mets et fruits,
alors on disait il va faire froid
les corbeaux sont là
Ici, dans le parc, ils sont rois
à côté des fientes de pigeons
on ne leur dit rien, à eux
pas de sacs pour leur défection
ils errent comme de sombres
compères, en mal d'affaire
On ne nait pas comme l'on voudrait
Issue à mi-chemin entre la haute et le bas,
je naquis, il y a quelques décennies
fiers furent mes parents de m'avoir engendré
Mais dans ces mondes, dont je ne fais partie
qu'à moitié, je me sens exclue
je voudrai appartenir à l'un ou à l'autre,
mais pas aux deux, s'il vous plait rendez-moi ...
une identité
Que je puisse vagabonder, en toute liberté
que l'on ne m'envie plus, ni me blesse
d'appartenir, non sans ambiguïté,
à deux mondes si opposés
Je n'ai pas choisi cette situation,
on me la imposé, je vous le rappelle maintenant
je suis le fruit, de l'amour de mes parents
Je sais ... si le monde avait tourné différemment,
je ne serai certainement pas là, où j'en suis à présent
et pour tout dire, je ne serai sans doute jamais née
Mais, le monde a fait que je suis là
décidément, on ne naît pas comme l'on voudrait
mais comme le sort l'impose, bien malgré ses idées
je naquis, il y a quelques décennies
fiers furent mes parents de m'avoir engendré
Mais dans ces mondes, dont je ne fais partie
qu'à moitié, je me sens exclue
je voudrai appartenir à l'un ou à l'autre,
mais pas aux deux, s'il vous plait rendez-moi ...
une identité
Que je puisse vagabonder, en toute liberté
que l'on ne m'envie plus, ni me blesse
d'appartenir, non sans ambiguïté,
à deux mondes si opposés
Je n'ai pas choisi cette situation,
on me la imposé, je vous le rappelle maintenant
je suis le fruit, de l'amour de mes parents
Je sais ... si le monde avait tourné différemment,
je ne serai certainement pas là, où j'en suis à présent
et pour tout dire, je ne serai sans doute jamais née
Mais, le monde a fait que je suis là
décidément, on ne naît pas comme l'on voudrait
mais comme le sort l'impose, bien malgré ses idées
Catapulté
Retour vers le passé,
j'ai été catapulté
sans prévenir,
un jour où mes forces n'étaient plus
j'ai été bousculé
et sans crier, gare,
me voici
Errant, au gré des chansons
des compliments, je n'en ai plus
j'ai été catapulté en dehors de mon monde
celui où je régnais en maître
ici, personne ne me connait,
ni me côtoie, pour un peu
je croirai être tombé dans l'anonymat
Je demande assistance,
quelques mots de réconfort
mais personne ne vient à mon secours
on préfère me rejeter,
médisant, je suis devenu
Qui aura l'audace, de venir à ma rencontre
me serrait de nouveau la main
me rendre l'espoir que j'ai perdu
en étant catapulté, dans ce monde
qui n'est plus le mien
j'ai été catapulté
sans prévenir,
un jour où mes forces n'étaient plus
j'ai été bousculé
et sans crier, gare,
me voici
Errant, au gré des chansons
des compliments, je n'en ai plus
j'ai été catapulté en dehors de mon monde
celui où je régnais en maître
ici, personne ne me connait,
ni me côtoie, pour un peu
je croirai être tombé dans l'anonymat
Je demande assistance,
quelques mots de réconfort
mais personne ne vient à mon secours
on préfère me rejeter,
médisant, je suis devenu
Qui aura l'audace, de venir à ma rencontre
me serrait de nouveau la main
me rendre l'espoir que j'ai perdu
en étant catapulté, dans ce monde
qui n'est plus le mien
Pour bonne conduite
Pour bonne conduite,
on m'a libéré
j'ai pu m'envoler de nouveau
cherchant l'amour
sans condition
Je n'attend rien de la vie,
si ce n'est l'élu de mon cœur
celui qui m'apprivoisera
me protégera
de l'hiver, l'automne
enfin des mauvais temps
Longtemps, j'ai attendu
dans la pénombre de cette prison
j'ai fais les cent pas,
en m'imaginant, qu'un jour
je serai loin, que je te trouverai
que nous serions heureux
Pour bonne conduite,
j'ai été libéré
et c'est à tire d'ailes
que je m'envole enfin
vers le ciel
on m'a libéré
j'ai pu m'envoler de nouveau
cherchant l'amour
sans condition
Je n'attend rien de la vie,
si ce n'est l'élu de mon cœur
celui qui m'apprivoisera
me protégera
de l'hiver, l'automne
enfin des mauvais temps
Longtemps, j'ai attendu
dans la pénombre de cette prison
j'ai fais les cent pas,
en m'imaginant, qu'un jour
je serai loin, que je te trouverai
que nous serions heureux
Pour bonne conduite,
j'ai été libéré
et c'est à tire d'ailes
que je m'envole enfin
vers le ciel
Envie ou amour
Une envie, ça passe au fil du temps,
ça s'évente
ça laisse parfois une amère illusion
d'un besoin inassouvi
mais ça ne fait pas mal à en mourir
l'amour grandit de jour en jour,
plus fort, plus beau
il porte indéniablement les êtres
qui le ressente
il rend heureux les gens
c'est comme un rayon de soleil
il illumine chaque instant
ça s'évente
ça laisse parfois une amère illusion
d'un besoin inassouvi
mais ça ne fait pas mal à en mourir
l'amour grandit de jour en jour,
plus fort, plus beau
il porte indéniablement les êtres
qui le ressente
il rend heureux les gens
c'est comme un rayon de soleil
il illumine chaque instant
Johnny Hallyday

Depuis près d'un demi-siècle,
tu nous fais rêver
Berçant quelques générations,
unies chaque soir, à chaque concert
pour te témoigner de notre admiration
Malgré ton départ de la scène,
nous te regrettons déjà
mais c'est ton choix
celui de tirer ta révérence
aussi, nous le respectons
Ce n'est sans un certain bonheur,
que nous te verrons à l'écran
Tu as su montrer un autre facette
de tes talents, critiqué et admiré
là encore tu n'as pas fait choux blanc
D'artiste, comme toi,
il n'y en a qu'un, même si tu n'es pas le king
nous on te désigne, légende vivante du rock,
idoles, nous sommes
chanteur adulé tu resteras,
pour l'éternité
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