lundi 23 novembre 2009

Profitez

En ces temps reculés,
où l'économie vacille,
le travail, denrée rare
ne coure plus les rues

je vous dis un seul mot :
PROFITEZ
de quoi, de la situation
me direz vous,
de qui... les pauvres se multiplient
beaucoup plus que les richesses du pays

Mais non, bien sûr,
on ne rit point de la condition humaine
surtout lorsqu'elle est affectée,
en triste état

On profite seulement
de la lueur d'espoir
celle qui vient du cœur,
qui nous fait lever le matin
se dire, la vie nous sourit
c'est bien

Avec la grippe, serons nous là
encore demain
ne serons nous pas harassés
cueillis à la fleur de l'âge,
par cette terrible maladie

Les chiffres sont affolants
les bien portants sont aussi touchés
ciblant au hasard,
nul n'est à l'abris
mais gardons espoir
et marchons !!! enfin profitez !!
et je vous assure,
le monde si triste
vous paraitra pour une fois,
moins lugubre

Vous avez la chance de pouvoir
vous lever, encore une fois, en bonne santé

Aussi ça la vie

comme dit si bien le dicton:
après la pluie, viens l'accalmie
euh au fait je crois que ce n'en est pas un
c'est plutôt après la pluie vient le beau temps
alors soyons fou
je remodifie ce que j'ai énoncé
après la tempête, viens l'accalmie
et tanpis s'il demeure quelques soucis
on passera dessus
c'est aussi ça la vie

Fantôme

Fantômes et autres entités
très peu pour moi
les souvenirs sont déjà
assez douloureux
je veux tourner la page
à chacun sa croix,

n'ayant plus le poids,
d'une présence,
un malaise omniprésent
depuis le décès in-accepté
j'ai peur ...

comme attirée,
par le chemin, celui de la tombe
je lutte, avec véhémence
je prend la vie à bras le corps
saisissant chaque moment
qui me fera tressaillir de bonheur

je me dis, vive la liberté
et tanpis si c'est le dernier
j'en aurai profité.

Sous la nuit

La nuit
étendue sur mon lit
ma pensée s'évade
les rêves m'envahis

je gis ...
là sur cette plaine
de draps froissés
mon corps se fait lourd
je m'enfonce
dans l'épais matelas

de cette couche,
je ne peux me dégager
écartelée, les douleurs
se ravivent
les muscles étirés,
tiraillés par les mouvements
sans cesse répétés

je voudrai m'en défaire
mais l'abandon
est pour l'heure,
plus fort que ma raison

je ferme les yeux
une nouvelle fois,
je ne lutterai pas
je me laisserai porter
par le calme de la nuit