A l'ombre du poirier,
tu as perdu la tête,
dans le corsage charmant,
le joli décolleté
Je t'ai retrouvé,
sous le pommier,
ivre des charmes
qui s'offraient
Tu ne parlais plus,
tu balbutiais, des mots insensés,
la tête te tournait
tu ne voyais plus
que les collines qui s'avançaient
Je pense que tu songeais
à y gambader
Gare, aux jolies mains,
qui s'avancent
vers les fruits ainsi arborés
Le piège de l'amour
fait souvent son office,
quand on y pense le moins
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