Diagnostic : réservé ...
Je ne bouge plus
la tête, enfin le regard ose s'articuler
essayant d'exprimer
des idées, nul ne peut
m'empêcher de pensée
mais je n'avance plus
mon corps s'est figé
pratiquement instantanément
Aurai-je reçu un éclat
de malchance ?
je me revois déambulant
pas plus tard, qu'il y a
quelques instants
Puis m'engouffrer avec frénésie
dans ce bolide, acheté mardi soir
je passe la marche arrière ...
il recule !!
A présent une petite seconde suffit
pour me retrouver devant la grille
je contemple la route, qui se déroule
A tombeau ouvert, je roule ...
Puis soudain, l'accident
l'acte bête, celui qui a transformé
ma vie du bolide à quatre roues
à celui à deux roues, plus lent,
communément appelé
fauteuil roulant
Mais ma vie n'est pas finie,
me répètent inlassablement
les médecins
je l'ai encore ce bien si précieux
avec lequel j'ai joué
et que j'ai bien failli perdre
dans cet accident
Mais moi, bien égoïstement
je ne peux que contempler
l'étendu des dégâts
j'ai tout gâché...
L'avenir prometteur,
les études, les amis
tout ça s'est fini.
On ne regarde plus l'homme,
mais le paralysé que je suis
c'est aussi tristement que
je dois penser
à me reconstruire maintenant
lundi 1 juin 2009
Désordonnée
Un papier rangé,
une pile dérangée,
j'en suis presque agacée
Qui osera, me dire
que je suis désordonnée ?
oui, vous !! dites le moi !!
je jubile ...
Dans mon fourre tout,
je mets mes pensées
mes amis , mes idées
le plus surprenant
c'est que j'arrive à y retrouver
au millimètre près, tout ce
que j'y avais caché
On va dire que je suis
une inconditionnelle du dérangement
pas que dans le classement
mais aussi dans la maison
c'est un vrai chambardement
C'est pire qu'un cafarnaum,
je rigole
faisant plus peur aux autres,
qu'à moi-même
je délire, c'est mon p'tit plaisir
et ça fait du bien !!
Car nul autre moi ne sait où sont
ranger les clefs de mon paradis
je suis affublée des mots :
bordélique, désordonnée
mais tout le monde le sait
et en rigole maintenant
qu'ils me connaissent
un peu plus
C'est pratiquement un soulagement
une pile dérangée,
j'en suis presque agacée
Qui osera, me dire
que je suis désordonnée ?
oui, vous !! dites le moi !!
je jubile ...
Dans mon fourre tout,
je mets mes pensées
mes amis , mes idées
le plus surprenant
c'est que j'arrive à y retrouver
au millimètre près, tout ce
que j'y avais caché
On va dire que je suis
une inconditionnelle du dérangement
pas que dans le classement
mais aussi dans la maison
c'est un vrai chambardement
C'est pire qu'un cafarnaum,
je rigole
faisant plus peur aux autres,
qu'à moi-même
je délire, c'est mon p'tit plaisir
et ça fait du bien !!
Car nul autre moi ne sait où sont
ranger les clefs de mon paradis
je suis affublée des mots :
bordélique, désordonnée
mais tout le monde le sait
et en rigole maintenant
qu'ils me connaissent
un peu plus
C'est pratiquement un soulagement
Passage
Soupirs sédentaires,
je erre ...
Nulle vie, ne vaut
d'être vécu sans
une parcelle d'amour
Irons-nous jusqu'à ...
l'interdit
Souffrirons-nous ...
de ne pas nous donner
Tenterons-nous
de passer, simplement,
de l'amitié à l'amour
Nous ne le savons pas
même notre cœur,
hésite, à tenter,
cette nouvelle aventure
Aurait il peur,
craindrait il d'y perdre la raison
Nul, ne sait...
n'y perdrions nous pas nos âmes,
notre tendre complicité
Est il si difficile,
de passer le cap de l'amour
sans détruire celle de l'amitié
si profondément ancré dans nos vies,
sans ébrécher nos coeurs
je erre ...
Nulle vie, ne vaut
d'être vécu sans
une parcelle d'amour
Irons-nous jusqu'à ...
l'interdit
Souffrirons-nous ...
de ne pas nous donner
Tenterons-nous
de passer, simplement,
de l'amitié à l'amour
Nous ne le savons pas
même notre cœur,
hésite, à tenter,
cette nouvelle aventure
Aurait il peur,
craindrait il d'y perdre la raison
Nul, ne sait...
n'y perdrions nous pas nos âmes,
notre tendre complicité
Est il si difficile,
de passer le cap de l'amour
sans détruire celle de l'amitié
si profondément ancré dans nos vies,
sans ébrécher nos coeurs
Le corbeau

Drapé d'un manteau noir
le corbeau erre parmi les parcs et jardins
on peut le reconnaître à son croassement
arpentant depuis longtemps la butte Montmartre,
il s'est fait noble
crevant les yeux aux pendus haut et court
aux garnements, aux opposants
c'est avec une certaine délectation
qu'il dépeça les cadavres
du canal St Martin
Oiseau de mauvaise augure,
autrefois, il infestait les villes
à défaut de campagne, lorsque
cette dernière était appauvri
en mets et fruits,
alors on disait il va faire froid
les corbeaux sont là
Ici, dans le parc, ils sont rois
à côté des fientes de pigeons
on ne leur dit rien, à eux
pas de sacs pour leur défection
ils errent comme de sombres
compères, en mal d'affaire
On ne nait pas comme l'on voudrait
Issue à mi-chemin entre la haute et le bas,
je naquis, il y a quelques décennies
fiers furent mes parents de m'avoir engendré
Mais dans ces mondes, dont je ne fais partie
qu'à moitié, je me sens exclue
je voudrai appartenir à l'un ou à l'autre,
mais pas aux deux, s'il vous plait rendez-moi ...
une identité
Que je puisse vagabonder, en toute liberté
que l'on ne m'envie plus, ni me blesse
d'appartenir, non sans ambiguïté,
à deux mondes si opposés
Je n'ai pas choisi cette situation,
on me la imposé, je vous le rappelle maintenant
je suis le fruit, de l'amour de mes parents
Je sais ... si le monde avait tourné différemment,
je ne serai certainement pas là, où j'en suis à présent
et pour tout dire, je ne serai sans doute jamais née
Mais, le monde a fait que je suis là
décidément, on ne naît pas comme l'on voudrait
mais comme le sort l'impose, bien malgré ses idées
je naquis, il y a quelques décennies
fiers furent mes parents de m'avoir engendré
Mais dans ces mondes, dont je ne fais partie
qu'à moitié, je me sens exclue
je voudrai appartenir à l'un ou à l'autre,
mais pas aux deux, s'il vous plait rendez-moi ...
une identité
Que je puisse vagabonder, en toute liberté
que l'on ne m'envie plus, ni me blesse
d'appartenir, non sans ambiguïté,
à deux mondes si opposés
Je n'ai pas choisi cette situation,
on me la imposé, je vous le rappelle maintenant
je suis le fruit, de l'amour de mes parents
Je sais ... si le monde avait tourné différemment,
je ne serai certainement pas là, où j'en suis à présent
et pour tout dire, je ne serai sans doute jamais née
Mais, le monde a fait que je suis là
décidément, on ne naît pas comme l'on voudrait
mais comme le sort l'impose, bien malgré ses idées
Catapulté
Retour vers le passé,
j'ai été catapulté
sans prévenir,
un jour où mes forces n'étaient plus
j'ai été bousculé
et sans crier, gare,
me voici
Errant, au gré des chansons
des compliments, je n'en ai plus
j'ai été catapulté en dehors de mon monde
celui où je régnais en maître
ici, personne ne me connait,
ni me côtoie, pour un peu
je croirai être tombé dans l'anonymat
Je demande assistance,
quelques mots de réconfort
mais personne ne vient à mon secours
on préfère me rejeter,
médisant, je suis devenu
Qui aura l'audace, de venir à ma rencontre
me serrait de nouveau la main
me rendre l'espoir que j'ai perdu
en étant catapulté, dans ce monde
qui n'est plus le mien
j'ai été catapulté
sans prévenir,
un jour où mes forces n'étaient plus
j'ai été bousculé
et sans crier, gare,
me voici
Errant, au gré des chansons
des compliments, je n'en ai plus
j'ai été catapulté en dehors de mon monde
celui où je régnais en maître
ici, personne ne me connait,
ni me côtoie, pour un peu
je croirai être tombé dans l'anonymat
Je demande assistance,
quelques mots de réconfort
mais personne ne vient à mon secours
on préfère me rejeter,
médisant, je suis devenu
Qui aura l'audace, de venir à ma rencontre
me serrait de nouveau la main
me rendre l'espoir que j'ai perdu
en étant catapulté, dans ce monde
qui n'est plus le mien
Pour bonne conduite
Pour bonne conduite,
on m'a libéré
j'ai pu m'envoler de nouveau
cherchant l'amour
sans condition
Je n'attend rien de la vie,
si ce n'est l'élu de mon cœur
celui qui m'apprivoisera
me protégera
de l'hiver, l'automne
enfin des mauvais temps
Longtemps, j'ai attendu
dans la pénombre de cette prison
j'ai fais les cent pas,
en m'imaginant, qu'un jour
je serai loin, que je te trouverai
que nous serions heureux
Pour bonne conduite,
j'ai été libéré
et c'est à tire d'ailes
que je m'envole enfin
vers le ciel
on m'a libéré
j'ai pu m'envoler de nouveau
cherchant l'amour
sans condition
Je n'attend rien de la vie,
si ce n'est l'élu de mon cœur
celui qui m'apprivoisera
me protégera
de l'hiver, l'automne
enfin des mauvais temps
Longtemps, j'ai attendu
dans la pénombre de cette prison
j'ai fais les cent pas,
en m'imaginant, qu'un jour
je serai loin, que je te trouverai
que nous serions heureux
Pour bonne conduite,
j'ai été libéré
et c'est à tire d'ailes
que je m'envole enfin
vers le ciel
Envie ou amour
Une envie, ça passe au fil du temps,
ça s'évente
ça laisse parfois une amère illusion
d'un besoin inassouvi
mais ça ne fait pas mal à en mourir
l'amour grandit de jour en jour,
plus fort, plus beau
il porte indéniablement les êtres
qui le ressente
il rend heureux les gens
c'est comme un rayon de soleil
il illumine chaque instant
ça s'évente
ça laisse parfois une amère illusion
d'un besoin inassouvi
mais ça ne fait pas mal à en mourir
l'amour grandit de jour en jour,
plus fort, plus beau
il porte indéniablement les êtres
qui le ressente
il rend heureux les gens
c'est comme un rayon de soleil
il illumine chaque instant
Johnny Hallyday

Depuis près d'un demi-siècle,
tu nous fais rêver
Berçant quelques générations,
unies chaque soir, à chaque concert
pour te témoigner de notre admiration
Malgré ton départ de la scène,
nous te regrettons déjà
mais c'est ton choix
celui de tirer ta révérence
aussi, nous le respectons
Ce n'est sans un certain bonheur,
que nous te verrons à l'écran
Tu as su montrer un autre facette
de tes talents, critiqué et admiré
là encore tu n'as pas fait choux blanc
D'artiste, comme toi,
il n'y en a qu'un, même si tu n'es pas le king
nous on te désigne, légende vivante du rock,
idoles, nous sommes
chanteur adulé tu resteras,
pour l'éternité
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