mardi 9 juin 2009

La bretelle

Tu la fais glisser,
en douceur
le long de mon bras,
elle descend ...
je suis l'effleurement
de tes doigts sur ma peau bronzée

Je ferme les yeux,
je titube un peu
j'aime à te sentir,
si près

Lentement,
tu décroches les attaches

Libérant ma poitrine,
qui t'invite à la caresser

tout en douceur,
je veux te laisser m'aimer

Sacré

Sacré polisson,
je te dis ...
tu me regardes
me dévisages
puis enfouis ta face
dans ma chevelure

Tu ne songes qu'à t'y perdre ...

Puis, tu te relèves
et me contemples de nouveau

Je ferme les yeux,
un délice m'envahit
celui de sentir encore
le sacré moment,
enfin le délicieux
moment où tu me diras
je t'aime mon amour

40 rugissants

Au 40 ème rugissant,
je t'ai aimé passionnément
la chaleur laissée
par l'enlacement de nos corps
a suffit à me rendre,
belle de désir

Façonnée entre tes mains
je chancelle jusqu'au petit matin

A présent, j'attends
la prochaine lune,
je pense ... encore ...
à nos moments de fusion

J'en fais le serment,
toujours je veux me donner
à toi
et te rendre à ma façon,
les mille joies éprouvées
lors de notre union

La pluie

Je ne vous dirai pas qu'elle fait
des claquettes, c'est déjà pris ...
Originaire du Nord,
je sais de quoi je parle
on n'y est pour ainsi dire ... habitués

Personnellement, je l'aime
lorsqu'elle est fine,
pénétrante, elle devient
ruisselante, elle apparaît
les fleurs et les légumes
se gorgent de cette eau

Et puis, il ne faut pas oublier
de contempler l'après-pluie,
lorsque les dernières gouttes
sèchent au soleil,
que les escargots sortent leurs antennes
et que les enfants font des clapotis
dans les mares laissées par la pluie