Le bloc arrive
sur la table
de l'atelier
du marbrier
Il a déjà
des tas d'idées
une table,
une cheminée,
non finalement
ce sera
un corps
sculpté
S'emparant
de ses outils
il taille le bloc
donnant forme
et vie à ce roc,
lissant les contours
le voici bien avancé...
Quelques pas
pour le recul
il contemple
l'œuvre
qui jaillit
Il semble
satisfait ...
Cependant, le bloc
n'est pas assez grand
pour son ambition
Il doit
le délaisser,
l'abandonner
De son colosse sculpté
seul le haut émerge
Pris dans la masse
il semble crier
Douloureuse,
Désarmante
la situation
semble figer
le marbrier
lundi 20 avril 2009
Soupirs
De l'amertume
au regret
je ne cesse
de soupirer
De mon cœur las
de t'attendre
je n'en puis plus
Je erre
et je pense
que nul ne doit
souffrir d'aimer
Mon âme
s'épuise
à soutenir
mon corps
Mon être
s'époumone
à crier
"je t'aime"
mais seul
les soupirs
restent
et les mots
se perdent
Mes soupirs
se veulent
de plus en plus bruyants
pareils à des chants
venant d'outre-tombe
ils m'attirent ...
Il me faut fuir
ne plus rester
un dernier soupir
et puis s'en aller
au regret
je ne cesse
de soupirer
De mon cœur las
de t'attendre
je n'en puis plus
Je erre
et je pense
que nul ne doit
souffrir d'aimer
Mon âme
s'épuise
à soutenir
mon corps
Mon être
s'époumone
à crier
"je t'aime"
mais seul
les soupirs
restent
et les mots
se perdent
Mes soupirs
se veulent
de plus en plus bruyants
pareils à des chants
venant d'outre-tombe
ils m'attirent ...
Il me faut fuir
ne plus rester
un dernier soupir
et puis s'en aller
Gourmandise
Voluptueuse,
Généreuse,
la gourmandise
se veut tentatrice
elle se veut
suppliciée
et nous réduit
en esclavage
Bavant,
dégoulinant
devant,
nous voici
admiratif
Nos papilles
en ébullition
la gourmandise
aime se jouer
de nos sentiments
Elle se délecte
de notre souffrance
aimant se faire
désirer
jusqu'au point
où nous la
croquons
sans retenue
Et de la gourmandise
il n'y a plus
et de l'esclavage
non plus
Généreuse,
la gourmandise
se veut tentatrice
elle se veut
suppliciée
et nous réduit
en esclavage
Bavant,
dégoulinant
devant,
nous voici
admiratif
Nos papilles
en ébullition
la gourmandise
aime se jouer
de nos sentiments
Elle se délecte
de notre souffrance
aimant se faire
désirer
jusqu'au point
où nous la
croquons
sans retenue
Et de la gourmandise
il n'y a plus
et de l'esclavage
non plus
Ensemble
D'un échange
d'une danse
d'un dialogue
deux poissons
se sont épris
Pourtant,
ils hésitent
tous deux
ont souffert
Ils ne veulent
compromettre
l'équilibre retrouvé
le bonheur
qu'ils ont recréé
Ils veulent
aussi
protégé
leurs enfants,
ne plus les blesser
Alors,
ils se rétractent
n'osant
dire à l'autre
leur flamme
Par chance
le langage
des corps
faisant,
leur sentiment
ne peuvent
plus se voiler
Et les voilà
à présent,
se baladant
discutant,
riant,
faisant
de nouveau
projet
Ensemble
ils sont,
la confiance
en l'autre
retrouvée,
leur amour
à jamais
sera scellé.
d'une danse
d'un dialogue
deux poissons
se sont épris
Pourtant,
ils hésitent
tous deux
ont souffert
Ils ne veulent
compromettre
l'équilibre retrouvé
le bonheur
qu'ils ont recréé
Ils veulent
aussi
protégé
leurs enfants,
ne plus les blesser
Alors,
ils se rétractent
n'osant
dire à l'autre
leur flamme
Par chance
le langage
des corps
faisant,
leur sentiment
ne peuvent
plus se voiler
Et les voilà
à présent,
se baladant
discutant,
riant,
faisant
de nouveau
projet
Ensemble
ils sont,
la confiance
en l'autre
retrouvée,
leur amour
à jamais
sera scellé.
La cassure
La cassure
jamais
ne se referme
malgré le temps
qui passe
elle est là,
prête à s'ouvrir
à faire de nouveau
souffrir
Si profonde
et si douloureuse
on tente
de la comblée
de l'effacer
mais rien n'y fait
Elle est toujours là,
rappelant
les tristes moments,
les déchirements,
les pleurs
Dans notre cœur
elle reste à jamais
juste pour,
nous rappeler
qu'on a souffert
jamais
ne se referme
malgré le temps
qui passe
elle est là,
prête à s'ouvrir
à faire de nouveau
souffrir
Si profonde
et si douloureuse
on tente
de la comblée
de l'effacer
mais rien n'y fait
Elle est toujours là,
rappelant
les tristes moments,
les déchirements,
les pleurs
Dans notre cœur
elle reste à jamais
juste pour,
nous rappeler
qu'on a souffert
Monsieur Henri
Pas content
monsieur Henri
ses légumes ont été piétiné
ses fleurs saccagées
il ne reste plus rien
de son jardinet
Grommelant,
il jure qu'il aura
le chenapan
qui a mis tant
d'entrain à abimer
son jardin
Toute la journée
et même,
une partie de la nuit
il attend,
il guette,
scrutant l'horizon,
espérant revoir
l'agresseur de
son paradis
Puis, exténué
il va se coucher
Au petit matin,
une étrange vision
affecte monsieur Henri
c'est la chèvre
de M. Méloni,
son voisin et ami,
qui s'est détachée
et broute allègrement
le restant du jardinet
Maudite bestiole
maugre monsieur Henri
promis,
la prochaine fois
elle n'aura plus
de sucrerie
monsieur Henri
ses légumes ont été piétiné
ses fleurs saccagées
il ne reste plus rien
de son jardinet
Grommelant,
il jure qu'il aura
le chenapan
qui a mis tant
d'entrain à abimer
son jardin
Toute la journée
et même,
une partie de la nuit
il attend,
il guette,
scrutant l'horizon,
espérant revoir
l'agresseur de
son paradis
Puis, exténué
il va se coucher
Au petit matin,
une étrange vision
affecte monsieur Henri
c'est la chèvre
de M. Méloni,
son voisin et ami,
qui s'est détachée
et broute allègrement
le restant du jardinet
Maudite bestiole
maugre monsieur Henri
promis,
la prochaine fois
elle n'aura plus
de sucrerie
L'amoureuse
De leur échange de regards
elle ne veut plus le quitter
elle compte les heures
qui la séparent de lui
A chaque rencontre,
elle se pend à son cou
toujours plus attachée
les étoiles brillent
dans ses yeux
Elle fait des plans,
voudrait des enfants
une belle maison ...
De la corde au cou
elle veut lui passer
avançant que rien
n'est plus sacré
que le lien du mariage
qu'elle ne saurait
se donner
à un homme
sans engagement
Et puis,
un jour
l'homme ne vient pas
Au rendez-vous
l'amoureuse
l'attend
pendant des heures
Elle rentre chez elle
espérant un appel,
mais, dorénavant
c'est le vide qui rempli
de nouveau sa vie
l'homme n'est plus
l'amoureuse non plus
Anéantie, brisée
les étoiles se sont éteintes
La nuit,
elle pleure
et repense
au bonheur,
qui s'est enfui
elle ne veut plus le quitter
elle compte les heures
qui la séparent de lui
A chaque rencontre,
elle se pend à son cou
toujours plus attachée
les étoiles brillent
dans ses yeux
Elle fait des plans,
voudrait des enfants
une belle maison ...
De la corde au cou
elle veut lui passer
avançant que rien
n'est plus sacré
que le lien du mariage
qu'elle ne saurait
se donner
à un homme
sans engagement
Et puis,
un jour
l'homme ne vient pas
Au rendez-vous
l'amoureuse
l'attend
pendant des heures
Elle rentre chez elle
espérant un appel,
mais, dorénavant
c'est le vide qui rempli
de nouveau sa vie
l'homme n'est plus
l'amoureuse non plus
Anéantie, brisée
les étoiles se sont éteintes
La nuit,
elle pleure
et repense
au bonheur,
qui s'est enfui
Hautaine
La tête
dans le ciel,
les pieds
bien installés
Exposée
aux climats
la vieille dame
à peine âgée
de 120 ans
ne devrait
plus être là
depuis longtemps
et pourtant ...
Elle se dresse
toujours
fièrement
défiant le temps
dans le ciel,
les pieds
bien installés
Exposée
aux climats
la vieille dame
à peine âgée
de 120 ans
ne devrait
plus être là
depuis longtemps
et pourtant ...
Elle se dresse
toujours
fièrement
défiant le temps
Simplement
Ce matin,
l'air est frais
le ciel est bleu
nous annonçant
une belle journée
Le soleil
tarde à se lever
Les cigales
se posent,
attendant
la montée
du baromètre,
elles chanteront
alors,
à tue-tête
Les feuilles
des oliviers
font miroiter
leurs reflets
d'argents,
ballotées
doucement
dans le vent
J'aperçois
au loin,
les sarments
de vigne
me rappelant
les festivités
qui leurs sont
dédiés.
Ma maison
est tapie
dans ce décor
aucun bruit
ne semble
vouloir s'en
dégager
Tout semble
fait
pour ne pas troubler
cette quiétude
retrouvée
Que j'aime
me ressourcer
dans le pays
de Pagnol
l'air est frais
le ciel est bleu
nous annonçant
une belle journée
Le soleil
tarde à se lever
Les cigales
se posent,
attendant
la montée
du baromètre,
elles chanteront
alors,
à tue-tête
Les feuilles
des oliviers
font miroiter
leurs reflets
d'argents,
ballotées
doucement
dans le vent
J'aperçois
au loin,
les sarments
de vigne
me rappelant
les festivités
qui leurs sont
dédiés.
Ma maison
est tapie
dans ce décor
aucun bruit
ne semble
vouloir s'en
dégager
Tout semble
fait
pour ne pas troubler
cette quiétude
retrouvée
Que j'aime
me ressourcer
dans le pays
de Pagnol
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