Ce soir,
fêtons dignement notre rencontre
Installons-nous devant un film,
et laissons nos corps se parler ...
Sans un mot,
ta main a effleuré mes cheveux,
puis est descendue sur mon cou
Je t'ai souris
tu m'as enlacé,
déposant un tendre baiser
sur mes lèvres humectées
Installée au creux des coussins
je me suis déchaussée
allongeant mes gambettes, sur les tiennes
Je me plaignais,
comme à l'accoutumée,
d'avoir mal aux mollets
Attendri, mais un peu agacé,
tu m'as conseillé de faire plus d'exercices
J'ai ri ...
Le film continuait,
l'intrigue était à son comble ...
Je sais ... tu voulais le suivre ...
Mes yeux parcouraient ton corps,
nonchalamment installé dans le canapé
Je sentis le calme m'envahir,
pour la première fois depuis longtemps
je pouvais me laisser aller
Cette impression de temps suspendu,
de bonheur retrouvé,
me fit penser "c'est trop bon, ce moment"
La suite dit on n'est pas pour les enfants
mais tout ce que je vous en dirai,
c'est simplement que c'était, odieusement bon
Là, fini le film
les bandits sont démasqués
les amoureux ...(je vous laisse deviner...)
jeudi 18 juin 2009
En exile
Depuis toujours,
j'occupais une place
importante dans ton cœur
J'en suis sûre,
tes yeux te trahissaient
lorsque tu me voyais
je pouvais lire,
les aveux qu'ils me faisaient
Depuis, cette rencontre,
tu n'es plus le même,
ton regard a changé
je ne suis plus celle
que tu as aimé
Il me semble même,
que peu à peu,
tu me chasses de ta vie
En exile, je suis,
depuis
j'occupais une place
importante dans ton cœur
J'en suis sûre,
tes yeux te trahissaient
lorsque tu me voyais
je pouvais lire,
les aveux qu'ils me faisaient
Depuis, cette rencontre,
tu n'es plus le même,
ton regard a changé
je ne suis plus celle
que tu as aimé
Il me semble même,
que peu à peu,
tu me chasses de ta vie
En exile, je suis,
depuis
Bateau blanc
Surgissant des flots,
le magnifique bateau
vogue sur l'eau
J'aime le voir
sur l'océan,
il me fait penser,
à un oiseau, un goéland ...
Que j'aimerai me promener
sur son dos,
me laissant porter par les courants
J'envisagerai, même,
de voler, me laisser porter par le vent
Que j'aime te regarder,
toi, mon bateau blanc
le magnifique bateau
vogue sur l'eau
J'aime le voir
sur l'océan,
il me fait penser,
à un oiseau, un goéland ...
Que j'aimerai me promener
sur son dos,
me laissant porter par les courants
J'envisagerai, même,
de voler, me laisser porter par le vent
Que j'aime te regarder,
toi, mon bateau blanc
Parcourir le monde
Courir à perdre haleine,
dans un vaste champs de blé,
Puis se rouler dans l'herbe,
et se laisser glisser sur la colline
Atteindre les dunes,
et marcher péniblement
Rejoindre la mer,
et nager librement
Arriver sur un autre continent,
et tout recommencer
dans un vaste champs de blé,
Puis se rouler dans l'herbe,
et se laisser glisser sur la colline
Atteindre les dunes,
et marcher péniblement
Rejoindre la mer,
et nager librement
Arriver sur un autre continent,
et tout recommencer
Anniversaire
Dès le lever,
il est là,
me regardant fixement
3 secondes plus tard,
un léger murmure,
au creux de mon oreille
me disant : bon anniversaire
Celui de nos 94 mois de mariage
on ne va pas dire sans nuage
mais avec toujours autant de délicatesse
Il compte les ans, les mois
du bonheur qu'il a eu
en me voyant pour la première fois
Où l'invitant à 200 km de son antre
je lui ai fait vivre un conte de fée
dont le héros central fut lui
On s'aime depuis ce jour,
il ne se passe pas un moment
sans qu'il me regarde avec amour
il est là,
me regardant fixement
3 secondes plus tard,
un léger murmure,
au creux de mon oreille
me disant : bon anniversaire
Celui de nos 94 mois de mariage
on ne va pas dire sans nuage
mais avec toujours autant de délicatesse
Il compte les ans, les mois
du bonheur qu'il a eu
en me voyant pour la première fois
Où l'invitant à 200 km de son antre
je lui ai fait vivre un conte de fée
dont le héros central fut lui
On s'aime depuis ce jour,
il ne se passe pas un moment
sans qu'il me regarde avec amour
Les copains
Depuis quelques mois,
j'étais sans nouvelles d'eux,
ou si peu
Depuis, que je suis rentrée
les relations sont revenues,
comme renouées par le passé
Je les surprend à me taquiner,
à tenter de me faire sourire
La pesanteur des faits,
ne m'incite guère à me libérer
C'est avec des efforts surhumains,
que je tente de baisser ma garde
Scrutant à l'horizon,
si mes ennemis, ne sont pas là,
à m'épier, à sauter sur l'occasion,
pour mieux m'enfoncer
Méfiante, je demeure,
même si je sais que certains,
sont des copains, enfin presque des amis
Je ne veux leur faire de mal,
mais de réserve je reste
pour éviter d'ajouter une souffrance,
à ma détresse
j'étais sans nouvelles d'eux,
ou si peu
Depuis, que je suis rentrée
les relations sont revenues,
comme renouées par le passé
Je les surprend à me taquiner,
à tenter de me faire sourire
La pesanteur des faits,
ne m'incite guère à me libérer
C'est avec des efforts surhumains,
que je tente de baisser ma garde
Scrutant à l'horizon,
si mes ennemis, ne sont pas là,
à m'épier, à sauter sur l'occasion,
pour mieux m'enfoncer
Méfiante, je demeure,
même si je sais que certains,
sont des copains, enfin presque des amis
Je ne veux leur faire de mal,
mais de réserve je reste
pour éviter d'ajouter une souffrance,
à ma détresse
Assumons
Malgré un pseudo,
je cache de derrière les fagots,
des mots alignés,
des histoires passées ou actuelles
Ce n'est pas beau,
je le reconnais ...
Les pensées s'envolent
et les mots se gravent à jamais
Vexer, je n'aime point
mais rendre le mal que l'on me veut
assurément, je le ferai
Alors assumons,
soyons vrai
je cache de derrière les fagots,
des mots alignés,
des histoires passées ou actuelles
Ce n'est pas beau,
je le reconnais ...
Les pensées s'envolent
et les mots se gravent à jamais
Vexer, je n'aime point
mais rendre le mal que l'on me veut
assurément, je le ferai
Alors assumons,
soyons vrai
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