dimanche 12 avril 2009

Les caresses

Depuis quelques semaines, ton absence faisant
je m'habituais à une certaine solitude
Ma peau, ne frôlait plus l'être tant aimé
Mon corps se reposait.

Tu es rentré ...
Ta main se remit à jouer dans mes cheveux
éveillant de nouveaux mes sens
Puis descendit, sur ma peau,
cette peau endormie
qui ne mit pourtant pas longtemps
à répondre à ta demande

Les caresses, délices parmi les tendresses
cadeau offert à un être que l'on aime
Qui nous est si cher.

Espérance

Depuis le début du voyage
mon corps n'a pas arrêté d'espérer

aujourd'hui, c'est fait
on nous a appelé ce matin
c'est l'heure ...

Les espérances les plus folles
se bousculent à nouveau
dans nos têtes
combien en aura t'il ?
Finalement le maxi
nous est autorisé...

Piqûre ce soir et
dans 10 jours,
prises de sang,
juste histoire de voir
s'ils sont bien restés
et ne nous ont pas
faussé compagnie

Déjà, au transfert
un petit coquin est resté
tapis au fond du cathéter
ouf, a dit l'infirmière
il est là ! !
une manip de plus
pour l'installer,
et c'est parti ...


Nous voilà,
à présent,
mon mari et moi
à attendre encore
et toujours
que les p'tits
veuillent bien nidifier.

En espérant, que
nous aussi, nous connaissions
l'époque des couches,
biberons, nuits blanches
mais ceci est une autre histoire

L'histoire de notre vie

Tu es mon opium...

De tes regards, je me nourris
de ta lecture je me délecte
tes présences ponctuelles
créent en moi dépendance
je sombre avec volupté
dans ce breuvage
que tu distilles peu à peu
dans mes veines
et jusque dans mon cœur

Je ne manque pas un seul
rendez-vous
toujours à l'affût du moindre mot
du moindre regard
sans savoir où je vais
je mets mon être entre tes mains
que tu fascines

J'aimerai ne faire qu'un
glisser lentement
dans ton antre
m'endormir
contre ton corps

Tu es mon opium
mon parfum de peau
charnel et émotionnel
mystérieux et sensuel

Plus rien à me mettre

Ce matin,
pour la énième fois
je n'ai rien
dans mon armoire
même pas une jupe
ou un chemisier


Cet après midi,
le temps est pourri
même pas envie
de sortir
la pluie ruisselle
sur les carreaux
me rappelant
que j'ai ma penderie
vide
vide de pleins de choses
que je n'ai plus envie de
mettre

Je dois me résoudre,
patienter
jusqu'au lendemain
mais que mettre en
attendant
je trouve un vieux jean
et un pull
et me voici parée
prête à sortir,
à faire la fête

Ce soir, mon ami,
m'a finalement trouvée
jolie
il n'a pas de goût
je me suis dis
c'est le même ensemble
que l'année dernière

mais finalement
même si les saisons passent
la mode aussi
les indémodables restent
et le principal s'est d'être
bien dans ses baskets