mercredi 17 juin 2009

C'est pas le pied

Demain,
sera la seconde journée
de mon retour
à ce que l'on appelle,
un travail

Péniblement,
je remet le pied à l'étrier
certes, je n'ai pas à me plaindre,
je suis quasiment à la fin de l'année

Mais j'aurai tant aimé,
que les événements se passent autrement
Que mon ventre s'arrondisse au fil des mois
que ma mère soit là, pour m'encourager
qu'elle se réjouisse d'avoir un petit fils

Finalement, c'est pas le pied
tout a échoué,
j'ai un vague à l'âme,
qui a du mal à me quitter

Quand on me demande ...
"comment ça va", je ne sais,
ce que je dois répondre

En vérité, j'aimerai m'échapper,
me terrer, en attendant
que les événements soient loin
dans le passé

Plus tard

Avancer dans la vie,
faire de belles promesses,
qui se meurent au fond d'un tiroir

Faire des projets,
voyager, partir sur les routes
rêver à une certaine liberté

Décider de tourner la page,
d'aller voir ailleurs
de vivre mille vies

L'esprit en est capable,
mais sommes nous vraiment sûr
de vouloir tout plaquer,
ne préférons-nous pas rêvasser ...

Simplement, remettre à plus tard
nos doux rêves, nos tendres pensées
avec peut être l'espoir de les concrétiser

Le félin

Doucement,
il s'éveille,
s'étire,
puis se lève

La démarche assurée,
il roule les épaules
lui donnant un aspect sensuel

Il ondule du bassin,
les gestes sont lents et précis

Puis, se rend dans la salle de bain,
où un rugissement se fait entendre
celle du félin,
qui sort de sa torpeur

Après une douche,
le corps ruisselant de mille gouttes
il s'enroule dans le linge

Puis, tel un chaton
joue avec le bout de chiffon

Qu'il est beau l'animal, le félin,
que j'appelle simplement
mon homme, chaque matin

Tasse de café

C'est le matin,
le soleil joue à travers les persiennes,
j'ouvre un œil, puis l'autre
je m'étire ...

je lève la tête,
je regarde l'heure
il est déjà 7 h
je suis en retard,
je dois me dépêcher

J'ouvre le placard,
je met en marche la cafetière ...

Un doux arôme s'échappe,
avec lenteur de cet instrument

Je prépare le petit déjeuner
la bonne odeur du café
me met de bonne humeur

Je verse le breuvage
puis le bois

Il glisse doucement
dans ma gorge

Cette dose,
réveille enfin mes neurones
endormis

Pas le temps de continuer,
je suis en retard,
vite mon blouson
et en route pour une nouvelle journée

Changement de vie

Assis sur les marches de sa maison,
l'homme pense, un instant
"j'aimerai changer de vie"
un génie, passant par là
exauça son vœu.

Et c'est ainsi, que la nouvelle existence débuta
belle voiture, amis, maison
de l'argent à foison
l'homme est royalement accueilli par tous
aimé également

Mais un jour, la banqueroute vient
le milliardaire, perd rapidement tout ce qu'il a acquit
avec le génie

Adieu, meubles, vie somptueuse
passant de la lumière à l'ombre
il ne lui reste plus rien de ce somptueux destin

Sauf, une petite chose
qui m'a foi est bien précieuse
pour remonter la pente,
et refaire sa vie, ailleurs ...

C'est la santé !!
l'homme l'a toujours,
et d'elle ne veut s'en séparer