mardi 26 mai 2009

J'aimerai ...

J'aimerai vous dire
enfin vous exprimer
ma sympathie
mon admiration
enfin tout ce qui me parait
comme une évidence


J'aimerai passer un moment
en votre compagnie
Vous décrire encore et toujours
comme ce bel ami

J'aimerai que vous ne m'oubliez pas
même l'espace d'un temps
M'envoler et rêver à vos côtés
je voudrai

Apaisée

Depuis quelques jours
je me suis calmée
assoupie, j'ai pu enfin
me reposer dans le lit

Oublié les cachets
le dodo naturel
y a rien de tel

Même si ce n'est pas
encore le pays des merveilles
ça viendra
je l'espère
le temps parait il
résolu les problèmes

Dans nos mains

Dans nos mains,
j'ai mis notre destin
puis, j'ai demandé à Dieu
de mettre une graine
de la faire germer

Protéger du vent, du soleil
enfin des intempéries
j'ai demandé à Dieu
ensuite de la faire pousser

D'elle j'ai prévu de récolter
nombreux fruits

Mais d'un seul
je voudrai un enfant
qui grandirait protéger
niché, au creux de nos mains

balbutiements

A m'entendre, je n'ai dieu que pour toi
d'un ami, je voudrai que tu en fasses parti
mes balbutiements sont là
je n'arrive pas à me détacher de toi
mes pensées me conduisent
indéniablement à toi
toi, qui ne fait rien que ton métier
avec passion
ne change pas, reste toujours toi

La lime

Empruntée, bien souvent fine
la lime se veut étroite
Aussi fine qu'un fil à plomb
elle accroche l'angle rebel
et d'un coup rapide
elle l'élimine

Il lui arrive aussi
de s'éprendre du fugitif
de l'aider à s'échapper,
de reprendre goût à la liberté

Plus acidifiant, le fruit
se dit de la famille des agrumes

Avec un accent, la lime
devient limé et c'est sans se glorifier
que Limé est considéré
comme un sympathique village fleuri

Temps d'orage


Le ciel est gris,
pareil à du plomb
s'assombrissant peu à peu

L'air est lourd et chaud
Le degré d'humidité monte
s'électrisant peu à peu
le linge sèche mal
le sol aussi
les gens sont irritables
le clash n'est pas loin

Les animaux ne savent plus
que faire, ni où se mettre

Puis, soudain un éclair et
quelques minutes après ...
le grondement

Comptons les minutes qui séparent
les deux événements, ça nous donnera
le temps qu'il nous reste avant
que l'orage ne soit sur l'habitation

Vite, vite, coupons l'alimentation
des appareils électriques
il serait même plus prudent
de ne pas téléphoner,
de ne pas en profiter pour
contempler le spectacle,
ni se servir de l'eau

Attendons, l'accalmie
nous pourrons bientôt souffler
car tous dangers seront écartés

Supplique

Maître, faites votre devoir

Maître, ne prenait que ce dont vous avez besoin

Maître, consentez à me laisser les maisons,
dernier vestige de la vie de ma maman

Maître, soyez bon,
Dieu vous le rendra aux centuples

Mais surtout ne brisez pas le cœur
qui a déjà, bien souffert de la mort
d'un être chère

L'homme que je ne connais pas

J'aurai voulu connaître l'homme que tu étais
On te disait honnête et droit, pareil à ta fille
Je voudrai l'être tout autant
Reconnu pour de nombreuses qualités,
telle que l'humanité
Je t'ai aimé à travers les photos, les dits
Tu étais un homme pleins de bon sens,
écouté et aimé de tes ouvriers
toi le grand père, trop vite disparu
que j'aurai aimé te chérir

Pas si laid

S'il y a un qualificatif à vous donner,
je dirai pas si laid, plutôt à améliorer

La denture demande à s'émanciper,
le nez à ne plus pleurer

Il voudrait sans doute humer
les odeurs du jardin, la pelouse, et les acariens
sans craindre une déferlante d'éternuements

Les cheveux légers, mousseux se baladent
aux quatre vents, inlassablement,
et se dandinent sur votre crâne dégarni

Mais si l'on regarde avec le cœur,
votre âme est un pur bonheur

Personne droite, et vertueuse on voit

Apprécié pour vos indéniables qualités
On vous reconnait

bleu horizon



Laisse moi t'effeuiller
toi le bleuet de nos campagnes,
ton plumeau de pétales s'échappe
dès éclosion de ton bouton
Les abeilles aiment butiner
ton pollen et les fourmis ton suc
Tes pétales sont pareils à des étincelles
Touffe bleu au milieu du champs
Tu sais comment te faire repérer
Tes feuilles duveteuses inspirent
une certaine délicatesse

Toi mon bleuet, symbole des poilus
de la première guerre
A eux non plus tu n'as pas échappé
symbole de la tenue réglementaire
pas vraiment appropriée

En souvenir tu es, et restera
la commémoration
de ce grand terrassement

Lourd

Lourd est l'écuyer
chevauchant sa monture

Les flancs généreux, elle a
Le jeune homme fougueux,
les frappe sans un certain ravissement
La bête se met à gémir presque tendrement
Sa tête se promenant
dans un va et vient, imperturbablement

Parfois, il la caresse se voulant
rassurant dans l'action

L'écuyer ne veut donner
que le meilleur de lui-même

Aussi, dans un ultime effort,
l'écuyer et la bête ne firent qu'un

S'unissant pour vaincre l'obstacle
et sortir vainqueur de cette épreuve

Le notaire

Maître, c'est le titre que l'on vous donne,
lorsque chapeau bas, on vous salue

Bien bas est le porte feuille,
une fois votre œuvre achevée

Pas toujours apprécié,
vous ne demandez qu'à être aimé

Votre travail n'est il pas de servir
au mieux les intérêts,
de répartir
biens et fortune, à égalité
De faire respecter les dernières volontés

De conseils, vous prodiguez à l'ami
que vous détenez

Derrière cette fonction, vous n'êtes
après tout qu'un être humain, un homme
qui aimerait qu'on le comprenne enfin.

Estimation

Un vieux notaire devait estimer des biens.

Une salle à manger, une cuisine, un salon
A cela, ajoutons : 2 chambres, une salle de bain
Le tout adjugé à 100 000 euros

Passons au suivant ...

Le refrain est de mise,
excepté que la maison est plus petite
Malgré les travaux,
le notaire ne se laisse point impressionner
Il conclue 50 000 euros

Puis, se tournant vers l'héritier,
il lui dit : "il y aura beaucoup de travaux,
sans doute plus qu'il n'en faut.
Votre porte-feuille va prendre un sacré coup".
Ajoutant à cela,
"le mieux est de le vendre"

L'héritier acquiesce,
n'attendant que des conseils

Moralité : que vous soyez grand ou petit fortuné,
attention les impôts ne sont jamais loin
quand vous vendez un bien

Le sureau


Le sureau , arbre du diable,
se fait souvent couper la tête
et les pieds mais pas brûler
Par pure superstition,
il est dit que cette action faite,
le diable attiré serait.

Pourtant , on l'admire
arborant les bas côtés des autoroutes

Fier, il est !
Semant à tous vents le pollen issue
de ses mille fleurs, semblables à des étoiles

Quelle délicatesse !
De tes baies, nos grand-mères font
de délicates confitures.
Mais attention, à l'intoxication, non cuite,
elles se révèlent du poison