Poème écrit en mémoire à une amie trop vite disparue.
A ton secours je suis venue
ne doutant pas de pouvoir
te raccrocher à la vie
Jusqu'au jour,
où t'accompagnant
le médecin confirma
le douloureux diagnostic
un cancer te dévorait
de l'intérieur
tu t'en doutais
mais ne pouvais
te résoudre
à y croire
A cette nouvelle
un mur s'écroula
tu te battis, pendant
de longs mois
puis, par une soirée d'avril
tu nous quittas
Anéantie, te cherchant
toi ma fidèle amie
tu n'étais plus
secourue je l'eus crue
mais ne m'en veut pas
la mort était plus forte
et le combat perdu d'avance
Aussi, parfois
je pense à toi
je me remémore
la complicité
qui nous unissait
je déteste ce temps
qui passe invariablement
samedi 11 avril 2009
Jeux défendus
D'une rencontre
est né un dialogue
de sourd,
l'écrit est bien approprié
d'sms en mail
la facture croule sous le poids
le porte-monnaie s'amaigrit
mais la femme et l'homme
sont épris
de ce jeu, né le fruit défendu
une étrange relation
où se mêle
complicité et anarchie
des sentiments, il y en a
mais pas de ceux que l'on croit
un fil d'amitié se tissera
invisible, il restera
émouvant, il comblera
solide, il le sera
finalement, le fruit défendu
n'est pas celui que l'on consomme
celui qui une fois entamé
use les corps, abime les esprits
il est plus fort encore
et se nomme simplement
le droit d'aimer
le droit à l'amitié
est né un dialogue
de sourd,
l'écrit est bien approprié
d'sms en mail
la facture croule sous le poids
le porte-monnaie s'amaigrit
mais la femme et l'homme
sont épris
de ce jeu, né le fruit défendu
une étrange relation
où se mêle
complicité et anarchie
des sentiments, il y en a
mais pas de ceux que l'on croit
un fil d'amitié se tissera
invisible, il restera
émouvant, il comblera
solide, il le sera
finalement, le fruit défendu
n'est pas celui que l'on consomme
celui qui une fois entamé
use les corps, abime les esprits
il est plus fort encore
et se nomme simplement
le droit d'aimer
le droit à l'amitié
Régime
Poids, grosseur,
tel un fardeau
notre corps doit
supporter sa croix
chaque été
maudite saison
où la peau veut
se parer de couleurs
pour être aimée
alors commence
les incantations
pour que notre petit
bidon s'efface, ainsi
que nos capitons
sur les pages des revues
top model se vautrent
sans poche, ni bourrelets
nous reléguant à l'époque
de mère Denis
Vexée, nous tentons
la dernière crème,
l'auto bronzant,
celui qui
nous transformera
en la personne que
nous ne sommes pas
Force sera de constater
après bien des essais
que notre pauvre corps
n'en peut plus
de tous ses écarts
C'est ainsi la peau détendue
par les régimes
que nous consulteront
désespérées,
l'ultime recours
le médecin dévoué
qui de notre vieillesse prématurée
fera rejaillir la jeunesse égarée
tel un fardeau
notre corps doit
supporter sa croix
chaque été
maudite saison
où la peau veut
se parer de couleurs
pour être aimée
alors commence
les incantations
pour que notre petit
bidon s'efface, ainsi
que nos capitons
sur les pages des revues
top model se vautrent
sans poche, ni bourrelets
nous reléguant à l'époque
de mère Denis
Vexée, nous tentons
la dernière crème,
l'auto bronzant,
celui qui
nous transformera
en la personne que
nous ne sommes pas
Force sera de constater
après bien des essais
que notre pauvre corps
n'en peut plus
de tous ses écarts
C'est ainsi la peau détendue
par les régimes
que nous consulteront
désespérées,
l'ultime recours
le médecin dévoué
qui de notre vieillesse prématurée
fera rejaillir la jeunesse égarée
Lascive
Lascive tel une chatte
elle s'étend
attendant l'homme
qui l'a domptera
sur le lit
le souffle léger du vent
par la lucarne ouverte
glace les draps
de leur union
le feu jaillira
amplifiant les éléments
des larmes couleront
sur ces joues
rougies par le sang
affluant de ses vaisseaux
Tremblante, elle demeurera
sous la joute
de son amant
Aimante, elle restera
telle les racines de l'arbre
refusant la séparation
de l'amant
elle s'étend
attendant l'homme
qui l'a domptera
sur le lit
le souffle léger du vent
par la lucarne ouverte
glace les draps
de leur union
le feu jaillira
amplifiant les éléments
des larmes couleront
sur ces joues
rougies par le sang
affluant de ses vaisseaux
Tremblante, elle demeurera
sous la joute
de son amant
Aimante, elle restera
telle les racines de l'arbre
refusant la séparation
de l'amant
Le bikini
Deux triangles pour le haut
et un de plus pour le bas
nous dirons donc trois
le tout attaché
par des ficelles
auxquelles se pendent
les regards des hommes
leur imagination
déferlant sur ses bouts de tissus
tel les vagues qui se brisent
sur les récifs
aussi violent est le désir
aussi glissant il disparaît
tel l'écume sur la plage
au mois de juillet
et un de plus pour le bas
nous dirons donc trois
le tout attaché
par des ficelles
auxquelles se pendent
les regards des hommes
leur imagination
déferlant sur ses bouts de tissus
tel les vagues qui se brisent
sur les récifs
aussi violent est le désir
aussi glissant il disparaît
tel l'écume sur la plage
au mois de juillet
Sexe tu plais
Sexe tu plais
tu enivres
comme l'abus de vin
tu te livres
aussi cru que la rosée du matin
tu emmêles
tel les racines d'un arbre
tu détruit aussi
parfois
sexe tu plais
à tous, tu inspires
sensualité, désir
parfois luxure
sexe tu plais
personne ne peut
vivre sans toi
sexe tu es le centre
de la vie
du triangle de la femme
l'homme s'y perd
et de cette errance
né parfois l'espoir
d'une autre vie.
tu enivres
comme l'abus de vin
tu te livres
aussi cru que la rosée du matin
tu emmêles
tel les racines d'un arbre
tu détruit aussi
parfois
sexe tu plais
à tous, tu inspires
sensualité, désir
parfois luxure
sexe tu plais
personne ne peut
vivre sans toi
sexe tu es le centre
de la vie
du triangle de la femme
l'homme s'y perd
et de cette errance
né parfois l'espoir
d'une autre vie.
Singulier-pluriel
Singulier est l'approche
pluriel est la liaison
Singulier on se dévoile
pluriel on s'aime
Singulier on décide
pluriel on emménage
Singulier on vit
pluriel on se détruit
Singulier on quitte
pluriel on se hait
Singulier on se reconstruit
pluriel refait sa vie
pluriel est la liaison
Singulier on se dévoile
pluriel on s'aime
Singulier on décide
pluriel on emménage
Singulier on vit
pluriel on se détruit
Singulier on quitte
pluriel on se hait
Singulier on se reconstruit
pluriel refait sa vie
Et c'est parti
Et c'est parti,
dans le long tourbillon de la vie
je me bats, je mords,
je hurle jusqu'à en perdre voix
cette voix autrefois si charmante et si délicate
qui se voulait ensorcelante,
oui vous l'avez eu !!
elle a fait place au feulement de la bête en détresse
Et c'est parti,
les assauts de mes ennemis
ne font aucun doute, je doit me battre
gagner coûte que coûte
arracher la victoire
Et c'est parti,
les doutes, les inquiétudes
tout cela n'est que le lot de la vie
mais lorsque la victoire retentit
l'apaisement vient
et le monde redevient beau
dans le long tourbillon de la vie
je me bats, je mords,
je hurle jusqu'à en perdre voix
cette voix autrefois si charmante et si délicate
qui se voulait ensorcelante,
oui vous l'avez eu !!
elle a fait place au feulement de la bête en détresse
Et c'est parti,
les assauts de mes ennemis
ne font aucun doute, je doit me battre
gagner coûte que coûte
arracher la victoire
Et c'est parti,
les doutes, les inquiétudes
tout cela n'est que le lot de la vie
mais lorsque la victoire retentit
l'apaisement vient
et le monde redevient beau
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