Boulot, métro, dodo
A chaque printemps
Bercy sème à contre temps
ses feuilles, les ramassant
en fonction des régions,
plus ou moins tardivement
Plus les obligations du quotidien ...
sortir le chien,
faire à manger,
faire la vaisselle,
trier le linge,
payer les factures,
ranger le linge
On se lève chaque matin,
on mange
plus ou moins vite,
on se précipite
dans le métro
et voilà, une journée
déjà bien entamée
Aie, un incident sur la ligne
réseau paralysé
patientons...
une minute, une heure ...
trop demandé
on prend ses jambes à son coup
essoufflé, excédé,
on arrive au boulot
Les dossiers sont toujours
sur le bureau
-à traiter-
Filons dans les toilettes
s'apprêter
faire bonne figure,
se parer d'un sourire
Réglons les dossiers...
Un appel,
finalement on vous indique
de tout laisser tomber,
c'est plus d'actualité,
il faut être réactif
Reprenons à zéro
Déconfit,
vous devez vous recentrer
petit à petit
sur les nouveaux feuillets
Après avoir passé des heures
au bureau
comme une loque,
vous vous trainez
jusqu'à chez vous
Affalé sur la canapé
Vous ne demandez que quelques secondes ...
avant que votre seconde vie prenne le relais ...
S'occuper des enfants, du chien ...
Aider au mieux le conjoint
Dialoguer
Puis, viens le soir,
l'heure tant attendue d'un repos
bien mérité
Fini le métro, boulot
juste le dodo
lundi 27 avril 2009
Passage obligé
Des larmes au désespoir
d'incertitude, en lassitude
le cœur n'y est plus
Et pourtant ...
Des mille projets
tout vole en éclats
de verre,
de cristal
plus de valeur
n'est aux yeux
l'entourage me dit ...
passage obligé
deuil à faire,
cicatriser,
laisser faire le temps
je n'ai pas envie
de donner du temps
à la blessure pour
se refermer
je veux avancer
pas dans un an,
ou dans dix ans
mais maintenant
C'est le cœur lourd
que je me remets en selle
ma tête vit dans le passé
Est-ce toujours si dur
de vivre, de sortir
de douloureuses épreuves
d'émerger
Faut-il toujours
avoir un passage obligé
une sorte d'intronisation
à un nouvel aiguillage
à notre vie
Pour avancer ...
d'incertitude, en lassitude
le cœur n'y est plus
Et pourtant ...
Des mille projets
tout vole en éclats
de verre,
de cristal
plus de valeur
n'est aux yeux
l'entourage me dit ...
passage obligé
deuil à faire,
cicatriser,
laisser faire le temps
je n'ai pas envie
de donner du temps
à la blessure pour
se refermer
je veux avancer
pas dans un an,
ou dans dix ans
mais maintenant
C'est le cœur lourd
que je me remets en selle
ma tête vit dans le passé
Est-ce toujours si dur
de vivre, de sortir
de douloureuses épreuves
d'émerger
Faut-il toujours
avoir un passage obligé
une sorte d'intronisation
à un nouvel aiguillage
à notre vie
Pour avancer ...
Se ressaisir
Reprendre goût à la vie
savourer chaque minute
Voyager
photographier
immortaliser
Exposer
partager
Donner envie
aller au bout des choses
Se forcer
pousser la porte
de l'amitié
Respirer de nouveau
Se sentir libre
le cœur léger
Redevenir
un passionné
de la vie, de l'amour
savourer chaque minute
Voyager
photographier
immortaliser
Exposer
partager
Donner envie
aller au bout des choses
Se forcer
pousser la porte
de l'amitié
Respirer de nouveau
Se sentir libre
le cœur léger
Redevenir
un passionné
de la vie, de l'amour
Regrets
Je la revois
dans son lit,
couchée
au milieu
de cette chambre
dite funéraire
son corps palot
endormi pour toujours
les yeux clos
les mains jointes
C'est l'heure
je ne la reverrai plus
son sourire
me manquera
la douceur de sa voix
aussi
J'aimerai lui dire
une dernière fois
je suis là
je reste auprès de toi
Et pourtant,
je l'ai laissée partir
heureuse et tranquille,
délivrée
Je reste là
les souvenirs
me hantent
Je me demande
parfois
si j'ai eu raison
ou tort
Aurai-je dû me battre ...
j'ai échoué
j'ai baissé drapeau
j'ai été pour une fois,
égoïste
pensant
cette fois ...
je vais enfanter
Les événements
sont passés
le miracle n'a pas eu lieu
je reste là, dépitée
me posant des tas de questions
restant sur des incertitudes
accumulant les déceptions
les échecs, la fatigue
Je ne sais plus que penser
j'aimerai pouvoir
avancer
mais tout me relie au passé
je suis las des regrets
j'aimerai tourner la page
écrire une nouvelle
histoire
remplie d'êtres charmants
qui me permettraient d'avoir
un enfant
dans son lit,
couchée
au milieu
de cette chambre
dite funéraire
son corps palot
endormi pour toujours
les yeux clos
les mains jointes
C'est l'heure
je ne la reverrai plus
son sourire
me manquera
la douceur de sa voix
aussi
J'aimerai lui dire
une dernière fois
je suis là
je reste auprès de toi
Et pourtant,
je l'ai laissée partir
heureuse et tranquille,
délivrée
Je reste là
les souvenirs
me hantent
Je me demande
parfois
si j'ai eu raison
ou tort
Aurai-je dû me battre ...
j'ai échoué
j'ai baissé drapeau
j'ai été pour une fois,
égoïste
pensant
cette fois ...
je vais enfanter
Les événements
sont passés
le miracle n'a pas eu lieu
je reste là, dépitée
me posant des tas de questions
restant sur des incertitudes
accumulant les déceptions
les échecs, la fatigue
Je ne sais plus que penser
j'aimerai pouvoir
avancer
mais tout me relie au passé
je suis las des regrets
j'aimerai tourner la page
écrire une nouvelle
histoire
remplie d'êtres charmants
qui me permettraient d'avoir
un enfant
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