Sur un banc,
je regarde à ma façon
déambuler les gens,
se fatiguer, s'aimer, se détester
Le long du fleuve,
mon regard se perd
j'aimerai comprendre,
ce que j'ai bien pu te faire ...
Assise, je demeure
perdue, le cœur meurtri
tu m'assassines un peu,
chaque jour par ton attitude
Je me souviens pourtant,
de quelques vestiges
de notre passion
que nous avions façonné au gré
des saisons
Que s'est il passé ?
pour que nous devenions des étrangers
Suis-je si différente,
ne sachant retenir les grains de sable
qui furent, autrefois le ciment de notre liaison
Ils filent, à présent, entre mes doigts
je ne peux arrêter la course du temps
et je te dis à ma façon,
assise, je resterai sur ce banc
espérant de nouveau que tu m'y rejoindras
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