mercredi 24 juin 2009

Sale temps ou presque

Aujourd'hui, orage sur tout le territoire
Sale temps, pour sortir, se promener ...


Refermez vous donc les fleurs,
la pluie si drue, va abimer vos jolies couleurs
délavées, vous serez
trempée, je rentrerai
déçues, nous serons
par le mauvais temps

Espérons tout de même une embellie,
juste un petit coin de ciel bleu,
pour abriter mon joli bouquet
et mon cœur qui attend,
le prince charmant

Peut être que si je me force,
à y trouver du bonheur,
je pourrai gambader
dans les jolies flaques d'eau
Salissant au passage,
chaussures et pantalon

Mais le cœur léger,
tel une ado
je déambulerai,
en chantonnant gaiement,
que revienne le beau temps

Hypocrisie

Connaissez, vous cet homme,
qui vous côtoie depuis quelques années,
et qui n'a jamais pris la peine de vous saluer

Le miracle est arrivé ...
Il vous pose une simple question,
qui attire non votre curiosité,
mais plutôt une certaine méfiance

Un homme vieillissant,
qui se croit beau,
sous des allures de jeune premier

Qui arrive en pays conquis,
se ventant, se croyant amusant

Si des belles se sont vautrées
au fond de son lit
qu'il passe son chemin,
de moi il n'aura rien

Aucune reconnaissance,
rien que du mépris

Suprêmement ...supportable

J'ai fais semblant de t'ignorer,
durant toute la journée ...

Puis, tu t'es assis à mes côtés,
tu as commencé à tapoter sur les touches
de ton clavier
Chaque clapotis était une douce mélodie

Forcée de constater que tu me rendais
toute chose ...
malgré ma retenue, ma fausse indifférence,
mon être était chamboulé

Je n'osais me tourner vers toi,
craignant que tu lises dans mes pensées
le bouleversement que tu me procurais

Mon cœur chavirait,
ma tête se contentait de me répéter ...
"ne pas le regarder, rester zen"

Lorsque tu eus fini ton travail,
tu t'étiras ...
Comme tu étais beau,
divinement attirant

Qu'avais-je pu faire,
pour me retrouver dans cette situation,
c'était suprêmement insupportable
et si bon à la fois