dimanche 7 juin 2009

Tour de France

Depuis 106 ans,
les corps sveltes nous charment
au rythme des paysages
nous redécouvrons avec joie
les lieux de notre rencontre,
des vacances et que sais-je encore...

Pour la grimpette,
maillot blanc à pois rouge,
un événement pour une coccinelle

Maillot jaune,
pour le premier au général

Maillot trempée de sueur
pour le plus valeureux,
mais malheureux homme,
arrivé bon dernier

Mais toujours avoir,
la possibilité d'être classé
pour arriver au 14 juillet
le 1 er sur les champs élysées

Dernier hommage

En sortant du cimetière,
je me suis dis finalement,
c'est bien de le préparer
il faut y penser !!

C'est un soulagement
pour la famille, ne pas
devoir payer les obsèques
et puis, c'est l'ultime étape
de la vie

Ça peut paraître macabre,
de songer déjà à partir
mais faire prendre
des décisions à des gens
qui ne sont pas dans votre tête
c'est pas mieux

Ils ont la délicate tâche
de se mettre à votre place ...
mais finalement ils font au mieux
comme ils peuvent
et selon les moyens donnés

Au rythme où vont les choses
c'est bientôt plus cher que de naître

Je sais, je sais, je suis encore jeune
pour y penser...
mais on peut dire que ça sera vraiment
les dernières choses que nous feront

Ça allégera le porte-monnaie,
mais pas la peine
le testament ouvert,
les héritiers devront se débrouiller
pour accepter ou refuser

Mais les funérailles,
point de choix ils auront,
payer, ils devront

Quelle épine du pied,
je leur retirerai
puisque d'avance,
j'aurai tout orchestré

Saltimbanque

Ta profession de foi,
tu la fais dans la rue

Saltimbanque, tu es...

Dansant, chantant
te faisant payer
pour l'amusement
que tu procures

Tu charmes les passantes
leur soutirant quelques menues
monnaies, de quoi vivre
toi et ta famille

On t'écoute, le cœur vacillant,
rêvant au prince charmant

Hiver

Période où la nature est au repos
La campagne semble morte
Les derniers vestiges des saisons passées
sont là pour en témoigner

Noire est la plaine,
le corbeau peut en parler
Il est là avec son ami le merle
que ne chante plus, se tait,
ne contemple que la morne vallée

Quand reviendra donc le bonheur
le temps de l'insouciance
éliminant la morte saison

Les arbres bourgeonneront,
les fleurs s'éveilleront
et nous seront là, avec les enfants
contemplant une fois encore
les saisons qui s'enchainent,
du temps qui passe inlassablement
jusqu'à notre mort,
c'est certain