mercredi 1 juillet 2009

J'ai plongé ...

A bras le corps,
j'ai saisi la vie
j'ai repris comme on dit,
du poil de la bête ...

J'ai plongé dans le tourbillon,
de l'existence
renforçant mes attaches,
pour ne pas perdre pied

Je ne veux plus jamais couler,
je veux savourer les petits moments,
qui floculent dans la vie,
tel des éclosions de bulles
qui disparaissent, comme elles sont venues

Je ne veux plus avoir à hésiter,
je veux plonger dans tes yeux,
ne pas m'y perdre,
juste barboter
y être à l'aise,
y voleter comme un oiseau

A l'affiche

Depuis dix jours,
ils ne se quittent plus,
rencontrés lors d'une sortie
attirés, comme aimantés

Ils ont échangé un doux baiser,
leurs cœurs se sont mis à battre,
à l'unisson
leurs rêves ne sont emplis
que de douces pensées
la vie en rose,
ils la voient maintenant

Même si l'autre n'est pas une vedette,
il reste l'élu, celui qui a conquis le territoire
c'est à l'affiche, qu'il est
et restera sûrement
pour très longtemps

Déesse oubliée

Ne vous arrêtez pas à une frêle carcasse,
allez de l'avant,
retirez l'emballage

S'il est abimé, ou détérioré,
c'est peut-être,
que le colis est joli,
qu'il attire les convoitises

Ne vous inquiétez point,
personne, ne vous reprochera
de rendre beauté
à une déesse oubliée

Bien au contraire,
dépoussiérée,
astiquée
vous pourrez sans nul doute
admirer une beauté

Prendre l'air

Les poumons gonflés,
je vais disons prendre l'air
m'éloigner d'internet
ne plus discuter,
ne plus faire de prose

Sous le soleil du nord,
vous pourrez venir
c'est avec plaisir que
je vous accueillerai

Nous trinquerons,
aux sorties passées
aux fous rires
aux photos

Bien sûr,
je vous garderai
dans mon cœur

Mais, je pense qu'il est temps
que je prenne l'air
que j'aille voir ailleurs
ce que raconte notre vieille planète

Tourner la page

Je vais peut-être vous manquer ...
mon cœur l'espère
du recul, des mots alignés,
j'en ai eu,
des notations, des avis,
je vous en remercie

A présent, j'écris une autre page,
celle de reprendre comme l'on dit,
des activités

Elles seront nombreuses,
croyez-moi

On parle de vacances,
d'insouciance,
je parlerai de remise
en place, de rangement

Je penserai parfois,
à vous,
avec nostalgie

C'est sûre, je reviendrai
hanter ce lieu
mais dans l'immédiat
je vous tire ma révérence
pour quelques mois

Nouvelles résolutions

Dès lundi, j'ai pris le pinceau,
ouvert les pots
non, sans une certaine ardeur,
j'ai changé la décoration de mon salon

J'ai contemplé le résultat ...

Je me suis aussi promise,
de terminer les murs de la cuisine

Puis, ce sera le tour de la salle de bain
lilas sera la couleur ainsi obtenue
pour égayer un endroit si petit,
et si reposant à la fois

Enfin, si j'ai encore du courage ...
je passerai aux chambres

J'aurai sans doute intérêt
à ramener la décolleuse
et à envisager un autre papier

Je pense que j'opterai
pour de l'intissé
à repeindre aux couleurs
que je veux

De plus, ça évitera de voir
les défauts, non du revêtement
mais du mur, bien entendu

Atténuée

Plus rien à dire,
ou presque,
le sac de mots
est pratiquement vide,
il s'appauvrit au fil
du temps
J'ai beau le secouer
il n'en tombe que
quelques rimes

J'y regarde avec attention,
c'est vraiment le néant

Le médecin du cœur,
me dit, c'est normal
"vous commencez à digérer,
les événements "

Je me pose ...
contemplant les mois écoulés
ma douleur semble s'atténuer
les larmes ont séché,
je vis dans le présent
et songe de nouveau à faire des projets

En somnolence

La chaleur s'est abattue,
sur la ville
je reste immobile,
essayant de me confondre
avec les draps,
je suis en somnolence

Quelques heures s'écoulent,
ma couche est moite ...
je change de position,
espérant retrouver
un semblant de fraîcheur

Dix minutes plus tard,
impossible de dormir
il fait trop chaud ...

Je me lève,
et me traîne
sous la douche

J'ouvre les robinets,
espérant tempérer l'eau,
celle-ci ruisselle,
éliminant la sueur
ramenant une tempérance,
au pauvre corps
qui n'en peut plus
de lutter contre les variations
de chaleur