J'aime les immenses plages du Nord,
de celles qui n'en finissent jamais
de se dévêtir ou pas, au gré de la marée
J'aime m'y promener,
admirer les petits crabes,
qui s'éloignent en marchant de guingois
ramasser les coquillages
les crevettes grises, pour l'apéritif
J'aime aussi, et pardessus tout
m'asseoir sur le sable fin
creuser une première tranchée
prendre un seau, le remplir
et faire apparaître des tours
J'aime remplir mon seau d'eau salée
et submerger les douves construites,
admirer ce château bien éphémère,
que le vent balayera
contemplatif, je le vois s'effacer
J'aime aussi, me cacher sous un grand parasol,
à l'abri du soleil qui me fait de l'œil
et déguster une glace,
pour rafraîchir mes papilles
mardi 2 juin 2009
Le jardin
Des massifs d'hortensias ornent les allées
un peu plus loin, un rhododendron
lisse les pétales de ses corolles
au fond, les cœurs de Marie
s'agitent au gré de la brise
la rangée de rosiers fait
rempart de ses épines,
formant un fier bataillon
Au milieu, un pommier
au moins centenaire,
qui se dresse, arborant
les quelques vestiges du printemps
Le weigelia ploie sous les grappes de fleurs
un autre arbre, jaillit : un cerisier du japon
Enfin, la vigne vierge semble avoir trouvé
sa place de première dame,
elle se déplie, s'étend fièrement le long
de la palissade, sans précaution
Adieu, fraises, framboises et kiwi
le thym fait grise mine, s'étouffant
sous les herbes folles de ne plus être domptées
un peu plus loin, un rhododendron
lisse les pétales de ses corolles
au fond, les cœurs de Marie
s'agitent au gré de la brise
la rangée de rosiers fait
rempart de ses épines,
formant un fier bataillon
Au milieu, un pommier
au moins centenaire,
qui se dresse, arborant
les quelques vestiges du printemps
Le weigelia ploie sous les grappes de fleurs
un autre arbre, jaillit : un cerisier du japon
Enfin, la vigne vierge semble avoir trouvé
sa place de première dame,
elle se déplie, s'étend fièrement le long
de la palissade, sans précaution
Adieu, fraises, framboises et kiwi
le thym fait grise mine, s'étouffant
sous les herbes folles de ne plus être domptées
Fête des mères
Dans 7 jours, exactement,
nous encenserons les mamans
Même si je n'ai plus la mienne,
je dédie ce poème à toutes celles
qui l'ont été, le sont, ou le seront
C'est non sans une certaine mélancolie,
que j'irai déposé ce premier bouquet
sur ta tombe, ma maman chérie
Je me souviens, de la tendresse
de tes mains sur mon visage,
de tes baisers, le matin au réveil
de ton regard doux et bienveillant
Il n'y a qu'une maman,
pour comprendre
ce que ressent son enfant
pour le consoler, l'aimer
le pousser dans la vie
Même si un jour,
nous devons quitter le nid
nous revenons toujours
dans ses bras,
nous faire coocooner
lui demander de nous protéger
encore une fois
nous encenserons les mamans
Même si je n'ai plus la mienne,
je dédie ce poème à toutes celles
qui l'ont été, le sont, ou le seront
C'est non sans une certaine mélancolie,
que j'irai déposé ce premier bouquet
sur ta tombe, ma maman chérie
Je me souviens, de la tendresse
de tes mains sur mon visage,
de tes baisers, le matin au réveil
de ton regard doux et bienveillant
Il n'y a qu'une maman,
pour comprendre
ce que ressent son enfant
pour le consoler, l'aimer
le pousser dans la vie
Même si un jour,
nous devons quitter le nid
nous revenons toujours
dans ses bras,
nous faire coocooner
lui demander de nous protéger
encore une fois
Havre de paix
Ce que j'aimerai ...
c'est un peu de légéreté
traiter de tout, sans se prendre la tête
siroter une tasse de thé,
allongée à l'abri d'un arbre en humant,
les senteurs des fleurs
J'aimerai savourer chaque seconde,
me laissant bercer au gré du vent
je fermerai les yeux ...
le soleil me halant doucement
mais ma peau ne sait que rougir,
devenant rapidement une pivoine
finalement, j'aurai pu prendre
la grosse tête
mais il n'en est rien,
je ne suis heureuse que
dans cet havre de paix,
que j'ai retrouvé
c'est un peu de légéreté
traiter de tout, sans se prendre la tête
siroter une tasse de thé,
allongée à l'abri d'un arbre en humant,
les senteurs des fleurs
J'aimerai savourer chaque seconde,
me laissant bercer au gré du vent
je fermerai les yeux ...
le soleil me halant doucement
mais ma peau ne sait que rougir,
devenant rapidement une pivoine
finalement, j'aurai pu prendre
la grosse tête
mais il n'en est rien,
je ne suis heureuse que
dans cet havre de paix,
que j'ai retrouvé
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