Allongée sous un cerisier,
je hume les fleurs,
les pétales se flétrissent,
embaumant l'air frais
Je ferme les yeux,
m'abandonnant
je rêvasse
je chantonne
la brise s'amuse,
me frôle les lèvres
les séchant
je les humecte
une larme s'échappe
roule sur ma joue
irritée par la fraîcheur
de mon environnement
Je ferme les yeux,
encore un peu,
profitons du printemps,
de cette douce chaleur
laissons nous bercer
par cette innocence retrouvée
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