vendredi 17 juillet 2009

Les vacances

On en rêve,
toute l'année

Puis, vient le moment,
tant attendu

Quelques préparatifs,
et on y va

Les valises grandes ouvertes,
s'apprêtent à recevoir
pantalons, chemises, chaussures,
et la suite

Après réflexion, on envisage
d'être plus cool
on défait tout et on reprend...
short, tee-shirt, tong
c'est mieux

N'oublions pas l'épuisette,
à crevettes,
le filet à papillon
soyons naïf
improvisons aussi,
un pique-nique

Soyons fantaisiste,
partons à l'aventure

Ne nous embarquons pas,
avec le futile, mais l'essentiel
on trouveras bien,
un hôte sympa
qui nous hébergera

Sitôt dit, sitôt fait,
les valises à moitié pleine,
nous claquons la porte
joyeusement

Nous fixons le tout,
et nous voici,
sur les chemins encombrés,
des vacances adorés

Portrait

Tes cheveux blancs,
sont la neige tombant,
à gros flocons

Ton front immensément grand,
est une steppe,
sur laquelle on aime se promener

Ton nez, est le phare,
la boussole de tes sens

Tes yeux sont perçants,
troublants, je suis conquise

Tes joues, des collines
où il fait bon,
de s'épancher

Tes oreilles entendent
avec ravissement
les confidences

Ta bouche,
un havre de paix,
de désir, de chamboulement

Ton menton est proéminent,
dénotant une force de caractère
de la volonté à revendre

Ceci est le portrait
que je fais de toi

J'affiche

J'affiche, publiquement,
l'amour, la passion
qui me lie à toi

Sans raison,
je me suis prise au jeu,

Sous une carapace,
règne un monde
de beau, de sensuel,
de vie

Je laisse envahir,
mon être de ta tendresse

Je suis la fleur,
qui renaît

la larme qui perle
sur la joue,
qui émeut l'autre

J'affiche ouvertement
mon amour,
mon admiration
pour toi

Je le veux grand,
irradiant les murs

Je veux qu'il se vit,
conjugué au pluriel

Inanimé

Plus rien ne l'intéresse,
il se perd,
se lasse,
ferme les yeux
s'épuise,
un simple adieu
il s'évanouit
enfouissant son âme,
dans l'outre- tombe

Il git,
tel l'oiseau mort
mazouté
pris par la noiceur
des abimes

Il ose lever la tête,
mais elle retombe
de plus belle
comme rigidifiée
par la brume,
la froideur de la mort

Ces doigts sont bleus,
le manque d'amour,
est flagrant
rien ne grandit
dans sa maison

Grand flop

Je me suis produite,
pour la première fois,
sur la scène de la vie

Celle dont on parle si souvent,
J'ai mis mon cœur à nu,
devant l'homme que tu es

Mon espoir, s'est déchu
le grand flop j'ai eu

Tu m'as avoué,
qu'une pâle gamme de sentiments
dont l'amour n'en faisait guère parti,
enfin celui que j'espérais

J'étais mise à l'écart dans l'histoire,
tu ne voyais que par un autre homme

Je n'ai rien vu,
je ne gambade plus,
je patauge, dans ce grand flop

J'ai mâle ...

J'ai mâle,
de ne pas avoir pu te garder,
auprès de ma condition de femme,

C'était pourtant bien parti ...

Nous étions attachés,
tel des lierres entrelacés

J'ai pas compris,
le matin où tu es parti,
tu m'as rendu la clef,
celle que tu convoitais
depuis si longtemps

Je t'ai regardé,
t'éloigner, partir,
je me suis fracassée
sur les récifs de mon cœur,
en lambeaux

J'ai mâle,
c'est le vide

Tu es parti,
emportant avec toi,
ma vie de bonheur

Je me suis recroquevillée,
ne laissant plus personne,
franchir cette porte,
que tu n'as pas eu la délicatesse
de refermer

Je souffre,
dans mon être,
je voudrai jeter cette sensibilité,
la balayer,
pour être celui qui m'a jeté
te faire payer,
ne plus dire j'ai mal,
mais je suis le mâle,
insensible, qui laisse
l'autre en suspend,
sans vie, lui infligeant
tant de souffrances
tant de cruautés,

une mise à mort,
pratiquement calculée

mercredi 15 juillet 2009

Avarie

J'ai subi une avarie,
des mots, des phrases,
plus rien ne coïncide,
plus rien n'a de sens

J'aligne les mots,
c'est le désordre, le chaos,
j'erre sur la page,
qui reste désespérément blanche

Ma muse s'est échappée,
il s'est envolé
sur un coup de tête,
il est parti ... l'inspiration
me faisant faux bond

Il m'a bien eu,
ne voyant pas
l'avarie créée au bateau,
qui vivoté sur les flots

J'y ai perdu mon âme,
ma cargaison de mots,
mes sentiments,
ma sensibilité à fleur de peau,
à trépasser, partie sans prévenir

Je n'y vois plus rien,
je suis seule dans cette pièce,
j'aimerai crier,
personne ne m'entendrait

Il me reste juste les larmes,
pour pleurer

Songe d'une nuit Parisienne

A la tombée du jour,
le ciel s'est paré d'un voile bleuté
la lune n'est pour une fois,
pas au rendez-vous,
elle a oublié le soleil,
qui ne l'a d'ailleurs pas attendue

Les illuminations des immeubles,
ne sont plus
seule une dame de 120 ans,
pourfend la nuit

Elle fête dignement son bel âge,
adulée des gens
un beau spectacle,
comme seul Paris s'est faire
nous transporte pour un instant
dans le temps

Nous rajeunissons !!

Le feu d'artifice est magnifique
petit et grand sont ravis

Lorsque tout s'éteint,
nous avons l'impression d'avoir
dormi, assoupi pendant 30 minutes

Nous avons remonté le temps,
un espace féérique nous aspirant,
les yeux écarquillés, devant
le fabuleux spectacle pyrotechnique

lundi 13 juillet 2009

Pompette

Ça tourne !!
Dans quel sens ?
nul le sait
c'est tout bizarre,
le paysage se trouble
les conversations,
sont aussi étranges
je ne comprend rien
mes jambes se dérobent
sous mes pieds
me les aurait on dissociés ?

J'ai la tête qui divague,
les mots sortent à foison,
désordonnés,
malgré les vaines tentatives
à les remettre en ordre

J'ai envie de dormir,
mon cerveau, me dit
je veux plus avancer,
je veux sombrer ...

Au réveil,
tout semble normal

De nouveau, je correspond
juste une drôle d'impression ...
un état de mal être,
a encerclé mon estomac,
qui ne répond plus

Il veut juste partir,
s'échapper de sa situation

Le cauchemar continue ...

Je suis malade,
les toilettes sont devenues
mon second domicile

Ma tête est aussi vide,
que mon corps

Je bredouille quelques mots ...
couchée, allongée,
je suis exténuée
je jure de ne plus vider la bouteille,
ne plus m'enivrer,
jusqu'à l'éternité

mercredi 8 juillet 2009

Superstitieux

Au réveil,
je ne sors de mon lit,
qu'après 7 h 13,

Je pose à terre, le pied
qui ne me mettra pas
l'humeur de travers

Je prend avec précaution,
le miroir pour me raser
de peur de le faire tomber

J'évite d'ouvrir au chat de la voisine,
qui miaule devant ma porte,
me suppliant une tasse de lait

Je sors de chez moi,
en disant "au revoir maison",
pour être sûr de la revoir

Je fuis les échelles,
passant de l'autre côté de la rue

En retard, je suis,
comme chaque matin
n'ayant pas trouvé de train

Je croise les doigts,
je mens à tout va,
je suis superstitieux
des rituels, j'en suis plein

J'aimerai m'en défaire,
mais je crains trop
les cata qui en découleraient

Laissez-moi à mon triste sort,
je ne peux vivre normalement,
je survie juste à ses croyances
qui rythment ma vie,
depuis mon adolescence

Folle cavalcade

Une selle, des étriers,
des bottes sont montées,

La cravache atterrit sur la bête,
qui part au triple galop

Son écuyère sur le dos,
il pourfend le vent
il ne sait où il se rend,

Un cri se fait entendre,
sur la plaine de la lande
la monture affolée,
à traversée la vallée,
elle gambade le long de la falaise,
apeurant la dame en détresse

Qui pourra la délivrer,
de cette folle cavalcade
de l'animal volant

Aussi Beau qu' un Dieu...

Une carrure de géant,
des mains pratiquement aussi grandes,
qu'une maison,
une immense chevelure blanche,
des hanches généreuses,

Qu'il était beau ....
aussi beau qu'un Dieu

Il portait la barbe,
lui donnant un air de patriarche

Son regard transperçait,
d'un bleu océan, qui vous emporte
vers d'autres horizons.

Un dur au coeur tendre

Il est arrivé par un matin de juillet,
il semblait s' être égaré,
son regard était dur, perçant,
sa barbe lui donnait l'air d'un Robinson

J'ai sondé son âme,
lui posant mille questions,
il restait impassible, à juste raison

Le temps avait endurci son cœur,
il s'était construit une forteresse,
pour se protéger des duretés de la vie,

Il entendait, certes, mon appel,
mais ne pouvait y répondre,
sans détruire ce mur, aussi dur que le béton

Il lui fallait du temps, un apprivoisement,
une résurrection ...

Pour se libérer enfin de la prison,
dans laquelle, il s'était protéger
pendant toutes ces années
du monde environnant

Les amants

Une simple phrase, un message
résumant une tendresse, une attention
des remerciements, des égards
une réponse, une requête
Un sourire, une esquisse,
une profondeur d'âme,
nichée dans un regard,

Une hardiesse, une demande,
des mains posées,
des soupirs expirés,
un vent de folie souffle ...

Une relation sans témoin,
le vent s'engouffre,
les voilages s'envolent
protégeant les amants

Echaudée

Pour un prince pendu au balcon,
nuit et jour,
il me chantait sa chanson

En lui accordant un baiser,
il m'a pris le cœur,

j'ai soupiré ...

L'attendant chaque semaine,
il n'était plus,
il était parti,
vers d'autres femmes

Me voici, bien attrapée
tout de guingois, je suis,
ma tête est perdue
dans les méandres du passé

Je l'ai tant aimé,
me voici échaudée

lundi 6 juillet 2009

Atchoum

J'avais une tente,
où j'y dormais
chaque soir

Par une soirée d'orage,
le vent l'a emportée,
je ne l'ai plus,
pour me protéger

Il ne me reste que mes habits,
pour passer la nuit dans la forêt

Atchoum, mon nez a fait,
au petit matin
lorsque je me suis réveillée

Des gouttes,
j'ai du prendre,
pour déboucher
les canaux congestionnés

Je suis malheureux,
je ne peux ni respirer,
ni humer les odeurs
de la nature, et de la nuit

Escalade

Descendre sur la nuque,
s'armer de courage,
vivre le grand frisson
se lancer dans la gorge déployée
s'y agripper,
avec bonheur et volupté
longer le grand plexus,
rebondir sur le ventre,
faire une pause sur le triangle,
emprunter selon l'humeur la cuisse, le mollet
puis revenir de l'autre côté

Escalader les collines,
les montagnes,
s'assoupir sur la poitrine
en y admirant si possible,
l'horizon
s'accrocher au menton,
faire une pause bien méritée,
sur les commissures des lèvres envoutées

Un dernier effort,
et nous y arrivons,
nous fermons les volets,
puis nous nous installons
définitivement sur l'épaisse chevelure

un dernier baiser, pour dire merci
à dame nature, de nous avoir accueillie,
bercée et aimée

Pluie de printemps

La pluie est fine,
arrosant au passage,
feuillages et fleurs
le sol ruisselle,
le grenouille s'est mise à l'abris,
attendant le retour du soleil

A son arrêt, contemplons ...
les feuilles se sèchent,
sous les rayons du soleil
des fleurs s'étiolent
des gouttelettes finissent
de tomber,
sur le sol encore mouillé
l'escargot traine de nouveau
sa maison sur son dos
l'herbe semble plus verte

la nature s'est gorgée
de cette cascade douce et bienfaisante
elle nous offre, le plus merveilleux des spectacles
un panel de verdure aux couleurs authentiques

dimanche 5 juillet 2009

Un jour prochain

Un jour prochain,
je serai là à t'attendre,
dans l'entrebâillement de la porte

Je te verrai venir à moi,
comme le messie que j'attends parfois,

Mon cœur battra la chamade,
se souvenant de la première fois

Oui, je dirai devant l'autel
te promettant fidélité

3 enfants nous aurons,
dont une petite cannelle

La vie sera pimentée
douce et tendre à la fois,

Elle s'écoulera,
nous voyant vieillir,
les voyant grandir
je t'aimerai toujours

Puis, un jour prochain,
nous nous quitterons
peut être toi le premier
je ne suis pas devin
j'aimerai tant que l'on reste
ensemble, jusqu'à la dernière aube

Simplement, que nous partions,
main dans la main, vers le ciel
divin

L'appel

On est pas éternel,
devant l'appel
on voudrait y échapper,
on ne le pourrait

Ce n'est nullement l'envie,
qui nous manque
point d'âge, il y a
ego, nous sommes
devant ce fait

On le trouve toujours
trop tôt,
pas assez de temps
pour exprimer, vivre,
ce que l'on ne connaîtra jamais

samedi 4 juillet 2009

Petite fille

Jolie fille,
je t'aime, je t'aime

Ton image se pavane dans ma tête,
je t'aime, je t'aime

Viens me voir, assis-toi,
ici, auprès de moi,
je t'aime, je t'aime

Je me perds dans tes yeux gris clairs,
à en perdre haleine,
je t'aime, je t'aime

20 ans, nous sépare,
je t'aime, je t'aime

Je ne vois que toi ,
et toi, mon âge déjà mature,
je t'aime, je t'aime

Suis-je ton père, l'amant expérimenté,
que tu cherches à tes côtés,
je t'aime, je t'aime

Peu importe, je ne résiste pas, soyons fous,
vivons notre amour au grand jour,
je t'aime, je t'aime

Tu est un grain de folie dans ma vie,
la renaissance d'une jeunesse passablement flétrie,
je t'aime, je t'aime

En toi, je ne vois que gaieté, insouciance,
mon corps ressussite, vibre,
s'émancipe de son aspect usé,
je t'aime, je t'aime

Sois ma poupée, ma petite fille,
et moi ton Dom Juan
je t'aime, je t'aime passionnément.

vendredi 3 juillet 2009

Profitons de la fraîcheur

Il est bien tôt,
pour l'humain que je suis
surtout pour une première journée
de vacances

La nuit,
fut agitée,
chaude était la pièce,
malgré les volets ouverts

Pas moyen de fermer les yeux,
à l'affût du moindre bruit,
le cabot se met à japper
et moi à sursauter,
tentant de le faire taire

Ce matin, j'ai senti
l'air frais se glisser
sous le rideau
me chatouiller le dos
C'est finalement mieux
que le bruit du ventilo
qui a chanté toute la nuit
sa drôle de mélodie

J'ai pris le décision
de caler les ouvertures
de faire entrer par la grande porte,
l'air si doux, qui rafraîchit les pensées

Bien matinal le soleil ...
déjà là, pas le temps de continuer
à rêvasser, vite fermons les volets !
Profitons de la fraîcheur accumulée

jeudi 2 juillet 2009

Lunatique

D'humeur changeante,
filante,
on ne sait où,
toujours se modifiant

Ce n'est pourtant pas le temps,
ni les saisons
qui font du lunatique
un personnage, si variant

Difficile de le capter,
en moins de temps qu'il en faut,
il se modifie ...
du sourire, il passe aux larmes
c'est pas marrant
pour celui qui voudrait être
son compagnon

D'infortune il devient,
si de surcroît ils forment une paire,
en total opposition,
cela n'arrange en rien
leur vision
l'espérance d' un lendemain

Stradivarius

Quel bel instrument,
que ce violon
Rarissime et si élégant
Touchez-le,
apprivoisez-le,
comme l'ami qu'il peut devenir
le confident du violoniste

J'avais une amie,
qui avait, elle aussi,
apprivoisée un ami instrument
l'admirant au point de lui dédier,
une partie de sa vie

Encore, aujourd'hui,
on peut lire dans des concerts,
son nom apparaître en lettres d'or

C'est non sans empressement,
que le violon se faisait complice,
pour exécuter une partition

Des notes, une plainte
lancinante, vibrante
sous le glissé de l'archer
sur les cordes du violon
s'échappaient, laissant
le spectateur comme suspendu,
accroché aux doubles croches

Une admiration sans borne,
se voyait entre le joueur
et son compagnon

Un corps à corps,
si émouvant, envoutant
l' auditoire restant en admiration

Il savourait chaque minute,
restant désœuvré, vers la fin qui approchait

Les ailes de l'amour

La vie est belle,
je t'aime !

Tu me souris,
je me sens pousser des ailes

Je m'envole ...

De la nymphe, que j'étais,
je me mue en papillon,

Je vais et je viens dans ta tête
mon sourire se fige dans ta mémoire
Ma silhouette danse sous tes yeux

Hypnotisé, ton regard ne peut se défaire
je te souris une nouvelle fois,

t'invitant à me rejoindre,
à t'unir à moi,
en toute simplicité

Le cercle d'amis

Se tissant au fil des années,
le cercle d'amis s'agrandit ...

Puis, vient les ennuis,
il diminue, se restreint,
comme une peau de chagrin

Les jacasseries y vont bon train,
mais les amis se défilent à la vitesse
d'un TGV

Seules quelques connaissances,
sont restées, est-ce par intérêt ...

Lorsque la tempête cesse,
le cercle d'amis se refait,
mais la leçon est bien apprise,
et comprise
on ne compte que sur une seule main
le cercle d'amis certain

Histoire écourtée

Jeune femme, seule
recherche l'âme sœur

Une rencontre, lors d'une soirée,
peut-être, l'homme de sa vie

Aimer avec passion,
s'offrir sans attendre

Faire des projets,
vivre à deux

Croquer la vie à pleines dents,
rouler à toute vitesse,
s'écraser dix mètres plus bas,
au bout de la jetée

Sous le granit sculpté,
y rester pour l'éternité

Le dauphin

J'ai jamais vogué sur le dos d'un dauphin,
ça serait chouette de m'en faire un copain
nous jouerions au ballon,
je lui dirai mes secrets
il serait mon complice dans les bêtises

Tout ce que j'ai pu apprécier,
c'est de l'applaudir
lorsqu'il était dans son bassin
qu'il faisait des tours,
sous les yeux émerveillés
de dizaines d'enfants

Imaginant à leur tour,
à ce merveilleux animal
Ne pouvant les contenter
les parents leur achètent volontiers,
une housse de couette, un poster,
enfin des souvenirs,
pour être plus proche de lui
se dire que peut-être eux aussi,
un jour, concrétiserons leur rêve.

mercredi 1 juillet 2009

J'ai plongé ...

A bras le corps,
j'ai saisi la vie
j'ai repris comme on dit,
du poil de la bête ...

J'ai plongé dans le tourbillon,
de l'existence
renforçant mes attaches,
pour ne pas perdre pied

Je ne veux plus jamais couler,
je veux savourer les petits moments,
qui floculent dans la vie,
tel des éclosions de bulles
qui disparaissent, comme elles sont venues

Je ne veux plus avoir à hésiter,
je veux plonger dans tes yeux,
ne pas m'y perdre,
juste barboter
y être à l'aise,
y voleter comme un oiseau

A l'affiche

Depuis dix jours,
ils ne se quittent plus,
rencontrés lors d'une sortie
attirés, comme aimantés

Ils ont échangé un doux baiser,
leurs cœurs se sont mis à battre,
à l'unisson
leurs rêves ne sont emplis
que de douces pensées
la vie en rose,
ils la voient maintenant

Même si l'autre n'est pas une vedette,
il reste l'élu, celui qui a conquis le territoire
c'est à l'affiche, qu'il est
et restera sûrement
pour très longtemps

Déesse oubliée

Ne vous arrêtez pas à une frêle carcasse,
allez de l'avant,
retirez l'emballage

S'il est abimé, ou détérioré,
c'est peut-être,
que le colis est joli,
qu'il attire les convoitises

Ne vous inquiétez point,
personne, ne vous reprochera
de rendre beauté
à une déesse oubliée

Bien au contraire,
dépoussiérée,
astiquée
vous pourrez sans nul doute
admirer une beauté

Prendre l'air

Les poumons gonflés,
je vais disons prendre l'air
m'éloigner d'internet
ne plus discuter,
ne plus faire de prose

Sous le soleil du nord,
vous pourrez venir
c'est avec plaisir que
je vous accueillerai

Nous trinquerons,
aux sorties passées
aux fous rires
aux photos

Bien sûr,
je vous garderai
dans mon cœur

Mais, je pense qu'il est temps
que je prenne l'air
que j'aille voir ailleurs
ce que raconte notre vieille planète

Tourner la page

Je vais peut-être vous manquer ...
mon cœur l'espère
du recul, des mots alignés,
j'en ai eu,
des notations, des avis,
je vous en remercie

A présent, j'écris une autre page,
celle de reprendre comme l'on dit,
des activités

Elles seront nombreuses,
croyez-moi

On parle de vacances,
d'insouciance,
je parlerai de remise
en place, de rangement

Je penserai parfois,
à vous,
avec nostalgie

C'est sûre, je reviendrai
hanter ce lieu
mais dans l'immédiat
je vous tire ma révérence
pour quelques mois

Nouvelles résolutions

Dès lundi, j'ai pris le pinceau,
ouvert les pots
non, sans une certaine ardeur,
j'ai changé la décoration de mon salon

J'ai contemplé le résultat ...

Je me suis aussi promise,
de terminer les murs de la cuisine

Puis, ce sera le tour de la salle de bain
lilas sera la couleur ainsi obtenue
pour égayer un endroit si petit,
et si reposant à la fois

Enfin, si j'ai encore du courage ...
je passerai aux chambres

J'aurai sans doute intérêt
à ramener la décolleuse
et à envisager un autre papier

Je pense que j'opterai
pour de l'intissé
à repeindre aux couleurs
que je veux

De plus, ça évitera de voir
les défauts, non du revêtement
mais du mur, bien entendu

Atténuée

Plus rien à dire,
ou presque,
le sac de mots
est pratiquement vide,
il s'appauvrit au fil
du temps
J'ai beau le secouer
il n'en tombe que
quelques rimes

J'y regarde avec attention,
c'est vraiment le néant

Le médecin du cœur,
me dit, c'est normal
"vous commencez à digérer,
les événements "

Je me pose ...
contemplant les mois écoulés
ma douleur semble s'atténuer
les larmes ont séché,
je vis dans le présent
et songe de nouveau à faire des projets

En somnolence

La chaleur s'est abattue,
sur la ville
je reste immobile,
essayant de me confondre
avec les draps,
je suis en somnolence

Quelques heures s'écoulent,
ma couche est moite ...
je change de position,
espérant retrouver
un semblant de fraîcheur

Dix minutes plus tard,
impossible de dormir
il fait trop chaud ...

Je me lève,
et me traîne
sous la douche

J'ouvre les robinets,
espérant tempérer l'eau,
celle-ci ruisselle,
éliminant la sueur
ramenant une tempérance,
au pauvre corps
qui n'en peut plus
de lutter contre les variations
de chaleur