J'ai mâle,
de ne pas avoir pu te garder,
auprès de ma condition de femme,
C'était pourtant bien parti ...
Nous étions attachés,
tel des lierres entrelacés
J'ai pas compris,
le matin où tu es parti,
tu m'as rendu la clef,
celle que tu convoitais
depuis si longtemps
Je t'ai regardé,
t'éloigner, partir,
je me suis fracassée
sur les récifs de mon cœur,
en lambeaux
J'ai mâle,
c'est le vide
Tu es parti,
emportant avec toi,
ma vie de bonheur
Je me suis recroquevillée,
ne laissant plus personne,
franchir cette porte,
que tu n'as pas eu la délicatesse
de refermer
Je souffre,
dans mon être,
je voudrai jeter cette sensibilité,
la balayer,
pour être celui qui m'a jeté
te faire payer,
ne plus dire j'ai mal,
mais je suis le mâle,
insensible, qui laisse
l'autre en suspend,
sans vie, lui infligeant
tant de souffrances
tant de cruautés,
une mise à mort,
pratiquement calculée
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