Il est arrivé par un matin de juillet,
il semblait s' être égaré,
son regard était dur, perçant,
sa barbe lui donnait l'air d'un Robinson
J'ai sondé son âme,
lui posant mille questions,
il restait impassible, à juste raison
Le temps avait endurci son cœur,
il s'était construit une forteresse,
pour se protéger des duretés de la vie,
Il entendait, certes, mon appel,
mais ne pouvait y répondre,
sans détruire ce mur, aussi dur que le béton
Il lui fallait du temps, un apprivoisement,
une résurrection ...
Pour se libérer enfin de la prison,
dans laquelle, il s'était protéger
pendant toutes ces années
du monde environnant
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