Poussé par le vent,
tu m'ensorcelles,
m'émerveilles
ton regard lubrique,
de vieil amant,
ne s'en laissant plus compté
je m'éveille à tes côtés
un verre à la main,
tu portes un toast
à nos ébats nocturnes
tu m'enivres,
je défaille
ma tête chavire
mon corps s'abandonne
offerte à ta voluptuosité
je me mire en toi,
je suis la pierre,
et toi l'outil qui me façonne
me révèle, me rend belle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire