Je vous laisse...
moi l'animal blessé
le fusil m'a ôté la vie
je erre dans les bois
sans ombre de moi
je vous laisse ...
Je vois dans le soleil
couchant
l'ombre qui régresse
étalé au fil du temps
elle est prostrée maintenant
Je vous laisse ...
fierté des contrées
à jamais je suis blessée
l'animal n'est plus
je meurs au fond de mon lit
J'ai horreur de la chasse. Personnellement je ne ferais pas un texte si gentil si j'écrivais sur le sujet! Maïté
RépondreSupprimerc'est surtout l'animal que je plains, pas le chasseur ; d'ailleurs le remord le tenaille, puisqu'il se meurt au fond de son lit
RépondreSupprimerIl faut haïr le péché et prendre le pécheur en miséricorde
RépondreSupprimerValable pour le chasseur...