Tendre la main
puis la reprendre
serrer les poings
se dire
non c'est pas pour demain
Le temps passe
l'espoir revient...
Un contrôle inopportun
et nous voici transporter
au loin
Au revoir,
les amis,
les voisins,
mes tendres copains
je vous avais prévenu
ce pays adopté
ne veut pas de nous
il m'a refermé la porte au nez
je suis transporté,
qualifié d'émigré
comme une croix
je porte mon fardeau
L'échine se plie
sous les insultes
mes oreilles se ferment
mon cœur saigne
Expatrié,
on m'appelle
j'ai perdu mon identité
je ne suis plus qu'un expulsé
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