j'ai découvert ce matin,
sur la toile blanche
une ombre, une âme,
la regardant,
je l'ai apprivoisée
doucement, je la crayonne,
dessinant ces contours
je n'ose parler
je retiens mon souffle
suspendu à ces lèvres
je sculpte son sourire
l'émotion m'envahit
je pleure, je ris,
mon cœur déborde d'allégresse
transportée, enivrée,
je tressaille
un sursaut, rompt cette harmonie
il est midi et demi
je m'empresse, range la pièce
le cours est fini ...
au plaisir ...
m'a t'elle dit
promis j'y repenserai
Jusqu'à mardi
je patienterai
imaginant plongeant
pour un instant encore
dans la noirceur de son regard
j'arracherai, façonnerai
sous mes doigts cette pommette,
ce nez, ce faciès,
je crayonnerai avec jubilation
enfin je fixerai dans l'éternité
ce visage, ce teint,
qui est son portrait,
en toute humilité
dimanche 12 septembre 2010
lundi 9 août 2010
Déménagement
Empilé, rangé
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
un tas de verbes
pour s'activer
du logement 3 pièces
un tourbillon
et c'est un patacaisse
innommable
insondable
un vrai chambardement
Vite, vite, révisons
notre plan
Empilé, rangé
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
la date fatidique arrive ...
Empilé, rangé
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
Fermons la porte,
au revoir logement
vidé, dépeuplé
quelques kilomètres ...
Ouvrons la porte ...
Entreposons, déballons
rangeons
bienvenue dans notre nouveau logement
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
un tas de verbes
pour s'activer
du logement 3 pièces
un tourbillon
et c'est un patacaisse
innommable
insondable
un vrai chambardement
Vite, vite, révisons
notre plan
Empilé, rangé
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
la date fatidique arrive ...
Empilé, rangé
localisé, bien répertorié
ne rien oublié
Fermons la porte,
au revoir logement
vidé, dépeuplé
quelques kilomètres ...
Ouvrons la porte ...
Entreposons, déballons
rangeons
bienvenue dans notre nouveau logement
vendredi 25 juin 2010
Enfin ...
Enfin ... soupirer,
Enfin ... se poser,
Enfin ... se délecter,
Enfin ... siroter,
Enfin ... attiser,
Enfin ... exprimer,
Enfin ... se libérer...
Enfin ... se poser,
Enfin ... se délecter,
Enfin ... siroter,
Enfin ... attiser,
Enfin ... exprimer,
Enfin ... se libérer...
Plaisir solitaire
S'amuser, se laisser susurrer,
que c'est bon ...
ne pas être une punition,
avoir envie,
se rassurer,
sur sa condition
Déguster, apprécier,
laisser couler,
amener en légéreté
le plaisir non partagé
Jalouser, agacer,
envier
ne pas s'en laisser conter
crier, haleter,
par tant de férocité
s'extasier, d'y être enfin arrivé
esseulé, pavaner,
mais comblé
sans infériorité
que c'est bon ...
ne pas être une punition,
avoir envie,
se rassurer,
sur sa condition
Déguster, apprécier,
laisser couler,
amener en légéreté
le plaisir non partagé
Jalouser, agacer,
envier
ne pas s'en laisser conter
crier, haleter,
par tant de férocité
s'extasier, d'y être enfin arrivé
esseulé, pavaner,
mais comblé
sans infériorité
Frissonner
Sentir la douce brise,
effleurer la peau,
se faire caresse,
se faire tendresse,
Ressentir une légèreté
dans le mouvement
un ravissement
le plaisir venant,
frissonner de tout son long
Se laisser aller,
emporter à l'évasion
s'émouvoir, sourire,
être bercer par tant de frissons
effleurer la peau,
se faire caresse,
se faire tendresse,
Ressentir une légèreté
dans le mouvement
un ravissement
le plaisir venant,
frissonner de tout son long
Se laisser aller,
emporter à l'évasion
s'émouvoir, sourire,
être bercer par tant de frissons
Au hasard ...
Au hasard, des rues,
je déambule pieds nus
Au hasard, un regard,
une promesse, un espoir
Au hasard, saisir une main
un lien, un bien
Au hasard, je ris,
il pleut ...
Au hasard, le vent se lève
je titube, tombe
Au hasard, un passant,
m'enlève, je souris
Au hasard, je continue,
la course,
Au hasard, je lies,
je vie, je meurs et t'oublie
je déambule pieds nus
Au hasard, un regard,
une promesse, un espoir
Au hasard, saisir une main
un lien, un bien
Au hasard, je ris,
il pleut ...
Au hasard, le vent se lève
je titube, tombe
Au hasard, un passant,
m'enlève, je souris
Au hasard, je continue,
la course,
Au hasard, je lies,
je vie, je meurs et t'oublie
Les tableaux
Petits ou grands,
peints avec inspiration ou non,
j'aime contempler,regarder, admirer
Les peintures jouent sur la toile
l'artiste inspiré nargue
le temps arrêté
Capturé pour des décennies
la nature, le visage, l'harmonie
la toile cette page blanche,
où tout reste à faire
se veut unique,
révélatrice de l'âme,
la sensibilité révélée
A jamais je ne voudrai m'en séparer
peints avec inspiration ou non,
j'aime contempler,regarder, admirer
Les peintures jouent sur la toile
l'artiste inspiré nargue
le temps arrêté
Capturé pour des décennies
la nature, le visage, l'harmonie
la toile cette page blanche,
où tout reste à faire
se veut unique,
révélatrice de l'âme,
la sensibilité révélée
A jamais je ne voudrai m'en séparer
mercredi 16 juin 2010
Je vous laisse
Je vous laisse...
moi l'animal blessé
le fusil m'a ôté la vie
je erre dans les bois
sans ombre de moi
je vous laisse ...
Je vois dans le soleil
couchant
l'ombre qui régresse
étalé au fil du temps
elle est prostrée maintenant
Je vous laisse ...
fierté des contrées
à jamais je suis blessée
l'animal n'est plus
je meurs au fond de mon lit
moi l'animal blessé
le fusil m'a ôté la vie
je erre dans les bois
sans ombre de moi
je vous laisse ...
Je vois dans le soleil
couchant
l'ombre qui régresse
étalé au fil du temps
elle est prostrée maintenant
Je vous laisse ...
fierté des contrées
à jamais je suis blessée
l'animal n'est plus
je meurs au fond de mon lit
Je roule ...
je roule jusqu'à l'étang,
où je gargouille
je roule jusqu'à la mer,
où je siffle un air
je roule jusqu'à ton cœur
où je m'étend de tout mon long
j'aime finalement,
simplement...
être avec toi
je roule une dernière fois
pour me blottir dans tes bras
où j'arrête la course effrénée
que j'ai commencé
où je gargouille
je roule jusqu'à la mer,
où je siffle un air
je roule jusqu'à ton cœur
où je m'étend de tout mon long
j'aime finalement,
simplement...
être avec toi
je roule une dernière fois
pour me blottir dans tes bras
où j'arrête la course effrénée
que j'ai commencé
mercredi 26 mai 2010
Bouh
Bouh !! fait l'enfant
pour faire peur aux parents
Bouh ouuuuuuuuuuuh !
il devient devant la moue
du bambin, désabusé
de ne pas être approuvé
Bouh, comment l'exprimer ...
le revendiquer
sans passé par une moteur
célèbre, qui ne vous en dit
pas plus
j'ai pas envie
de vous évoquer le "bouh",
sus nommé d'un lapin blanc
des contrées lointaines du Tibet
Ni de faire l'éloge
d'un dessin animé
je veux juste parler
du petit mot, qui ne veut dire
finalement que peu de chose
pour nous
Mais tellement, pour l'enfant
Dans ce "bouh" c'est sûr,
il vous en fera tout un plat
et nous, les yeux émerveillés
on pourra dire : il a parlé !
pour faire peur aux parents
Bouh ouuuuuuuuuuuh !
il devient devant la moue
du bambin, désabusé
de ne pas être approuvé
Bouh, comment l'exprimer ...
le revendiquer
sans passé par une moteur
célèbre, qui ne vous en dit
pas plus
j'ai pas envie
de vous évoquer le "bouh",
sus nommé d'un lapin blanc
des contrées lointaines du Tibet
Ni de faire l'éloge
d'un dessin animé
je veux juste parler
du petit mot, qui ne veut dire
finalement que peu de chose
pour nous
Mais tellement, pour l'enfant
Dans ce "bouh" c'est sûr,
il vous en fera tout un plat
et nous, les yeux émerveillés
on pourra dire : il a parlé !
La ronde des pierres
C'est excitant ...
de prendre un chemin
pavé de bonnes intentions
Commençons ...
Du noir ébène,
je te ferai mien
j'irai là où mon cœur
incendié,
rougira pareil au rubis
La citrine ne me laissera
pas en reste,
mais atténuera l' ardeur
qui anime mon cœur
Batifolons sur ce champ
d'émeraude,
je t'aime le vert
attise mon espoir
Sage, restons
le saphir temporise
mes pensées
l'améthyste, enivrante
me saoule, mais je reste
sobre
Arriverai-je à atténuer
cette ronde des pierres
charriées sur l'étal du joailler
nul ne le sait
j'aurai sans doute du mal
à me décider,
par quel côté débuté
de prendre un chemin
pavé de bonnes intentions
Commençons ...
Du noir ébène,
je te ferai mien
j'irai là où mon cœur
incendié,
rougira pareil au rubis
La citrine ne me laissera
pas en reste,
mais atténuera l' ardeur
qui anime mon cœur
Batifolons sur ce champ
d'émeraude,
je t'aime le vert
attise mon espoir
Sage, restons
le saphir temporise
mes pensées
l'améthyste, enivrante
me saoule, mais je reste
sobre
Arriverai-je à atténuer
cette ronde des pierres
charriées sur l'étal du joailler
nul ne le sait
j'aurai sans doute du mal
à me décider,
par quel côté débuté
Dédicace
Quelques mots griffonnés
sur un papier
pour dire
"une pensée pour"
" à une amie ...."
"avec toute mon affection ...."
j'aime relire
ses quelques lignes
laissées sur demande
improvisée, par un auteur
rencontré
La signature prend
de l'ampleur,
une certaine valeur
On l'admire, l'observe
la montre, l'encense
Nous avons nous aussi
une petite part
de reconnaissance
Faire parti,
pour quelques instants
d'un univers
si faussement beau et bon
Nous n'en connaissons
qu'une facette
la plus belle
nous nous en contentons
ne brisons pas ce lien magique
créé par l'intermédiaire
d'un mot laissé
sur une page quasi blanche,
vierge d'un titre
déjà bien remarqué
sur un papier
pour dire
"une pensée pour"
" à une amie ...."
"avec toute mon affection ...."
j'aime relire
ses quelques lignes
laissées sur demande
improvisée, par un auteur
rencontré
La signature prend
de l'ampleur,
une certaine valeur
On l'admire, l'observe
la montre, l'encense
Nous avons nous aussi
une petite part
de reconnaissance
Faire parti,
pour quelques instants
d'un univers
si faussement beau et bon
Nous n'en connaissons
qu'une facette
la plus belle
nous nous en contentons
ne brisons pas ce lien magique
créé par l'intermédiaire
d'un mot laissé
sur une page quasi blanche,
vierge d'un titre
déjà bien remarqué
L'été
La douce saison
est fanée
une torpeur s'anime
sur la flore
la faune n'est pas en reste
cherchant l'étang
pour s'y étancher
Les arbres fruitiers
se gorgent d'amour,
de couleur, pour nous enivrer
Les légumes sont là,
eux, aussi
pour égayer notre vie
bien morose
qui s'égraine
au fil des saisons
Réagissez,
soyez heureux
l'été est là
faisons la fête
les barbecues
sortons les
réunissons nous
scandons le soleil
le plaisir d'être
toujours de ce monde
La chaleur
exhale les odeurs
laissons nous bercer
au coin de l'oranger
rêvons,
à l'amour prochain
à celui ou celle
qui viendra
mettre des couleurs,
du bonheur dans notre coeur
est fanée
une torpeur s'anime
sur la flore
la faune n'est pas en reste
cherchant l'étang
pour s'y étancher
Les arbres fruitiers
se gorgent d'amour,
de couleur, pour nous enivrer
Les légumes sont là,
eux, aussi
pour égayer notre vie
bien morose
qui s'égraine
au fil des saisons
Réagissez,
soyez heureux
l'été est là
faisons la fête
les barbecues
sortons les
réunissons nous
scandons le soleil
le plaisir d'être
toujours de ce monde
La chaleur
exhale les odeurs
laissons nous bercer
au coin de l'oranger
rêvons,
à l'amour prochain
à celui ou celle
qui viendra
mettre des couleurs,
du bonheur dans notre coeur
Nectarine
Pourquoi une déferlante de mots
sur un fruit ...
parce qu'il n'y a pas de raison,
ce mot raisonne dans ma tête
une douce musique qui s'émerveille
un jus doux et sucré
délectant mes papilles
enamourées par tant
de suaveté
Mes yeux s'écarquillent
devant l'oranger,
presque trop beau
qui rend ce fruit,
si appétant
Ce n'est pourtant pas un fruit
défendu
ni un pêcher
juste une dose de sensualité
dans ce mot prononcé
sur un fruit ...
parce qu'il n'y a pas de raison,
ce mot raisonne dans ma tête
une douce musique qui s'émerveille
un jus doux et sucré
délectant mes papilles
enamourées par tant
de suaveté
Mes yeux s'écarquillent
devant l'oranger,
presque trop beau
qui rend ce fruit,
si appétant
Ce n'est pourtant pas un fruit
défendu
ni un pêcher
juste une dose de sensualité
dans ce mot prononcé
vendredi 26 mars 2010
Croire
Nous avons cru
qu'il reviendrai
l'élève volontaire,
presque un modèle
pour tous ceux qui l'aiment
Les gens se sont battus,
multipliant les appels dans la rue
Refusant de baisser les bras
le poing levé, la gorge serrée
un, deux puis trois
entretiens suffiront ils à rendre espoir
Quelques semaines passent ...
Le mouvement ne se désemplie
la solidarité ne s'est pas dissipée
Les officiels enfin,
daignent tendent l'oreille
Les témoignages affluent
non, nous ne le laisseront pas tomber
Puis, un jour au détour d'une énième rencontre,
un espoir renait, la possibilité de revenir
vite, vite il faut se dépêcher
faire les papiers, les démarches
pour qu'il rentre sur le territoire tant désiré
Ceci appelant cela,
le voici à présent de retour parmi nous
où il continu la scolarité qu'il s'était juré
de ne pas arrêter
Les sourires se sont multipliés
la joie transcende nos cœurs
le mot d'ordre est donné
croire, dans notre lutte
contre l'illégalité
croire, que l'on peut sauver
croire, que le monde un jour
vivra en paix
qu'il reviendrai
l'élève volontaire,
presque un modèle
pour tous ceux qui l'aiment
Les gens se sont battus,
multipliant les appels dans la rue
Refusant de baisser les bras
le poing levé, la gorge serrée
un, deux puis trois
entretiens suffiront ils à rendre espoir
Quelques semaines passent ...
Le mouvement ne se désemplie
la solidarité ne s'est pas dissipée
Les officiels enfin,
daignent tendent l'oreille
Les témoignages affluent
non, nous ne le laisseront pas tomber
Puis, un jour au détour d'une énième rencontre,
un espoir renait, la possibilité de revenir
vite, vite il faut se dépêcher
faire les papiers, les démarches
pour qu'il rentre sur le territoire tant désiré
Ceci appelant cela,
le voici à présent de retour parmi nous
où il continu la scolarité qu'il s'était juré
de ne pas arrêter
Les sourires se sont multipliés
la joie transcende nos cœurs
le mot d'ordre est donné
croire, dans notre lutte
contre l'illégalité
croire, que l'on peut sauver
croire, que le monde un jour
vivra en paix
Retrouver un foyer
J'ai eu aujourd'hui
un tas d'ennuis
mon réchaud est de nouveau froid
mon porte monnaie est vidée
mon manteau est vieux
et rapiécé,
ne me protégeant plus
des intempéries
Nous sommes le 15 mars,
la trêve hivernale
est terminée
de nouvelles armes
j'ai du créer
pour me battre contre les huissiers
je n'ai plus rien à leur donner
mais ils sont là
toujours et encore à me guetter
comme assoiffé par la détresse
qui émane de ma situation
de pauvresse
Combien encore cette année
d'un simple refuge, un toit
une maison seront chassé
les insoumis de la société
Se retrouvant dans la rue
ou peut être sous une toile
à demi-nu
cherchant dans le métro
quelques pièces pour subsister
Espérer
que ça change
retrouver un foyer
un tas d'ennuis
mon réchaud est de nouveau froid
mon porte monnaie est vidée
mon manteau est vieux
et rapiécé,
ne me protégeant plus
des intempéries
Nous sommes le 15 mars,
la trêve hivernale
est terminée
de nouvelles armes
j'ai du créer
pour me battre contre les huissiers
je n'ai plus rien à leur donner
mais ils sont là
toujours et encore à me guetter
comme assoiffé par la détresse
qui émane de ma situation
de pauvresse
Combien encore cette année
d'un simple refuge, un toit
une maison seront chassé
les insoumis de la société
Se retrouvant dans la rue
ou peut être sous une toile
à demi-nu
cherchant dans le métro
quelques pièces pour subsister
Espérer
que ça change
retrouver un foyer
Expulsion
Tendre la main
puis la reprendre
serrer les poings
se dire
non c'est pas pour demain
Le temps passe
l'espoir revient...
Un contrôle inopportun
et nous voici transporter
au loin
Au revoir,
les amis,
les voisins,
mes tendres copains
je vous avais prévenu
ce pays adopté
ne veut pas de nous
il m'a refermé la porte au nez
je suis transporté,
qualifié d'émigré
comme une croix
je porte mon fardeau
L'échine se plie
sous les insultes
mes oreilles se ferment
mon cœur saigne
Expatrié,
on m'appelle
j'ai perdu mon identité
je ne suis plus qu'un expulsé
puis la reprendre
serrer les poings
se dire
non c'est pas pour demain
Le temps passe
l'espoir revient...
Un contrôle inopportun
et nous voici transporter
au loin
Au revoir,
les amis,
les voisins,
mes tendres copains
je vous avais prévenu
ce pays adopté
ne veut pas de nous
il m'a refermé la porte au nez
je suis transporté,
qualifié d'émigré
comme une croix
je porte mon fardeau
L'échine se plie
sous les insultes
mes oreilles se ferment
mon cœur saigne
Expatrié,
on m'appelle
j'ai perdu mon identité
je ne suis plus qu'un expulsé
Apesanteur
Sentir comme une boule
éviter de perdre pied
être enchainé à notre terre
ne plus se sauver
Attraction
sans résistance
je déambule en France
Sauter,
essayer encore une fois
d'échapper à cette attraction
Faire le poirier
espérer pour un instant
être dans la lune
voler hors du temps
éviter de perdre pied
être enchainé à notre terre
ne plus se sauver
Attraction
sans résistance
je déambule en France
Sauter,
essayer encore une fois
d'échapper à cette attraction
Faire le poirier
espérer pour un instant
être dans la lune
voler hors du temps
vendredi 29 janvier 2010
Au secours ... pour la liberté
Pour le retour de Mohamed Abourar, signez !
Élève scolarisé,
droit à la liberté
apprendre sans restriction
sortir de chez soi
admirer la vie,
garder une certaine naïveté
ne pas être opprimé
pour un document non possédé
sous peine d'être extradé
Vivre au présent,
comme au futur
avoir l'espoir
grandir, s'affirmer
Ne pas se retrouver
dans un centre de rétention
Partir, loin des siens
la déchirure d'être enfermé
comme un animal capturé
Ramené au Maroc
sans espoir de revenir
avant un an, c'est cruel
Heureusement, pendant ce temps,
les réseaux d'humains
se mobilisent pour le défendre
plaider sa cause aux instances
demander des réponses
et surtout son retour
Pour tout cela, je dis
au secours ... pour la liberté
celle de pensée,
de devenir un être humain
avec ou sans papier
Élève scolarisé,
droit à la liberté
apprendre sans restriction
sortir de chez soi
admirer la vie,
garder une certaine naïveté
ne pas être opprimé
pour un document non possédé
sous peine d'être extradé
Vivre au présent,
comme au futur
avoir l'espoir
grandir, s'affirmer
Ne pas se retrouver
dans un centre de rétention
Partir, loin des siens
la déchirure d'être enfermé
comme un animal capturé
Ramené au Maroc
sans espoir de revenir
avant un an, c'est cruel
Heureusement, pendant ce temps,
les réseaux d'humains
se mobilisent pour le défendre
plaider sa cause aux instances
demander des réponses
et surtout son retour
Pour tout cela, je dis
au secours ... pour la liberté
celle de pensée,
de devenir un être humain
avec ou sans papier
vendredi 1 janvier 2010
Voeux 2010
Soyez assuré,
de notre sympathie,
un porte monnaie
bien rempli
contribuera à
notre généreuse fiscalité
N'oublions pas,
la santé indéniable partenaire
pour jouir au mieux des affaires
L'amour toujours,
sera t'il de retour,
ou partira t'il
aussi vite qu'il est arrivé
Soyez assuré,
nous ne vous oublierons pas
chaque pensée vous accompagnera
Pour conclure,
petit et grand voeu
le coeur étant
sera le bienvenu
Vive l'année nouvelle,
vive 2010
de notre sympathie,
un porte monnaie
bien rempli
contribuera à
notre généreuse fiscalité
N'oublions pas,
la santé indéniable partenaire
pour jouir au mieux des affaires
L'amour toujours,
sera t'il de retour,
ou partira t'il
aussi vite qu'il est arrivé
Soyez assuré,
nous ne vous oublierons pas
chaque pensée vous accompagnera
Pour conclure,
petit et grand voeu
le coeur étant
sera le bienvenu
Vive l'année nouvelle,
vive 2010
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