La nuit
étendue sur mon lit
ma pensée s'évade
les rêves m'envahis
je gis ...
là sur cette plaine
de draps froissés
mon corps se fait lourd
je m'enfonce
dans l'épais matelas
de cette couche,
je ne peux me dégager
écartelée, les douleurs
se ravivent
les muscles étirés,
tiraillés par les mouvements
sans cesse répétés
je voudrai m'en défaire
mais l'abandon
est pour l'heure,
plus fort que ma raison
je ferme les yeux
une nouvelle fois,
je ne lutterai pas
je me laisserai porter
par le calme de la nuit
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