Poids, grosseur,
tel un fardeau
notre corps doit
supporter sa croix
chaque été
maudite saison
où la peau veut
se parer de couleurs
pour être aimée
alors commence
les incantations
pour que notre petit
bidon s'efface, ainsi
que nos capitons
sur les pages des revues
top model se vautrent
sans poche, ni bourrelets
nous reléguant à l'époque
de mère Denis
Vexée, nous tentons
la dernière crème,
l'auto bronzant,
celui qui
nous transformera
en la personne que
nous ne sommes pas
Force sera de constater
après bien des essais
que notre pauvre corps
n'en peut plus
de tous ses écarts
C'est ainsi la peau détendue
par les régimes
que nous consulteront
désespérées,
l'ultime recours
le médecin dévoué
qui de notre vieillesse prématurée
fera rejaillir la jeunesse égarée
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