Après le mouvement de doigt,
de l'index cassé
la rébellion en marche,
des autres doigts n'était pas loin
Chacun voulait prendre
la parole,
ils se tendirent d'abord chacun leur tour,
puis deux par deux et enfin unitairement
L'index ne se sentit plus seul,
il avait trouvé un tas d'amis
fiers et unis d'exprimer la volonté
d'un jeune pommé,
qui ne demandait qu'à aller pisser
mercredi 25 novembre 2009
Un doigt cassé
Un doigt cassé
pour avoir dénoncé
Un doigt blessé,
tout emmitouflé
Un doigt enrubanné
comme une poupée
Un doigt qui se cache
qui voudrait se faire oublier
Un doigt qui voudrait changer de métier
pour avoir dénoncé
Un doigt blessé,
tout emmitouflé
Un doigt enrubanné
comme une poupée
Un doigt qui se cache
qui voudrait se faire oublier
Un doigt qui voudrait changer de métier
Un doigt levé
Un doigt levé,
pour dire à l'espèce
de gros con
que je l'emmerde
pour de bon
Un doigt levé,
pour demander
si une question
serait déraisonnée
Un doigt levé,
pour désigner
Un doigt levé
pour montrer
Un doigt levé
pour prendre la parole
Un doigt levé
pour taire
la bouche qui
dit tant de débilités
pour dire à l'espèce
de gros con
que je l'emmerde
pour de bon
Un doigt levé,
pour demander
si une question
serait déraisonnée
Un doigt levé,
pour désigner
Un doigt levé
pour montrer
Un doigt levé
pour prendre la parole
Un doigt levé
pour taire
la bouche qui
dit tant de débilités
Plus forte de jour en jour
Vous ne me contredirez point
plus forte de jour en jour
je déambule avec amour
Vous verrez, je ne suis plus
à mes premiers pas,
je cours à présent,
Je virevolte, m'évade
souris aux gens
le cœur léger,
je m'évade
j'hume l'air du petit matin
je contemple le dernier rayon de soleil
je m'apaise
les tensions s'éparpillent
se volatilisent
J'y vois plus clair
je ne dois rien
je suis plus forte
plus forte, de jour en jour
plus forte de jour en jour
je déambule avec amour
Vous verrez, je ne suis plus
à mes premiers pas,
je cours à présent,
Je virevolte, m'évade
souris aux gens
le cœur léger,
je m'évade
j'hume l'air du petit matin
je contemple le dernier rayon de soleil
je m'apaise
les tensions s'éparpillent
se volatilisent
J'y vois plus clair
je ne dois rien
je suis plus forte
plus forte, de jour en jour
Un point
Un point,
ce n'est pas une fin
c'est une pause,
un arrêt pour mieux reprendre
le chemin
Remonter la pente,
reprendre son souffle
celui qui s'est égrainé
au fil des pensées
Un point,
c'est tout rond
ça met les formes
Ce n'est pas comme la virgule,
celle qui ne prend que peu de temps
celle qui nous berce parfois
de beaux sentiments,
voir de tendres illusions
Un point, c'est l'avènement
d'un événement
c'est le dilemme entre la fin
et le commencement
ce n'est pas une fin
c'est une pause,
un arrêt pour mieux reprendre
le chemin
Remonter la pente,
reprendre son souffle
celui qui s'est égrainé
au fil des pensées
Un point,
c'est tout rond
ça met les formes
Ce n'est pas comme la virgule,
celle qui ne prend que peu de temps
celle qui nous berce parfois
de beaux sentiments,
voir de tendres illusions
Un point, c'est l'avènement
d'un événement
c'est le dilemme entre la fin
et le commencement
Ex ...
Exile dans mon cœur,
Estime de soi
Examen raté
Tournons une page
Recollons les morceaux...
Les ex ... s'accumulent
dans ma tête
les compter seraient une erreur
Exile dans mon cœur,
estime de soi
retrouvé
J'ai perdu encore une fois
mais promis
un jour, j'irai à l'extrême
de l'autre côté de mon cœur
pour trouver enfin l'amour
pour mettre un terme à cette liste
que j'aimerai tant écourter
Estime de soi
Examen raté
Tournons une page
Recollons les morceaux...
Les ex ... s'accumulent
dans ma tête
les compter seraient une erreur
Exile dans mon cœur,
estime de soi
retrouvé
J'ai perdu encore une fois
mais promis
un jour, j'irai à l'extrême
de l'autre côté de mon cœur
pour trouver enfin l'amour
pour mettre un terme à cette liste
que j'aimerai tant écourter
Le ballon
Le ballon me fait penser
au ventre arrondi
de la femme qui attend
la naissance de l'enfant
Le ballon me fait penser
à la pomme d'amour, que l'on mange
avec délectation sur la foire
Le ballon me fait penser
à la montgolfière qui monte et descend
sans cesse, dans le parc André Citroën
Le ballon me fait penser
à l'amour, l'amitié
à la couleur de la passion
aux joues rosies
aux mains tendues
aux mains serrées
de celles qui ne se lâchent
plus jamais
au ventre arrondi
de la femme qui attend
la naissance de l'enfant
Le ballon me fait penser
à la pomme d'amour, que l'on mange
avec délectation sur la foire
Le ballon me fait penser
à la montgolfière qui monte et descend
sans cesse, dans le parc André Citroën
Le ballon me fait penser
à l'amour, l'amitié
à la couleur de la passion
aux joues rosies
aux mains tendues
aux mains serrées
de celles qui ne se lâchent
plus jamais
Coup de pied
Hier soir,
ne voulant pas rentrer
j'ai marché ...
j'ai erré sur le trottoir,
je pensais ...
j'ai vu une canette,
ce qu'elle m'a inspirée ...
rien qu'un coup de pied
symbole d'un ras le bol
humainement improvisé
ne voulant pas rentrer
j'ai marché ...
j'ai erré sur le trottoir,
je pensais ...
j'ai vu une canette,
ce qu'elle m'a inspirée ...
rien qu'un coup de pied
symbole d'un ras le bol
humainement improvisé
lundi 23 novembre 2009
Profitez
En ces temps reculés,
où l'économie vacille,
le travail, denrée rare
ne coure plus les rues
je vous dis un seul mot :
PROFITEZ
de quoi, de la situation
me direz vous,
de qui... les pauvres se multiplient
beaucoup plus que les richesses du pays
Mais non, bien sûr,
on ne rit point de la condition humaine
surtout lorsqu'elle est affectée,
en triste état
On profite seulement
de la lueur d'espoir
celle qui vient du cœur,
qui nous fait lever le matin
se dire, la vie nous sourit
c'est bien
Avec la grippe, serons nous là
encore demain
ne serons nous pas harassés
cueillis à la fleur de l'âge,
par cette terrible maladie
Les chiffres sont affolants
les bien portants sont aussi touchés
ciblant au hasard,
nul n'est à l'abris
mais gardons espoir
et marchons !!! enfin profitez !!
et je vous assure,
le monde si triste
vous paraitra pour une fois,
moins lugubre
Vous avez la chance de pouvoir
vous lever, encore une fois, en bonne santé
où l'économie vacille,
le travail, denrée rare
ne coure plus les rues
je vous dis un seul mot :
PROFITEZ
de quoi, de la situation
me direz vous,
de qui... les pauvres se multiplient
beaucoup plus que les richesses du pays
Mais non, bien sûr,
on ne rit point de la condition humaine
surtout lorsqu'elle est affectée,
en triste état
On profite seulement
de la lueur d'espoir
celle qui vient du cœur,
qui nous fait lever le matin
se dire, la vie nous sourit
c'est bien
Avec la grippe, serons nous là
encore demain
ne serons nous pas harassés
cueillis à la fleur de l'âge,
par cette terrible maladie
Les chiffres sont affolants
les bien portants sont aussi touchés
ciblant au hasard,
nul n'est à l'abris
mais gardons espoir
et marchons !!! enfin profitez !!
et je vous assure,
le monde si triste
vous paraitra pour une fois,
moins lugubre
Vous avez la chance de pouvoir
vous lever, encore une fois, en bonne santé
Aussi ça la vie
comme dit si bien le dicton:
après la pluie, viens l'accalmie
euh au fait je crois que ce n'en est pas un
c'est plutôt après la pluie vient le beau temps
alors soyons fou
je remodifie ce que j'ai énoncé
après la tempête, viens l'accalmie
et tanpis s'il demeure quelques soucis
on passera dessus
c'est aussi ça la vie
après la pluie, viens l'accalmie
euh au fait je crois que ce n'en est pas un
c'est plutôt après la pluie vient le beau temps
alors soyons fou
je remodifie ce que j'ai énoncé
après la tempête, viens l'accalmie
et tanpis s'il demeure quelques soucis
on passera dessus
c'est aussi ça la vie
Fantôme
Fantômes et autres entités
très peu pour moi
les souvenirs sont déjà
assez douloureux
je veux tourner la page
à chacun sa croix,
n'ayant plus le poids,
d'une présence,
un malaise omniprésent
depuis le décès in-accepté
j'ai peur ...
comme attirée,
par le chemin, celui de la tombe
je lutte, avec véhémence
je prend la vie à bras le corps
saisissant chaque moment
qui me fera tressaillir de bonheur
je me dis, vive la liberté
et tanpis si c'est le dernier
j'en aurai profité.
très peu pour moi
les souvenirs sont déjà
assez douloureux
je veux tourner la page
à chacun sa croix,
n'ayant plus le poids,
d'une présence,
un malaise omniprésent
depuis le décès in-accepté
j'ai peur ...
comme attirée,
par le chemin, celui de la tombe
je lutte, avec véhémence
je prend la vie à bras le corps
saisissant chaque moment
qui me fera tressaillir de bonheur
je me dis, vive la liberté
et tanpis si c'est le dernier
j'en aurai profité.
Sous la nuit
La nuit
étendue sur mon lit
ma pensée s'évade
les rêves m'envahis
je gis ...
là sur cette plaine
de draps froissés
mon corps se fait lourd
je m'enfonce
dans l'épais matelas
de cette couche,
je ne peux me dégager
écartelée, les douleurs
se ravivent
les muscles étirés,
tiraillés par les mouvements
sans cesse répétés
je voudrai m'en défaire
mais l'abandon
est pour l'heure,
plus fort que ma raison
je ferme les yeux
une nouvelle fois,
je ne lutterai pas
je me laisserai porter
par le calme de la nuit
étendue sur mon lit
ma pensée s'évade
les rêves m'envahis
je gis ...
là sur cette plaine
de draps froissés
mon corps se fait lourd
je m'enfonce
dans l'épais matelas
de cette couche,
je ne peux me dégager
écartelée, les douleurs
se ravivent
les muscles étirés,
tiraillés par les mouvements
sans cesse répétés
je voudrai m'en défaire
mais l'abandon
est pour l'heure,
plus fort que ma raison
je ferme les yeux
une nouvelle fois,
je ne lutterai pas
je me laisserai porter
par le calme de la nuit
vendredi 6 novembre 2009
Je rêve ...
je rêve d'habiter
dans le pays de mon enfance
là où le p'tit quinquin
se chante dès le matin
là où les estaminets
fleurissent,
nous rappelant le bon temps
des plats bien de chez nous
toujours chauds
accueillants
une rasade de bière
venant déferler dans nos gosiers
Nous entonnerons en cœur
le bonheur de se retrouver
J'aime la chaleur,
celle du poêle
des marrons chauds
au fond des poches
des collations
J'aime par dessus tout
faire rêver
redécouvrir ma région
celle que j'ai quitté
et que j'aimerai à nouveau
partager
dans le pays de mon enfance
là où le p'tit quinquin
se chante dès le matin
là où les estaminets
fleurissent,
nous rappelant le bon temps
des plats bien de chez nous
toujours chauds
accueillants
une rasade de bière
venant déferler dans nos gosiers
Nous entonnerons en cœur
le bonheur de se retrouver
J'aime la chaleur,
celle du poêle
des marrons chauds
au fond des poches
des collations
J'aime par dessus tout
faire rêver
redécouvrir ma région
celle que j'ai quitté
et que j'aimerai à nouveau
partager
Enfance maltraitée
l'enfance massacrée
d'avoir été à demi partagé
par la faute de cette maudite guerre
un père n'est pas revenu
un autre est arrivé
c'est la vie, a t'on dit
la souffrance d'un enfant
pas compris que la situation changée
que l'arrivée d'une sœur
n'altérerait pas son bonheur
la jalousie lui a tout pris
même l'envie de cajoler
laissant place à une rancœur
dirigé contre sa demi-sœur
Sans relâche, la main leste
il a pris plaisir à assener
les coups qu'il n'a jamais eu
Ce n'est que 20 ans plus tard,
que la dame a pu
dire par l'intermédiaire
de sa belle sœur
"ça suffit"
d'avoir été à demi partagé
par la faute de cette maudite guerre
un père n'est pas revenu
un autre est arrivé
c'est la vie, a t'on dit
la souffrance d'un enfant
pas compris que la situation changée
que l'arrivée d'une sœur
n'altérerait pas son bonheur
la jalousie lui a tout pris
même l'envie de cajoler
laissant place à une rancœur
dirigé contre sa demi-sœur
Sans relâche, la main leste
il a pris plaisir à assener
les coups qu'il n'a jamais eu
Ce n'est que 20 ans plus tard,
que la dame a pu
dire par l'intermédiaire
de sa belle sœur
"ça suffit"
lundi 2 novembre 2009
Jeu
Je veux...
encore...
utilisé sans limite
mes ressources naturelles
Je t'effleure
t'ensorcelle
tourne ta tête
Viens avec moi
suis moi
je suis là
Derrière l'arbre
non pas ici
plutôt là
ne te perds pas
dans ce jeu si affriolant
de toi,
je ne veux que ta raison
encore...
utilisé sans limite
mes ressources naturelles
Je t'effleure
t'ensorcelle
tourne ta tête
Viens avec moi
suis moi
je suis là
Derrière l'arbre
non pas ici
plutôt là
ne te perds pas
dans ce jeu si affriolant
de toi,
je ne veux que ta raison
Arc en ciel
Prenons une palette,
déposons s' y des couleurs primaires,
faisons un premier mélange,
secondaires elles seront,
puis un dernier, pour voir apparaître
les tertiaires
N'est ce pas joli,
de contempler, les dégradés,
les harmonies, les pastels
toutes les jolies couleurs
qui font de la vie un arc-en-ciel
déposons s' y des couleurs primaires,
faisons un premier mélange,
secondaires elles seront,
puis un dernier, pour voir apparaître
les tertiaires
N'est ce pas joli,
de contempler, les dégradés,
les harmonies, les pastels
toutes les jolies couleurs
qui font de la vie un arc-en-ciel
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