jeudi 30 avril 2009
Complainte du pêcheur
pris de la journée
un pêcheur attendait ...
Assis sur son pliant
à l'abris du vent
Le regard perdu
au fil du courant
Il semblait
supplier ...
Venez à moi
petits et gros poissons
remplir ma nasse,
faire le bonheur
de mon épuisette.
Promis,
je ne vous ferai point
souffrir ;
je vous adorerai,
vous préparerez
avec amour.
Ainsi, vous comblerez
le pauvre pêcheur
que je suis
Au village,
je forcerai l'admiration
moi, le pauvre homme
qui ne prend jamais
rien que des bottes
et diverses choses
sans intérêt ...
Quand je pense ...
Il y a longtemps
que j'aurai dû
sans doute,
me recycler
en dragueur de fond
J'aurai pu ainsi
bâtir un empire,
une vaste maison
en revendant
mes prises
nombreuses
mais impropres
à la consommation
Furieuse envie de toi
je voudrai
être prise
Sauvage
tel le taureau
que tu es
T'entendre mugir
aux premiers assauts
Charger,
me combler
je n'ai qu'un désir
irrépressible
Une furieuse
envie de toi
Les rapaces
ils contemplent
leur territoire
Quand vient une pauvre âme
perdue, égarée
qui aimerait
retrouver son chemin
Ils sont là
point ne voulant guider
juste enfoncer
éloigner leur future victime
des points d'attache
S'accaparer d'elle
s'en amuser
et puis la dévorer
De cet étrange festin
il suffit d'une personne
pour pouvoir échapper
à ce terrible destin
La baleine qui a bouché ...
la baleine a filé
du balconnet
se faisant la malle,
se fichant dans les trous
du tambour
Quel vacarme !
A chaque mouvement,
le tambour semble
tressauter
Le cœur va t'il lâcher ...
En mode lavage,
ça tient bon...
En mode essorage,
la machine bondit ....
tressaille,
semblant animer
de ses dernières volontés
Vite, vite arrêtons
ce tohu-bohu !!
Fiche électrique
déconnectée
ouf !!
le silence revient ...
Appelons
le médecin...
Après annonce
d'un dépannage
forfaitaire
le docteur
déclare
rien à faire !
sinon ....
dégager
les résistances
gonflées
et les remplacer
impossible
de les remettre
Ou alors
embarquement
du dit engin
du 4 ème à son atelier ...
sans pour autant
être sûr de me dépanner.
Résigné
je lui dis
ne tentons plus rien
laissons faire le destin
il remet en place
la carcasse
Me consolant,
il me dit :
"le bruit s'estompera
au fil du temps,
la baleine explosera
et s'en ira"
Et c'est ainsi
qu'une simple baleine
a bouché non pas
le port de Paris
mais la pauvre
machine à laver
qui ne demandait
qu'à accomplir
son ouvrage.
sous-entendus
et massifs
je ne veux
Je préfère
la délicatesse
des sous-entendus
des non dits
des échanges
intimidés
D'une amitié
laissant éclore
un nouvel amour
tout en finesse
en tendresse
Un effleurement du cœur
ne pas avouer,
peur de faire mal
Se résigner
souffrir en silence
attendre
qu'un déclic se fasse
pour que l'éclosion
ait lieu
sans entamer
les sentiments
Les sous-entendus
sont parfois mal vécus
s'essoufflent de ne pas
être partagés
chemin faisant
chacun emprunte
une autre direction
Des souvenirs,
il ne reste parfois
qu'un vague à l'âme
des regrets
et de nombreuses illusions
perdues à tout jamais
humeur
je la voudrai légère
ondulante sur le feuillage
charmante
Telle un champs de lavande
je la voudrai ensorcelante
dépaysante
de bleu, je voudrai
qu'elle se pare
calme, elle serait
Ne changeant que
pour mieux rassurer
aimer et chantonner
Interminable journée
c'est très court
on se lève
se baigne
s'habille
à peine le temps
de vouloir ranger
il est déjà midi
L'après-midi
plus longue
mais si courte
pas le droit de sortir
réglementation oblige
sacré arrêt ...
faut pas bouger
même si on tourne en rond
qu'on est mal dans sa tête
on doit attendre
Quand vient l'heure
autorisée
finalement l'envie est partie
on reste dans son coin
à attendre le soir
à ruminer
le passé
Le téléphone retentit
point d'ami e s
que des publicités
des sondages
sur notre vie
Soupe au lait,
on aimerai
se stabiliser
Réactive,
émotionnelle
personne ne vous
comprend plus
même le compagnon
désemparé
se prend à la tête
avec votre humeur
Du calme olympien
qui vous va si bien
on passe au rouge
vitesse grand V
On se fout de tout,
on veut en finir
au plus vite
avec les papiers
On veut tout quitter
prendre une bouffée
d'oxygène
pour reprendre goût
à la vie
Personne ne semble
vous comprendre
de rage, vous mordez
vous voulez faire
face aux difficultés
remonter la pente
qui se mue en
escalier roulant
Interminable est la journée
avec cette impression
de ne pas avancer
Brin de muguet
fait ombrage
en écartant un peu
on devine
les fines tiges vertes,
sur lesquelles,
en rang alterné
les clochettes blanches
s'agitent dans le vent
répandant
le doux parfum du muguet
Séduit
les passants
en achèteront
ou en cueilleront
pour en offrir
faire plaisir
ou tout simplement,
orner la table du salon
D'une beauté frêle
et innocente, les clochettes
sous leurs apparences attirantes
sont de véritables poisons
du cœur
aussi attention aux enfants
qui portent souvent
à leur bouche les petits éléments
soyons vigilant
le brin de muguet
ne fait pas tous les bonheurs
et peut même contribuer au malheur
Liaisons dangereuses
l'ami ne tarde pas à devenir amant
il est secret sur sa vie
ne voulant mélanger
le quotidien et l'extra
Les sentiments ne se commandant pas
parfois tout bascule ...
un double jeu, dangereux
s'installe
La prudence est de mise
la vie réglée comme
une boite à musique
Le moindre hic
et la liaison dangereuse
fera exploser le quotidien
du couple
sans histoire
Tous sera fini
la vie calme et tranquille
comblée et chaleureuse ;
celle dangereuse et
sans lendemain
Le couple se disloquera
les enfants souffriront
le conjoint infidèle
ne sachant que faire
pour se justifier
laissera partir
son couple à la dérive
Le divorce sera prononcé
du mariage il ne restera rien
que des âmes déchirées
La liaison dangereuse
aura quand à elle gagnée
pour un temps
vécue au grand jour
elle perdra peu à peu
sa saveur et s'étiolera
comme elle a commencé
Déraison
l'ami jardinier
s'est attaqué à mon cœur
voulant y planter un arbre
à sentiments
Je l'ai pourtant repoussé
peine perdue, il est revenu
avec son sourire
il a su ouvrir le cadenas
de mon jardin secret
m'offrant son épaule
et devenant mon confident
Pourtant,
j'ai tenté de dresser des remparts
des herses
contre l'ami jardinier
Mais épris il l'était
et moi aussi
à son jeu
des mots
je ne pouvais
résister
5 ans durant
cette relation
où chaque semaine
je guettais sa visite
La déraison
s'est installée en moi
celle de m'offrir à lui
lui qui était déjà pris
Sage, pourtant il le fut
il n'osait détruire
ma fleur, ma virginité,
me respectant
Il préféra redevenir
l'ami,
celui qui entra
dans ma vie
en simple jardinier
et non en ami conquérant
de mes sentiments
Premiers instants
une complicité née
de rire en conversation
nous voilà plus proche
les mains se frôlent
les visages se rapprochent
les lèvres s'entrouvrent
le cœur bat la chamade
la tête tourne
la foudre tombe
on s'écarte,
osant à peine y croire
nous voilà tremblant
d'émotion
les yeux dans les yeux
nous nous comprenons
à mi-mot, à mi-regard
la séparation arrive
elle est douloureuse
les être énamourés
ne veulent plus se quitter
attendant l'autre,
le jour suivant
avec fébrilité
de peur de le manquer
mercredi 29 avril 2009
1er mai
je voudrai
te couvrir
Des fleurs
symbole
du bonheur,
je voudrai
t'en offrir
Leurs clochettes
tinteraient
au vent léger
des défilés
du 1er mai
La clameur
scanderai
les droits
et repos
bien mérité
des travailleurs
émigrés
ou français
Et toi,
tu serais là
à me contempler
dans ton complet
tel un ange
qui veillerai
sur notre bonheur
qui s'écaille au fil
du temps
De ça,
je ne veux..
Des clochettes
je voudrai
Espérer encore
une fois les voir
être tenues
dans tes mains
me les offrant
comme
aux premiers matins
mardi 28 avril 2009
A côté
moi qui déteste les gens
ombilics
comprenait
ne regardant qu'eux
Hélas, je dois bien l'avouer
j'en fais parti !
Mais de l'autre côté ...
Enfin plutôt à côté
il y a toujours
une autre histoire
plus triste,
ou plus gaie
Qu'on ignore
parce que ça nous plais
de nous complaindre
dans nos états d'âmes
J'avoue,
je suis coupable
de broyer du noir
passant verticalement
du rouge cramoisi
au noir corbeau
Mais, juste à côté
je ne vois pas
le bien que l'on me veut
Je vois juste les faces sombres
les conflits
les haines
ça me bouffe
ça me rend aigre
Mais, parfois juste à côté
une histoire, peut éveiller
curiosité, compassion
et se dire finalement
mon histoire est semblable
à au moins
une autre personne
Ça rassure,
ça revitalise,
ça donne l'envie
de croquer
à nouveau
la vie
lundi 27 avril 2009
Jonglage
A chaque printemps
Bercy sème à contre temps
ses feuilles, les ramassant
en fonction des régions,
plus ou moins tardivement
Plus les obligations du quotidien ...
sortir le chien,
faire à manger,
faire la vaisselle,
trier le linge,
payer les factures,
ranger le linge
On se lève chaque matin,
on mange
plus ou moins vite,
on se précipite
dans le métro
et voilà, une journée
déjà bien entamée
Aie, un incident sur la ligne
réseau paralysé
patientons...
une minute, une heure ...
trop demandé
on prend ses jambes à son coup
essoufflé, excédé,
on arrive au boulot
Les dossiers sont toujours
sur le bureau
-à traiter-
Filons dans les toilettes
s'apprêter
faire bonne figure,
se parer d'un sourire
Réglons les dossiers...
Un appel,
finalement on vous indique
de tout laisser tomber,
c'est plus d'actualité,
il faut être réactif
Reprenons à zéro
Déconfit,
vous devez vous recentrer
petit à petit
sur les nouveaux feuillets
Après avoir passé des heures
au bureau
comme une loque,
vous vous trainez
jusqu'à chez vous
Affalé sur la canapé
Vous ne demandez que quelques secondes ...
avant que votre seconde vie prenne le relais ...
S'occuper des enfants, du chien ...
Aider au mieux le conjoint
Dialoguer
Puis, viens le soir,
l'heure tant attendue d'un repos
bien mérité
Fini le métro, boulot
juste le dodo
Passage obligé
d'incertitude, en lassitude
le cœur n'y est plus
Et pourtant ...
Des mille projets
tout vole en éclats
de verre,
de cristal
plus de valeur
n'est aux yeux
l'entourage me dit ...
passage obligé
deuil à faire,
cicatriser,
laisser faire le temps
je n'ai pas envie
de donner du temps
à la blessure pour
se refermer
je veux avancer
pas dans un an,
ou dans dix ans
mais maintenant
C'est le cœur lourd
que je me remets en selle
ma tête vit dans le passé
Est-ce toujours si dur
de vivre, de sortir
de douloureuses épreuves
d'émerger
Faut-il toujours
avoir un passage obligé
une sorte d'intronisation
à un nouvel aiguillage
à notre vie
Pour avancer ...
Se ressaisir
savourer chaque minute
Voyager
photographier
immortaliser
Exposer
partager
Donner envie
aller au bout des choses
Se forcer
pousser la porte
de l'amitié
Respirer de nouveau
Se sentir libre
le cœur léger
Redevenir
un passionné
de la vie, de l'amour
Regrets
dans son lit,
couchée
au milieu
de cette chambre
dite funéraire
son corps palot
endormi pour toujours
les yeux clos
les mains jointes
C'est l'heure
je ne la reverrai plus
son sourire
me manquera
la douceur de sa voix
aussi
J'aimerai lui dire
une dernière fois
je suis là
je reste auprès de toi
Et pourtant,
je l'ai laissée partir
heureuse et tranquille,
délivrée
Je reste là
les souvenirs
me hantent
Je me demande
parfois
si j'ai eu raison
ou tort
Aurai-je dû me battre ...
j'ai échoué
j'ai baissé drapeau
j'ai été pour une fois,
égoïste
pensant
cette fois ...
je vais enfanter
Les événements
sont passés
le miracle n'a pas eu lieu
je reste là, dépitée
me posant des tas de questions
restant sur des incertitudes
accumulant les déceptions
les échecs, la fatigue
Je ne sais plus que penser
j'aimerai pouvoir
avancer
mais tout me relie au passé
je suis las des regrets
j'aimerai tourner la page
écrire une nouvelle
histoire
remplie d'êtres charmants
qui me permettraient d'avoir
un enfant
dimanche 26 avril 2009
Cache-cache
Je joue
derrière mes sentiments
Je me mens ...
j'avoue
"je n'aime plus
les gens"
C'est pire ...
un déluge
un raz de marée
déferlent
J'évacue...
je continue
à jouer
je me promets ...
j'espère,
je reprend
le cours de la vie
anéantie,
seule,
je joue
encore
espérant
dans l'infini
Qu'au cache-cache,
me menant
à ton cœur
je ne serai plus
mono mais duo
De ce jeu,
j'espère ...
que tu trouveras
toi mon ami
une pointe de poésie
De cette humour
à cache-cache
tu me découvriras
m'effeuilleras
Et dans mon cœur
tu me procuras
le plus grand
des bonheurs
Troublant
en amnégation
les sentiments
s'emmêlent
se démêlent
au fil du temps
et des saisons
Des soucis
au tracas
On tente
d'enfouir au fond
de soi,
les douleurs,
les pressions,
tous ce qui troublent,
qui déstabilisent
On se veut fort
aux yeux de tous
on rit,
on chante,
on joue la comédie
rien, ni personne,
ne semble
nous atteindre
Mais, pourtant ...
Le soir venu,
muré
chez soi
la souffrance jadis
enfouie,
le cœur
au bord
du vide
On sanglote
On tremble
Des accumulations
On n'en peut plus
On aimerai détruire
ce monde insipide
qui nous entoure
On doit trouver
les forces
pour braver
les gens,
les médisants
Ceux qui ne savent pas
ceux qui ignorent
qu'un être peut paraître
heureux
et être troublé,
débordé
envahi et déstabilisé
Ne plus penser
se laisser dériver
au fil du courant
On ferme les yeux
la mémoire se brouille
les souvenirs s'estompent
Juste oublier pour un temps
se laisser porter
par les événements
Vivre au présent
Les anchois
Ils sont là
allongés
se serrant,
se pressant,
ne demandant
qu'à s'en extraire.
Patiemment,
On les sépare
un à un,
les allongeant
sur le coulis
encore chaud
de la pizza
fraîchement réalisée
Une voix annonce :
la commande pour
monsieur Z. est réalisée
On peut admirer
les anchois
en partance
pour le soleil
se dorer sous
le ciel de la voute
Aiguisant les saveurs
se mêlant aux fromages
égayant les papilles
Les yeux s'écarquillent
la bouche s'humidifie
La sortie du four
ne se fait pas attendre
à point et dorés
les voilà
encore une fois
une dernière fois
à se laisser contempler
Le couteau entame
une part, puis une seconde ...
jusqu'à la fin
Les anchois ne sont plus
mais la panse est ravie
d'un tel festin
jeudi 23 avril 2009
Egratignures
une claque
sans importance ...
banalité de l'acte
des excuses ...
oubli
personne ne relève
Après quelques temps
l'infection guette
les ennuis s'enchainent
la gangrène
menace
Le vaccin
n'est point là
la longue agonie
se fait
Personne
n'est préparée
aux événements
douloureux
aux griffes répétées
volontaires de la vie
Tout le monde
voudrait être
immunisé
De l'égratignure
à la morsure
du bobo à la blessure
tout peut engendrer
la mort de l'être
l'affaiblissement du cœur
Tout dépend de l'intensité
la volonté de faire mal
de tuer la personne démunie
fragilisée
qui essaye de s'accrocher à la vie
mardi 21 avril 2009
Repenti
une belle gueule
je faisais le fanfaron
jouer des muscles
me faisant admirer
Souvent,
j'étais entouré
à mes côtés
des milliers
de femmes
se pressaient
J'étais la coqueluche
des soirées
j'exhibais
mes tatouages
James Bond
à côté
pouvait
se rhabiller
Aujourd'hui,
la donne à changer ...
Depuis,
que je suis en prison
mon nom n'est plus
je ne suis qu'un numéro
les amis sont partis
J'ai joué au con
j'ai cru que j'étais
au dessus des lois
volant de mes propres ailes
j'ai brisé
la vie d'innocents
je n'en suis pas fier
La société a eu raison
de me le faire payer
C'est sûr,
j'ai changé ...
repenti je suis
Con, j'ai été.
Trio
Le mari
et l'amant
tous trois
sont là
toujours présent
Alternativement,
ils occupent
une place
dans mon cœur,
dans ma vie
Je leur confie
tour à tour
secret,
confidence,
déception
J'aimerai
tant les garder
les faire s'apprécier
C'est certainement
une chimère
une folie
Mais ce dont
je suis sûre
pour l'instant
C'est que le trio
ami, mari et amant
ne forme
qu'une seule personne
le même homme
qui occupe mon lit
depuis bientôt 8 ans
Anti chambre
y entrainer
mon ami
L'amant
d'un temps,
où le printemps
fut permanent
Le substitut
de mon cœur,
celui qui,
me permis
d'avancer
de nouveau
Celui,
qui l'espace
d'un instant
me pris dans ses bras
Me serrant,
me rassurant,
me réconfortant.
me faisant oublier
les agressions
les actes gratuit
dont je faisais
l'objet
Avec lui,
je voudrai
faire un tas
de projets
M'envoler
naviguer
ne plus penser
tel je voudrai
y entrainer
mon ami
lundi 20 avril 2009
Sculpter
sur la table
de l'atelier
du marbrier
Il a déjà
des tas d'idées
une table,
une cheminée,
non finalement
ce sera
un corps
sculpté
S'emparant
de ses outils
il taille le bloc
donnant forme
et vie à ce roc,
lissant les contours
le voici bien avancé...
Quelques pas
pour le recul
il contemple
l'œuvre
qui jaillit
Il semble
satisfait ...
Cependant, le bloc
n'est pas assez grand
pour son ambition
Il doit
le délaisser,
l'abandonner
De son colosse sculpté
seul le haut émerge
Pris dans la masse
il semble crier
Douloureuse,
Désarmante
la situation
semble figer
le marbrier
Soupirs
au regret
je ne cesse
de soupirer
De mon cœur las
de t'attendre
je n'en puis plus
Je erre
et je pense
que nul ne doit
souffrir d'aimer
Mon âme
s'épuise
à soutenir
mon corps
Mon être
s'époumone
à crier
"je t'aime"
mais seul
les soupirs
restent
et les mots
se perdent
Mes soupirs
se veulent
de plus en plus bruyants
pareils à des chants
venant d'outre-tombe
ils m'attirent ...
Il me faut fuir
ne plus rester
un dernier soupir
et puis s'en aller
Gourmandise
Généreuse,
la gourmandise
se veut tentatrice
elle se veut
suppliciée
et nous réduit
en esclavage
Bavant,
dégoulinant
devant,
nous voici
admiratif
Nos papilles
en ébullition
la gourmandise
aime se jouer
de nos sentiments
Elle se délecte
de notre souffrance
aimant se faire
désirer
jusqu'au point
où nous la
croquons
sans retenue
Et de la gourmandise
il n'y a plus
et de l'esclavage
non plus
Ensemble
d'une danse
d'un dialogue
deux poissons
se sont épris
Pourtant,
ils hésitent
tous deux
ont souffert
Ils ne veulent
compromettre
l'équilibre retrouvé
le bonheur
qu'ils ont recréé
Ils veulent
aussi
protégé
leurs enfants,
ne plus les blesser
Alors,
ils se rétractent
n'osant
dire à l'autre
leur flamme
Par chance
le langage
des corps
faisant,
leur sentiment
ne peuvent
plus se voiler
Et les voilà
à présent,
se baladant
discutant,
riant,
faisant
de nouveau
projet
Ensemble
ils sont,
la confiance
en l'autre
retrouvée,
leur amour
à jamais
sera scellé.
La cassure
jamais
ne se referme
malgré le temps
qui passe
elle est là,
prête à s'ouvrir
à faire de nouveau
souffrir
Si profonde
et si douloureuse
on tente
de la comblée
de l'effacer
mais rien n'y fait
Elle est toujours là,
rappelant
les tristes moments,
les déchirements,
les pleurs
Dans notre cœur
elle reste à jamais
juste pour,
nous rappeler
qu'on a souffert
Monsieur Henri
monsieur Henri
ses légumes ont été piétiné
ses fleurs saccagées
il ne reste plus rien
de son jardinet
Grommelant,
il jure qu'il aura
le chenapan
qui a mis tant
d'entrain à abimer
son jardin
Toute la journée
et même,
une partie de la nuit
il attend,
il guette,
scrutant l'horizon,
espérant revoir
l'agresseur de
son paradis
Puis, exténué
il va se coucher
Au petit matin,
une étrange vision
affecte monsieur Henri
c'est la chèvre
de M. Méloni,
son voisin et ami,
qui s'est détachée
et broute allègrement
le restant du jardinet
Maudite bestiole
maugre monsieur Henri
promis,
la prochaine fois
elle n'aura plus
de sucrerie
L'amoureuse
elle ne veut plus le quitter
elle compte les heures
qui la séparent de lui
A chaque rencontre,
elle se pend à son cou
toujours plus attachée
les étoiles brillent
dans ses yeux
Elle fait des plans,
voudrait des enfants
une belle maison ...
De la corde au cou
elle veut lui passer
avançant que rien
n'est plus sacré
que le lien du mariage
qu'elle ne saurait
se donner
à un homme
sans engagement
Et puis,
un jour
l'homme ne vient pas
Au rendez-vous
l'amoureuse
l'attend
pendant des heures
Elle rentre chez elle
espérant un appel,
mais, dorénavant
c'est le vide qui rempli
de nouveau sa vie
l'homme n'est plus
l'amoureuse non plus
Anéantie, brisée
les étoiles se sont éteintes
La nuit,
elle pleure
et repense
au bonheur,
qui s'est enfui
Hautaine
dans le ciel,
les pieds
bien installés
Exposée
aux climats
la vieille dame
à peine âgée
de 120 ans
ne devrait
plus être là
depuis longtemps
et pourtant ...
Elle se dresse
toujours
fièrement
défiant le temps
Simplement
l'air est frais
le ciel est bleu
nous annonçant
une belle journée
Le soleil
tarde à se lever
Les cigales
se posent,
attendant
la montée
du baromètre,
elles chanteront
alors,
à tue-tête
Les feuilles
des oliviers
font miroiter
leurs reflets
d'argents,
ballotées
doucement
dans le vent
J'aperçois
au loin,
les sarments
de vigne
me rappelant
les festivités
qui leurs sont
dédiés.
Ma maison
est tapie
dans ce décor
aucun bruit
ne semble
vouloir s'en
dégager
Tout semble
fait
pour ne pas troubler
cette quiétude
retrouvée
Que j'aime
me ressourcer
dans le pays
de Pagnol
dimanche 19 avril 2009
Que du bonheur
Apprécier les petits moments
se dire qu'ils ne repasseront pas
Regarder en arrière
se dire c'est trop court
c'est trop peu
Remonter le temps
des souvenirs,
se remémorer
Vouloir rattraper
les petits moments
de bonheurs
qui éclatent
dans la figure
comme des bulles
de savon
Moments éphémères
se dire,
c'est trop court
c'est trop peu
Rendre les gens heureux
se satisfaire
de peu
Les chardons

C. Lambert
Peintre (1922 - 2009)
Sauvages,
piquants
les chardons
sont là
dressés
dans le potager
le défiant
Aussi, le peintre
se saisit
de gants
et les arrache
avec plaisir
Mais finalement,
ils lui manquent
ils étaient si beaux
Dressant leur tête
au dessus des herbes folles
Il n'a plus qu'un but
leur rendre hommage
Il saisit les pinceaux,
la toile
les couleurs se mélangent
sur la palette
Il n'a qu'une envie
rendre leur vie
aux chardons
Enfin, vidé
il contemple
le tableau ainsi fait
Cependant, il manque
quelque chose ...
des agrumes
peut-être ...
non, finalement
ceux seront
des oignons
La scène est plus belle
il admire les chardons
ça y est il leurs a
rendus vie
A jamais, les voilà
immortalisés
ultime défi
au paradoxe
de la vie
Droit devant
ne pas regarder
sur les côtés
Peur du vide
les pas sont peu sûrs,
chancelants
Garder son calme,
respirer à fond
regarder droit devant
Froissé
à la soie
en passant
par les sentiments
tout peut se froisser,
se chiffonner
J'aime le froissé
le drapé
j'aime les jupons
qui dansent
qui prennent vie
J'aime contempler
la soie,
les tissus sauvages
indomptables
J'aime le toucher
le caprice des tissus
des matières
des caractères
J'aime le papier,
de la boulette
au garnissage
j'aime le froissé,
du papier
Des sentiments
je ne peux,
ni ne veux
les froisser
Humain,
profondément
Sensible,
aux gens
Nuls ne méritent
tant de ressentiments
Finalement
l'histoire reprend
c toujours la même chose
deux mondes qui s'entrechoquent
mais cette fois ci je suis au milieu
Je dois me démarquer
être plus forte qu'eux
forcer leur admiration
ou bousculer leurs pensées
C'est peut être aussi
rattraper le temps perdu
apprendre tout ce que je veux
piano, peinture
ne pas effacer ma personnalité
m'assumer enfin
et montrer aux autres
la face que moi-même
je découvre ce matin
Devenir une fonceuse
libre de penser
d'aimer
En imposer
Intronisé
vous avez peu à peu
dénigré l'être
qui m'apporte le plus
dans ma vie
Contrairement à vous,
il est gentil
attentionné
près de moi
même dans les sombres
moments de ma vie
Touchant
il a apporté
beaucoup à ma maman
qui le considérait comme
son propre enfant
C'est peut être déroutant
mais en tout cas
c'est l'homme
que j'aime
qui a été également
le bâton de vieillesse
de ma mère depuis 7 ans
Ce n'était pas son rôle
mais il l'a fait
elle lui rappelait
sa grand-mère
à laquelle
il était profondément
attachée
A présent,
qu'elle est partie
affecté, il est,
parfois
je me demande
s'il ne l'est pas
d'avantage que moi
sensible,
il est
Si ça vous gêne
qu'il soit là
Vous n'êtes pas
obligés de rester
en relation avec nous
Comme le dit le dicton
"mieux vaut être seul
que mal accompagné"
De vos manques d'égards
à vous butter
à le mettre de côté
j'ai vu
j'ai eu mal pour lui
à travers lui,
vous m'avez affecté
Aussi, arrêtons les
faux-semblants
mettons carte sur table
je ne vous dois rien
Pour que vous l'acceptiez
aurait il fallu qu'il soit
intronisé
qu'il montre fortune
haute école ...
Certes, il n'a que l'honneur
d'être travailleur
courageux, prenant des cours
du soir, être autodidacte,
faire plaisir, discret
Enfin, je vous donnerai
le conseil suivant :
poursuivez vos chemins
la vie se chargera
de vous rendre
aux centuples
les affronts que
vous infligés
sans connaître les gens
samedi 18 avril 2009
le baiser poisson
c'est tellement bon
croyez en mon amant
Vous me direz
comment l'obtient on ...
C'est très simple ...
Vous oubliez que vous avez
un râtelier, enfin des dents
et là, délicatement
vous embrassez.
Attention, s'il est mal fait
le baiser aura un arrière gout
de ranci, de vieux décati.
Au contraire, s'il est bien fait
le bruit sera pareil
à une bulle de savon
qui éclate
dans votre bain,
vous aurez l'impression
d'y être
Vous surprendrez votre amant
et de ce baiser poisson
il deviendra fidèle et aimant
Il en naîtra
peut-être
une folle nuit de passion ...
Mais fermons la porte
laissons les amants
soyons discret
maintenant que nous connaissons
à peu près tous leurs secrets
vendredi 17 avril 2009
L'emprise

Éprise de vous
je le suis
telle la proie
dans la toile
de l'araignée
Je me débats
le danger arrive
je dois me résoudre
Toute résistance
est vaine
lentement
les gestes ralentissent
le regard se fixe
sur vous
Je suis tétanisée
je ne peux plus bouger
les mots me manquent
je bégaye ...
maladresse suprême
de votre emprise
Je voudrai crier
me défaire
mais peine perdue
les liens se resserrent
j'étouffe,
j'agonise de bonheur
me livrant à vous
sans restriction
devenant votre victime
je ne veux plus penser
je ne veux que vous aimer
Les amoureux
Dédié à deux tourtereaux, en espérant qu'ils se reconnaîtront
De Paris à Alger
pas besoin de penser
l'ombre de l'amour rode
les regards s'échangent
les cœurs battent
les corps s'unissent
de la moiteur à la fraicheur
du climat
l'amour ne cessera
et c'est en se promenant
l'air léger se faisant
les amoureux
s'aimeront
Les bougies

De senteurs diverses
au fil des humeurs
les bougies brûlent
Libérant dans leur sillage
de l'enchantement
de la mèche allumée
qui ondule sur le mur
j'imagine une danse
Une femme, un homme
se déhanchent
au gré de la chaleur
dégagée
leurs mouvements
se veulent sensuels
captivants,
ils resteront
La mèche se consume
puis s'éteint
de cette ambiance particulière
il ne reste rien
que quelques effluves
de parfum
Accaparée
de lettre en lettre,
la vie passe
Je ne vois rien
déjà un mois
c'est tellement peu
et pourtant
c'est déjà loin
Je me retourne
que de chemin parcouru
les événements s'enchainent
Le souffle court
point le temps de prendre une pause
déjà je dois repartir
faire autre chose
Mon entourage
est là,
si près je le voudrai
et pourtant,
si loin
il est
Parfois, je tente
de m'arrêter
le tournis m'envahit
j'ai besoin de reprendre
cette course
quitte à aller
jusqu'à l'épuisement
Pardonnez moi
pour les silences
accaparée je demeure
espérant
m'en sortir.
Retrouver mes habitudes
une certaine monotonie
prendre la vie
comme elle vient
être insouciante
se laisser bercer
par le quotidien
Sens dessus dessous
j'ai su
Ton odeur
tes gestes
tout n'était
que sensualité
Tes mots
ton regard
m'ont transpercés
A nue
tu m'as laissée
Je suis
et resterai
sens dessus-dessous
Succession
il y a les écrits
qui se multiplient
l'eau, le gaz,l'électricité
les impôts et bien d'autres
on doit tout écrire
tout dire
je garde, je vend
je déclare ...
J'ai un sentiment
de malaise
je suis scrutée
suis-je si étrange ...
pourquoi attirer tant
de regards, d'interrogation
je n'ai rien demandé
mais on me demande
beaucoup
je clôture un écrit
et une nouvelle dizaine
pointe leur nez
je plains le pauvre être
qui n'y connait rien
Les démarches,
les écrits
les répétitions
font de moi
une esclave de
l'administration
De l'autre côté du quai
Parfois le doute m'anéanti de ne pas l'apercevoir
Quand sa silhouette se dessine dans l'ombre, j'espère de nouveau...
Et c'est alors que mon cœur tressaille.
J'essaye de me raisonner, mais l'emballement est tel, que je ne peux que chavirer... aimer de bonheur, la désirer
Puis, un soir, je ne sais par quel hasard, le moment tant attendu arrive ...
Elle est là, elle passe et me sourit.
Je sens alors son parfum titiller mes narines
Oserai-je lui adresser la parole ou serai-je condamner à espérer quelques mots d’elle.
Pour enfin illuminer ma vie.
Tirer sa révérence
l'oiseau aigri
s'en est allé
hier après midi
jeudi dernier
je l'avais pourtant vu
voleter au dessus
du vieux monsieur
Ce même oiseau
qui dix ans plutôt
était né sous les balles
des chasseurs
perdant parentés
et amis
Jamais je ne l'oublierai
ce petit oiseau
si joli, dont le gazouillis
enchanté mes après midi
Maintenant, il est loin
tirant sa révérence
lui l'oiseau, que nous aimions
qui égayait nos vies
Tes silences
me pèsent
je suis triste
que tu ne sois
plus auprès de moi
je guette encore le matin
un petit mot de toi
peine perdu
depuis hier, plus rien
même pas l'espoir
de te voir en ligne
t'aurai-je blessé
offensé...
nos délires, nos dialogues
étaient les rayons
qui illuminaient ma vie
j'aurai voulu
que jamais ça ne s'arrête
c'est triste...
je viens de m'apercevoir
que j'étais dépendante
de toi, de tes idées
bien arrêtées,
elles me guidaient
me donnaient envie
de continuer à me battre,
à avancer
J'espère encore ...
que tu sois là,
sur internet
Je voulais aussi te dire
non, je ne me suis pas
servi de toi
je t'apprécie tel que
tu es
Jamais
je ne voudrais
que tu partes
je te voudrai
toi l'ami
à jamais dans ma vie
Jeux, jetons
c'est moi qui suis maître
jeux jetons
rien ne va plus
jeux jetons
"les jeux sont faits"
a dit le croupier
j'ai perdu mes jetons
je n'y reviendrai plus
je reste là pantois,
à te contempler
t'éloigner de moi
jeux jetons
tel est la véritable raison
de ta présence à mes côtés
le doute s'installe
ai-je vraiment perdu ..
de mes jetons, ils ne restent rien
de nos jeux interdits non plus
jeux, jetons,
je remiserai un autre jour
et peut être regagnerai-je
alors les jetons perdus
et ta loyauté déchue
Jalousie
détruire ce sentiment qui
me ronge et me hante
je t'aime si fort,
que je te voudrai
seulement à moi,
je déteste les regards
qui se posent sur toi
mon cœur s'enflamme
ma tête déraisonne
je m'emballe
je dis n'importe quoi
Jalousie, maudit sentiment
qui inspire tant de mépris
J'ai envie ...
Ce soir, j'ai envie de te voir nue
de jeter sur ta vie mon dévolu
et ne faire qu'un
J'ai envie de fraises
de délices fruités
de fraîcheur retrouvée
J'ai envie de croquer la vie
sans me détruire le cœur
courir, pourfendre le vent
n'être plus qu'une pensée
me soulever, m'élever
virevolter et enfin m'évaporer
J'ai envie de devenir une odeur
suave, belle qui te fait
chavirer l'esprit
J'ai envie de toi
et de tout ça
J'ai envie que tu me prennes
dans tes bras
que tu me sers contre toi
De toi j'ai envie
et j'aimerai que tu sois
auprès de moi
Pour qu'une nouvelle fois
je puisse te dire ...
j'ai envie ....
En douceur
de ce monde
s'envoler
vers d'autres cieux
Mardi prochain
sonnera le glas
alors là, elle décidera
si elle doit
partir en douceur
Son corps, sa tête, son être
ne veulent plus lutter
tant d'efforts pour
si peu de choses
une réponse est
tout s'écroule
tous les efforts
pour tenir
pour ne pas ployer
sous le poids
sous les douleurs
Tenter de se reconstruire
de faire abstraction
des événements
partir loin
très loin
ne pas se retourner
ignorer les douleurs du passé
les amis, les ennemis
envoyer tout promener
larguer les amarres
s'emmurer dans le silence
glisser doucement
quitter tout
mercredi 15 avril 2009
La muse
la muse tu m'es
tu es ma source
mon inspiration
les mots s'alignent
si facilement
De ce mot
si féminin
je te l'attribue
au masculin
tu es ma muse
sans retenue
je t'accepte
je te bois
Toi, mon élixir
source
de mes écrits
de mes poèmes
De cet hommage
je te rends tien
toi ma muse
soyons scellé
par ce destin
mardi 14 avril 2009
Le grand chamboulement
ça m'arrive rarement
surtout concernant les assortiments
J’ai dis à mon mari
demain j'irai
et si ça me plait
j'en ferai acquisition
Finalement
en prospectant
je suis tombée
en pâmoison
devant un collier
et sa miniature
un bracelet
Avant de m'aventurer
j'ai calculé le tour
je n'avais pas l'envie
de ressembler
à une vache attachée
ouf, ça devrait aller
frénétiquement, je me
suis emparée de ma carte
le cœur enjoué,
j'ai composé les codes secrets
A présent, il faudra que
je m'arme de patience
car le délai est assez long
Voici ma nouvelle course
contre le temps
mon nouvel emportement
c'est aussi peut être ça
qu'on appelle
le grand chamboulement
Calme plat
la danse de l'amour
le calme plat est de retour
un peu de répit
Une parenthèse dans ma vie
se poser,
prendre le temps,
respirer,
avant une prochaine
course contre le temps
Une envolée d'hirondelle
m'annoncera t'elle
de bonnes nouvelles
J'aimerai tant retrouver
ce temps d'insouciance
et voir enfin la vie
sous ses meilleurs hospices
profiter de tout, de nous,
de notre bonheur
Profitons ensemble
et regardons vers le futur
avec l'espoir où nous
formerons enfin une famille
lundi 13 avril 2009
Ta vie dans mon esprit
et déjà tu es là
à peine le petit déjeuner pris,
l'envie de t'appeler
m'obsède
d'appels en e-mail
la matinée est déjà
bien avancée...
Déjà 11h
il est temps
de préparer le repas
tu es toujours là
Midi, je passe à table
tu ne me rejoindras pas
trop loin, trop pris
je déjeune seule
avec comme compagnie
le portable, avec lequel
je converse
13h, la vaisselle
l' attention est de mise
sinon gare à la casse
distraite
le portable tombe dans l'eau
avec toute cette mousse
je ne vois rien
je vais à tâtons
jusqu'à ce que ma main
rencontre une lame
aie, ouille
c'est malin
j'extirpe malgré la douleur
le portable
il fait triste mine
je le met sur l'égouttoir
après tout, il séchera
snif, je peux plus appeler
ouf, il reste l'ordinateur
je me précipite et c'est parti
pour toute l'après-midi
19 h, déjà le soir
je dois me creuser la tête
que vais je me mettre dans le bec ?
tu est toujours là
tu ne me quittes pas
21 h, rien ne m'intéresse
sinon lire ta vie sur mon écran
23 h, extinction des feux
ça y est je te dis bonne nuit
une nouvelle fois
tu as passé une partie de ta vie
dans mon esprit
Le radis
Jamais il ne ronchonne
c'est mon homme
aujourd'hui, je l'ai suivi
il était très étourdi
il a glissé sur un radis
Arrivé à hôpital,
le médecin lui a dit
quel mal vous a pris
c'est pourtant pas vendredi
13 points de suture
il a fallu
pour recoudre son ...
Ne soyez pas déplacé
ce n'était que son nez
de quoi croyez vous que je parlais ...
De son lit, il a bien maudit
le fameux radis
moi qui croyait que
mon homme était le seul
à ne jamais ronchonner
me voici bien déroutée
toute une histoire
pour un fichu radis
finalement, il en faut
bien peu, pour faire
vaciller un homme
sur un parvis
dimanche 12 avril 2009
Les caresses
je m'habituais à une certaine solitude
Ma peau, ne frôlait plus l'être tant aimé
Mon corps se reposait.
Tu es rentré ...
Ta main se remit à jouer dans mes cheveux
éveillant de nouveaux mes sens
Puis descendit, sur ma peau,
cette peau endormie
qui ne mit pourtant pas longtemps
à répondre à ta demande
Les caresses, délices parmi les tendresses
cadeau offert à un être que l'on aime
Qui nous est si cher.
Espérance
mon corps n'a pas arrêté d'espérer
aujourd'hui, c'est fait
on nous a appelé ce matin
c'est l'heure ...
Les espérances les plus folles
se bousculent à nouveau
dans nos têtes
combien en aura t'il ?
Finalement le maxi
nous est autorisé...
Piqûre ce soir et
dans 10 jours,
prises de sang,
juste histoire de voir
s'ils sont bien restés
et ne nous ont pas
faussé compagnie
Déjà, au transfert
un petit coquin est resté
tapis au fond du cathéter
ouf, a dit l'infirmière
il est là ! !
une manip de plus
pour l'installer,
et c'est parti ...
Nous voilà,
à présent,
mon mari et moi
à attendre encore
et toujours
que les p'tits
veuillent bien nidifier.
En espérant, que
nous aussi, nous connaissions
l'époque des couches,
biberons, nuits blanches
mais ceci est une autre histoire
L'histoire de notre vie
Tu es mon opium...
de ta lecture je me délecte
tes présences ponctuelles
créent en moi dépendance
je sombre avec volupté
dans ce breuvage
que tu distilles peu à peu
dans mes veines
et jusque dans mon cœur
Je ne manque pas un seul
rendez-vous
toujours à l'affût du moindre mot
du moindre regard
sans savoir où je vais
je mets mon être entre tes mains
que tu fascines
J'aimerai ne faire qu'un
glisser lentement
dans ton antre
m'endormir
contre ton corps
Tu es mon opium
mon parfum de peau
charnel et émotionnel
mystérieux et sensuel
Plus rien à me mettre
pour la énième fois
je n'ai rien
dans mon armoire
même pas une jupe
ou un chemisier
Cet après midi,
le temps est pourri
même pas envie
de sortir
la pluie ruisselle
sur les carreaux
me rappelant
que j'ai ma penderie
vide
vide de pleins de choses
que je n'ai plus envie de
mettre
Je dois me résoudre,
patienter
jusqu'au lendemain
mais que mettre en
attendant
je trouve un vieux jean
et un pull
et me voici parée
prête à sortir,
à faire la fête
Ce soir, mon ami,
m'a finalement trouvée
jolie
il n'a pas de goût
je me suis dis
c'est le même ensemble
que l'année dernière
mais finalement
même si les saisons passent
la mode aussi
les indémodables restent
et le principal s'est d'être
bien dans ses baskets
samedi 11 avril 2009
Secourue ...
A ton secours je suis venue
ne doutant pas de pouvoir
te raccrocher à la vie
Jusqu'au jour,
où t'accompagnant
le médecin confirma
le douloureux diagnostic
un cancer te dévorait
de l'intérieur
tu t'en doutais
mais ne pouvais
te résoudre
à y croire
A cette nouvelle
un mur s'écroula
tu te battis, pendant
de longs mois
puis, par une soirée d'avril
tu nous quittas
Anéantie, te cherchant
toi ma fidèle amie
tu n'étais plus
secourue je l'eus crue
mais ne m'en veut pas
la mort était plus forte
et le combat perdu d'avance
Aussi, parfois
je pense à toi
je me remémore
la complicité
qui nous unissait
je déteste ce temps
qui passe invariablement
Jeux défendus
est né un dialogue
de sourd,
l'écrit est bien approprié
d'sms en mail
la facture croule sous le poids
le porte-monnaie s'amaigrit
mais la femme et l'homme
sont épris
de ce jeu, né le fruit défendu
une étrange relation
où se mêle
complicité et anarchie
des sentiments, il y en a
mais pas de ceux que l'on croit
un fil d'amitié se tissera
invisible, il restera
émouvant, il comblera
solide, il le sera
finalement, le fruit défendu
n'est pas celui que l'on consomme
celui qui une fois entamé
use les corps, abime les esprits
il est plus fort encore
et se nomme simplement
le droit d'aimer
le droit à l'amitié
Régime
tel un fardeau
notre corps doit
supporter sa croix
chaque été
maudite saison
où la peau veut
se parer de couleurs
pour être aimée
alors commence
les incantations
pour que notre petit
bidon s'efface, ainsi
que nos capitons
sur les pages des revues
top model se vautrent
sans poche, ni bourrelets
nous reléguant à l'époque
de mère Denis
Vexée, nous tentons
la dernière crème,
l'auto bronzant,
celui qui
nous transformera
en la personne que
nous ne sommes pas
Force sera de constater
après bien des essais
que notre pauvre corps
n'en peut plus
de tous ses écarts
C'est ainsi la peau détendue
par les régimes
que nous consulteront
désespérées,
l'ultime recours
le médecin dévoué
qui de notre vieillesse prématurée
fera rejaillir la jeunesse égarée
Lascive
elle s'étend
attendant l'homme
qui l'a domptera
sur le lit
le souffle léger du vent
par la lucarne ouverte
glace les draps
de leur union
le feu jaillira
amplifiant les éléments
des larmes couleront
sur ces joues
rougies par le sang
affluant de ses vaisseaux
Tremblante, elle demeurera
sous la joute
de son amant
Aimante, elle restera
telle les racines de l'arbre
refusant la séparation
de l'amant
Le bikini
et un de plus pour le bas
nous dirons donc trois
le tout attaché
par des ficelles
auxquelles se pendent
les regards des hommes
leur imagination
déferlant sur ses bouts de tissus
tel les vagues qui se brisent
sur les récifs
aussi violent est le désir
aussi glissant il disparaît
tel l'écume sur la plage
au mois de juillet
Sexe tu plais
tu enivres
comme l'abus de vin
tu te livres
aussi cru que la rosée du matin
tu emmêles
tel les racines d'un arbre
tu détruit aussi
parfois
sexe tu plais
à tous, tu inspires
sensualité, désir
parfois luxure
sexe tu plais
personne ne peut
vivre sans toi
sexe tu es le centre
de la vie
du triangle de la femme
l'homme s'y perd
et de cette errance
né parfois l'espoir
d'une autre vie.
Singulier-pluriel
pluriel est la liaison
Singulier on se dévoile
pluriel on s'aime
Singulier on décide
pluriel on emménage
Singulier on vit
pluriel on se détruit
Singulier on quitte
pluriel on se hait
Singulier on se reconstruit
pluriel refait sa vie
Et c'est parti
dans le long tourbillon de la vie
je me bats, je mords,
je hurle jusqu'à en perdre voix
cette voix autrefois si charmante et si délicate
qui se voulait ensorcelante,
oui vous l'avez eu !!
elle a fait place au feulement de la bête en détresse
Et c'est parti,
les assauts de mes ennemis
ne font aucun doute, je doit me battre
gagner coûte que coûte
arracher la victoire
Et c'est parti,
les doutes, les inquiétudes
tout cela n'est que le lot de la vie
mais lorsque la victoire retentit
l'apaisement vient
et le monde redevient beau
jeudi 9 avril 2009
Voile de sucre
(Eh oui l’inflation est de mise
Même chez les tisseurs de bonheur)
Afin de m’acheter un voile de sucre
Dans la bassine, ce sucre,
soufflé, s’envole
devient fileux
léger, tel une mousseline
Puis, le tisseur prend une tige,
Et tel un maître d’orchestre
Donne le la de la danse.
La danse du bonheur
du voile de sucre
De couleurs variées
Mon palais n’en fait qu’une bouchée
Vivement l’année prochaine,
Que je cours une nouvelle fois
Voir le tisseur de bonheur
samedi 4 avril 2009
Allongée
je regarde les nuages passés
j'imagine des formes.
Mon regard perdu dans le vague
Je ne vois pas défiler
l'armée de fourmis
sur laquelle je suis installée
et qui doit se dire
"encore un étranger qui n'a
pas vu où il m'était ses pieds"
décidant, coûte que coûte
de gravir la montagne ainsi
poussée, les voilà
arpentant ma main, mon bras,
mon épaule...
l'arrivée sur mon cou,
procurent quelques chatouillis
au géant que je suis
m'obligeant à me trémousser
de tous côtés, j'entame
alors une danse bien singulière
décimant la troupe de fourmis,
aie, ouille, ça pique
ma position allongée est terminée
me voici debout, titubant
vociférant sous les piqûres
des assaillantes
Promis, la prochaine fois,
je demanderai la permission
à ce régiment de fortune
la possibilité de m'allonger,
à ses côtés
afin de contempler les nuages
De marbre...
En te voyant sur mon chemin
mon cœur s'est réjoui
mais de marbre tu es resté
figeant ton regard
dans le lointain
j'avais beau danser,
gesticuler, crier
tu ne me voyais pas
peu à peu mon cœur si gai
n'a pas résisté,
à présent je erre
telle une âme abandonnée
dans les méandres du passé
j'espère toujours ton regard
mais de marbre il reste
je me sens tellement stupide
je me sens affreusement seule
seule dans ce grand lit vide
et toi toujours sur ton piédestal
terriblement loin de moi
terriblement froid
de marbre tu resteras
jeudi 2 avril 2009
La main
Nul n'aurait cru à un lendemain
Si je n'avais pris ta main.
La distance faisant, notre relation avait elle un avenir ...
Mais cette main, ce lien si fragile, m'a conduite à voir
bien plus loin
Ainsi nos chemins se sont croisés
Nos destinées se sont mêlées
Nos cœurs s'embrasèrent
Aussi, l'amour n'est jamais loin et la distance, non un frein
l'ex-vedette
Elle est si seule le soir
blottie contre le comptoir
Le reflet de son image dans la glace, lui renvoie le bellâtre jadis passé.
De ses amis, ses relations plus rien n’existent que le néant.
Il se console là, tout au fond du bar, de n'avoir pas gardé son statut de star.
Privilèges oubliés, certes tout se conjugue au passé
Vivre ici et là-bas
retrouver la sérénité d'avant
Vivre ici
et revenir là-bas
je suis partagée entre passé et avenir
Mon cœur s'est arrêtée comme
la vieille horloge de la salle à manger
qui n'a pas vu défiler les aiguilles du temps
depuis bien longtemps
Vivre, en vivant dans le présent
parfois je me retourne
et je ressens une présence
que j'aimerai garder tout le temps
Cette présence, morceau de moi
qui me conduit inexorablement
là-bas
En dedans de moi
j'ai regardé en dedans de moi,
y avait plus personne, en dehors de moi
j'étais seule
seule à verrouiller la porte d'entrée,
A remettre le chien dans sa niche
A donner les derniers conseils
En dedans de moi,
et pendant quelques jours, j'avais cette étrange impression
d'un autre moi
d'être habité par elle
Je poussais rapidement les places occupées dans mon cœur,
me disant ce n'est que du bonheur
Mais ici ...
je ne ressens plus sa présence
Suis je en proie à une illusion ou à une désillusion
celle de m'être trompée
de me dire c'est du passé
là-bas, mon deuxième être en dedans de moi, me guidait
ici plus rien
je me sens vide
Le passé ressurgit avec difficulté
dois je admettre que je me suis peut être trompée ...
Sans papiers
Dans mon sac, j'ai un fouillis de papiers
L'autre jour, j'entendais à la radio
"reconduite à la frontière d'un sans papier ..."
Si je pouvais, je leur donnerai mes papiers
mais je deviendrai certainement à mon tour
une "sans papier"
Je devrai alors apporter la preuve
que je suis en France depuis ma naissance
que j'ai un travail qui me plait
que je suis disons ... intégrée
Mais comment dire que l'on est intégré
si on n'existe que grâce à un papier
Ce papier si important qui dit je suis intégrée
je suis Français, on me demande de jurer
je n'y comprend rien
moi tout ce que je demande c'est qu'on me dise
ça y est vous êtes libre de circuler en France
sans la peur au ventre d'être contrôler,
puis arrêter.
Se battre, espérer, y croire et finalement
s'apercevoir que l'on a fait tout ça pour rien
Dans l'avion qui nous embarque
je ne vois finalement que le soleil de France
ce même soleil qui luit là-bas avec l'espoir
en moi éteint
Conflit de génération
ne laissant pas la place
dans les transports
mais ce n'est pas vrai
parfois les vieux
sont plus rebelles
demandant nonchalamment
au jeune : quel est ton âge ?
Et le jeune de répondre,
j'ai 15 ans.
Age de l'insouciance
du commencement de la vie
et le vieux de répliquer
"quand tu auras mon âge,
tu verras ...
alors laisses moi la place"
et le jeune s'exécute
un peu déconcerté
par tant de mépris.
Pourtant le jeune ne lui a rien fait,
il voulait juste se poser
s'étirer et se remémorer
avec tranquillité sa journée.
Le vieux, ne voit que mépris
et agacerie
il grommelle
les dents serrés
tapant le sol de sa cane
Puis, soudain l'arrêt tant convoité
arrive
le vieux, avec le poids des ans
ne peut se déplacer qu'avec
difficultés
Une sonnerie retentit
ça y est le convoi repart
mais le vieux est toujours là
il vocifère
mais cela ne fait rien
le jeune intervient
et là la magie opère
le vieux adresse un sourire
en remerciement
à la personne qu'il
avait prise quelques minutes
avant, pour un impoli.
A toi mon coeur
nous t'attendons
depuis si longtemps
A toi mon cœur
que j'aimerai te bercer
te dorloter
te chérir
t'embrasser
A toi mon cœur
que j'attends
avec le plus grand des bonheurs
A toi mon cœur
on me dit que mon corps
ne pourra pas
enfanter naturellement
A toi mon cœur
je subis avec patience
les traitements
espérant ...
A toi mon cœur
les tentatives se multiplient
mon corps fatigue
A toi mon cœur
l'espoir de te voir arriver
me tient et me maintient
A toi mon cœur
comme j'aimerai te serrer
contre moi
te voir
te protéger
A toi mon cœur
je ne peux espérer
plus grand bonheur
Etrange bête
n'ayez pas peur.
Affublée d'une paire d'yeux,
en forme de boutons de bottines,
d'un noir profond
au regard si expressif
qu'on lui donnerai sans contexte
la parole, s'ils pouvaient l'avoir
Au dessus, deux grandes oreilles,
réparties de part et d'autre du crâne
dominent à elles seules
la situation, à l'affût du moindre bruit
elles bougent et réagissent tel un sonar
Si l'on descend, nous retrouvons
toujours ces yeux si expressifs
puis un museau, avec au bout
une truffe bien noire, comme celle
que l'on trouve dans le Périgord
Le seul prix que nous lui attribuerons
c'est celui de débusquer musaraignes
et lapins cachés dans les fourrés
Un peu plus loin un tronc,
amaigri par les années,
mais toujours vivace
maintenu au sol par quatre pattes
Au bout de ce tronc,
la fin de la colonne
que nous appellerons queue
qui se dandine,
lorsque l'étrange bête
entend son nom
Son être est couvert de poils
blancs, qu'elle perd au grès des saisons
Méfiez vous cependant
Messieurs et Mesdames
au garde à vous, elle le sera
si un étrange bruit survient
Ainsi, vous verrez cette étrange bête
dont les yeux expressifs,
s'embraser
et de la gueule, les babines relevées
laisseront apparaître des crocs
bien asserrés
Le moineau des faubourgs
le moineau des faubourgs est revenu
Il chantonne à tue tête
que revienne les beaux jours
rangez les pulls et le parapluie
sortez ombrelle et lunettes
voici la douce mélodie du pierrot
du tendre moineau
bientôt les arbres seront en fleurs
et les nids, nouvelles demeures
pousseront dans Paris
Avec le printemps,
les oisillons naîtront
et la joie éclatera dans le cœur
de nos moineaux
Alors ils entonneront
une mélodie pour égayer
nos vies meurtries
par la rudesse de l'hiver
mercredi 1 avril 2009
Si confuse ...
Je me sens si confuse ...
Si ...
J'ai vu sur de nombreux sites consultés, que tu joues de la guitare, piano, mixes ...
Tu es donc une personnalité
Et moi, je ne suis que moi
Avec mes défauts
Mon enthousiasme débordant
Ma spontanéité
Ma sale habitude d'être franche
Je te parle de choses et d'autres sans pudeur ou si peu ...
Comme si..
Être ami était le seul lien entre deux êtres
Si proche et pourtant si loin
Je suis confuse ...
de t'avoir ouvert mon cœur comme on ouvre la porte
à l'inconnu qui frappe et cherche asile
Je ne t'ai pas jugé, juste écouté
Toi mon ami avec ta personnalité