Pierrot attend
toute la nuit
sa colombine
il compte les nuages
cueille les étoiles
fait un berceau
Pierrot est émotif
il laisse s'échapper
une larme de cristal
lorsqu'il pense
à sa petite fée
Il est souvent triste
mais son regard
s'illumine à la vue
de sa colombine
Parfois, il s'adosse
à l'huisserie de la fenêtre
et se met à rêver
Au bonheur de voir
arriver sa colombine,
serrant contre son coeur,
leur nouveau-né
jeudi 14 juillet 2011
spectacle
En cette nuit,
les bulles éclatent
le champagne pétille
les fusées scintillent
Je sens la fraîcheur,
qui s'installe
un voile se pose
sur les nuages
la lune fait son entrée
le soleil est parti
Les gens sont
en éveil
ils regardent
les yeux perdus
dans l'infini
Une bleu,
une verte,
une rouge
quelle harmonie
les "ho", les "ha"
fusent de tous côtés
Lorsque le spectacle
est terminé
la nuit reprend ses droits
les gens ébahient,
laissent éclater
leur joie
les bulles éclatent
le champagne pétille
les fusées scintillent
Je sens la fraîcheur,
qui s'installe
un voile se pose
sur les nuages
la lune fait son entrée
le soleil est parti
Les gens sont
en éveil
ils regardent
les yeux perdus
dans l'infini
Une bleu,
une verte,
une rouge
quelle harmonie
les "ho", les "ha"
fusent de tous côtés
Lorsque le spectacle
est terminé
la nuit reprend ses droits
les gens ébahient,
laissent éclater
leur joie
La pluie
la pluie ruisselle sur ses cheveux
humidifiant au passage,
son pâle visage
Les gouttes se suspendent
à ses joues
avant de s'écraser sur ses épaules
La bouche rougis
par le froid
les mots s'engourdissent
les murmures
sont rois
un silence s'installe
laissant à la pluie
l'honneur de tirer
sa révérence
humidifiant au passage,
son pâle visage
Les gouttes se suspendent
à ses joues
avant de s'écraser sur ses épaules
La bouche rougis
par le froid
les mots s'engourdissent
les murmures
sont rois
un silence s'installe
laissant à la pluie
l'honneur de tirer
sa révérence
mardi 12 juillet 2011
Naufrage
Au nom de la liberté,
je me suis échappée
des sentiments que tu avais
J'ai navigué
par vent et marée,
toujours espérant,
me poser, loin de toi
Mes pas,
m'ont conduit
bien au-delà de ce monde,
Le naufrage que j'ai fait,
m'a réduite au néant
A présent, je pense,
que peut-être un compromis,
j'aurai pu trouver
au fond de mon cœur
j'y songe encore
mais ma tête l'emporte
un point de non retour
mon esprit survit
à quel prix ...
celui de retrouver
une fois encore
la douceur d'un regard
l'effleurement du coeur
je me suis échappée
des sentiments que tu avais
J'ai navigué
par vent et marée,
toujours espérant,
me poser, loin de toi
Mes pas,
m'ont conduit
bien au-delà de ce monde,
Le naufrage que j'ai fait,
m'a réduite au néant
A présent, je pense,
que peut-être un compromis,
j'aurai pu trouver
au fond de mon cœur
j'y songe encore
mais ma tête l'emporte
un point de non retour
mon esprit survit
à quel prix ...
celui de retrouver
une fois encore
la douceur d'un regard
l'effleurement du coeur
Mémento
Où l'ai je mise,
ou déposer, ma mémoire
laissée de côté
J'accumule les bêtises
souriant maladroitement
pour m'excuser
Mais rien n'y fait
je ressasse, rumine,
mais elle me fait défaut
Le médecin me rassure
ce n'est pas grave,
ça reviendra plus tard,
me conseillant de laisser
le temps agir
Malgré des efforts démesurés
je ne percute pas,
oubliant jusqu'aux noms des collègues
ne parlons même pas de l'attention
j'ai un désir, retrouver le fil
de mes pensées
si je mettais la main dessus
nul doute, je le saisirai
et ne voudrai plus
m'en séparer
ou déposer, ma mémoire
laissée de côté
J'accumule les bêtises
souriant maladroitement
pour m'excuser
Mais rien n'y fait
je ressasse, rumine,
mais elle me fait défaut
Le médecin me rassure
ce n'est pas grave,
ça reviendra plus tard,
me conseillant de laisser
le temps agir
Malgré des efforts démesurés
je ne percute pas,
oubliant jusqu'aux noms des collègues
ne parlons même pas de l'attention
j'ai un désir, retrouver le fil
de mes pensées
si je mettais la main dessus
nul doute, je le saisirai
et ne voudrai plus
m'en séparer
Les crocos
Ils est midi,
des ombres se profilent,
glissent dans l'eau
ceux sont les crocos
Pouah, quelle odeur !!
un reste de chair,
coincée dans les canines
Les crocos baillent
Il est 16 h, visite tardive
du dentiste,
les crocos ont encore mangé
trop d'os, le coeur barbouillé
ils s'affalent sur les rives humidifiées
Le spécialiste est unanime,
ils leur faut de l'exercice
une diète s'impose
plus d'humain, au petit déjeuner
Le ventre alourdi,
les dents en bataille,
c'est la triste mine
de nos crocos
des ombres se profilent,
glissent dans l'eau
ceux sont les crocos
Pouah, quelle odeur !!
un reste de chair,
coincée dans les canines
Les crocos baillent
Il est 16 h, visite tardive
du dentiste,
les crocos ont encore mangé
trop d'os, le coeur barbouillé
ils s'affalent sur les rives humidifiées
Le spécialiste est unanime,
ils leur faut de l'exercice
une diète s'impose
plus d'humain, au petit déjeuner
Le ventre alourdi,
les dents en bataille,
c'est la triste mine
de nos crocos
Ce matin, le temps est morose,
la météo nous annonce pluie,
il est temps, les champs de blé
tardent à se lever
les tomates font la tête,
désespérant le jardinier
qui se proméne à longueur de journée
avec son arrosoir
Aux actualités, carte de sécheresse
restriction d'eau promise
c'est la catastrophe pour les maraîchers
les fermiers, n'en parlons pas,
leurs bêtes ne trouvent plus d'herbe à brouter
On nous vente les progrès humain,
concernant l'énergie à économiser
soyons écolo, préservons notre eau
H2O, une petite formule dont on a besoin
sans elle, la vie disparait
les fortunes inutiles
la santé disparaît
la météo nous annonce pluie,
il est temps, les champs de blé
tardent à se lever
les tomates font la tête,
désespérant le jardinier
qui se proméne à longueur de journée
avec son arrosoir
Aux actualités, carte de sécheresse
restriction d'eau promise
c'est la catastrophe pour les maraîchers
les fermiers, n'en parlons pas,
leurs bêtes ne trouvent plus d'herbe à brouter
On nous vente les progrès humain,
concernant l'énergie à économiser
soyons écolo, préservons notre eau
H2O, une petite formule dont on a besoin
sans elle, la vie disparait
les fortunes inutiles
la santé disparaît
Péroxydée
Passée à l'eau oxygénée,
tu ne ressembles à rien,
qu'à une simple blonde
une écervelée qui ne sait pas penser
Passée à l'eau oxygénée,
délavée, sans reflet,
amertume, me vient à l'esprit
un dégoût de la vie
Passée à l'eau oxygénée,
tu vires au jaunie,
tes idées sont périmées
toi, la première le sait
tu ne ressembles à rien,
qu'à une simple blonde
une écervelée qui ne sait pas penser
Passée à l'eau oxygénée,
délavée, sans reflet,
amertume, me vient à l'esprit
un dégoût de la vie
Passée à l'eau oxygénée,
tu vires au jaunie,
tes idées sont périmées
toi, la première le sait
La vieille dame
Assise sur le seul banc
encore présent
elle attend
Parée de mille couleurs
elle semble dépareiller
dans cet écrin
Sa vie fut pourtant
bien remplie
mais c'est ici
qu'elle reste
inlassablement,
elle se contente
de regarder
la vie des autres
qui s'écoule
elle oublie
pour un instant
que la sienne
s'arrêtera
incessamment
sous peu
le médecin,
lui a dit
elle en est
convaincue
mais après tout,
elle aussi en a profité
résolue, elle attend
encore présent
elle attend
Parée de mille couleurs
elle semble dépareiller
dans cet écrin
Sa vie fut pourtant
bien remplie
mais c'est ici
qu'elle reste
inlassablement,
elle se contente
de regarder
la vie des autres
qui s'écoule
elle oublie
pour un instant
que la sienne
s'arrêtera
incessamment
sous peu
le médecin,
lui a dit
elle en est
convaincue
mais après tout,
elle aussi en a profité
résolue, elle attend
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